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Lotus reconnaît avoir trop licencié en 2014

F1. Après des années de perte, les efforts de restructuration mis en place par Matthew Carter semblent porter leurs fruits, puisque Lotus devrait être proche de l'équilibre financier pour l'année 2014.

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Lotus a retrouvé la voie de la réussite financière
© MotorsInside / Lotus a retrouvé la voie de la réussite financière

Matthew Carter est arrivé à la tête de Lotus en début d'année dernière lors de la vaste réorganisation qu'a connue l'équipe avec le départ d'Eric Boullier vers McLaren.

Il a alors entrepris une profonde remise en cause des fondations de l'équipe, afin de remettre en ordre les comptes d'une écurie qui avait accumulé de nombreuses pertes au cours des années précédentes, malgré des succès en piste. Ainsi sur la saison 2012, l'écurie d'Enstone, quatrième du championnat, avait dû faire face à une perte de plus de 75 millions d'euros.

Proche de l'actionnaire minoritaire Andrew Ruhan, Matthew Carter a alors mis en place un plan de réduction drastique des effectifs, comme il le reconnait auprès d'Autosport : « Je suis arrivé et il y avait un énorme déficit entre les revenus et les dépenses. Nous avons mis en place un plan de réduction des dépenses très drastique, avons licencié de nombreuses personnes. Nous avons réduit les coûts partout où nous le pouvions. »

L'an dernier, Gérard Lopez, le propriétaire de l'écurie, assurait que ce plan n'avait pas d'impact sur le fonctionnement de l'écurie et que le départ de près de 90 employés était surtout liée au changement de réglementation moteurs : « Je sais que certaines équipes ont 700 personnes. Pas nous. Nous sommes 470, ce qui reste largement supérieur à au moins la moitié des équipes. Si vous regardez du côté du verre à moitié vide, vous vous dites : "Ils sont perdus, ils ont perdu tellement de monde." Mais du point de vue du verre à moitié plein, nous avons toujours plus de 150 personnes de plus que la majorité des équipes. C'est donc une question de point de vue. C'est probablement moins tumultueux de l'intérieur que cela n'en a eu l'air de l'extérieur. »

Mais force est de constater que l'équipe a connu une année 2014 désastreuse d'un point de vue sportif, puisqu'elle n'a jamais été en mesure de renouveler les performances de 2013, où elle s'était clairement établie comme la seconde force du plateau (en fin de saison du moins). Le PDG de l'équipe reconnaît que sa restructuration a sans doute été trop loin : « En fait, nous sommes probablement allés trop loin l'an dernier. Nous avons coupé trop de têtes. Avec le recul, nous manquions de personnel dans l'équipe de course l'an dernier. Nous n'avions donc pas d'ingénieur de course en chef. Nous avons également réduit nos effectifs dans les domaines de l'aérodynaique et du design.»

Le processus inverse a donc été enclenché cette année, avec le recrutement de nouveaux arrivants, ce qui a été facilité par la disparition de Caterham et les difficultés de Manor à survivre. De plus, le dirigeant souhaite également s'appuyer sur son programme de développement de jeunes diplômés qui a fait le succès de l'équipe dans le passé : « Peu à peu, nous avons refait nos stocks de personnes dans ces domaines. Nous avons également relancé notre programme pour les jeunes diplômés. Lors des années Renault, nous avions un bon programme. Nous nous en sommes un peu éloignés de 2011 à 2013, mais nous l'avons réintroduit et nous avons récupéré de très bons jeunes ingénieurs et aérodynamistes. De mon point de vue, ils ne coûtent pas aussi chers que les personnes expérimentées. Il s'agit donc de faire venir des gens mais également de contrôler les coûts. »

Au final, Matthew Carter espère pouvoir présenter un bilan à l'équilibre ou en léger déficit, puisque Lotus doit faire face à un certain nombre de charges exceptionnelles, notamment le dédit dû à Renault pour avoir cassé son contrat à l'issue de la saison dernière.

Avec la participation de www.Racingbusiness.fr

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