Mercedes : Rosberg attaque en vain, Hamilton plus serein
F1. Devancé par son coéquipier au Canada, Nico Rosberg avouait pourtant avoir tout tenté pour finir sur la plus haute marche du podium. Mais malgré les offensives de l’Allemand, Lewis Hamilton, plus rapide, ne s’est jamais senti en danger.
Sur le podium, Nico Rosberg, bien que battu à nouveau par son coéquipier Lewis Hamilton, n’affichait pas une mine trop déçue : « Deuxième, ce n’est pas si mal ! Bien sûr, j’ai perdu du temps en Q3 lors des qualifications, et, comme la plupart du temps, la différence se construit en bonne partie le samedi. »
Verrait-on une once de fatalisme chez Nico Rosberg ? Quoi qu’il en soit, le vice-champion du monde, en proie à des problèmes d’usure de freins comme l’année dernière à Montréal, a dû quelque peu faire attention à sa mécanique, ce qui ne l’a pas empêché d’être à l’offensive durant les 70 tours de course : « J’ai attaqué comme un dingue, mais Lewis n’a commis aucune erreur. Notre bataille s’est déroulée à la régulière. J’ai dû économiser mes freins mais Lewis était dans le même cas que moi. Je n’y suis pas parvenu, c’est ainsi. »
Vainqueur presque sans histoire, même si la menace teutonne n’aura jamais été très éloignée, Lewis Hamilton apparaissait heureux et détendu sur le podium : « Cela n’a pas été une course facile. J’ai eu pas mal de sous-virage. Cependant je n’ai jamais été réellement sous pression. Nico était rapide, mais je savais que je maîtrisais la situation. J’aurais pu aller plus vite si nécessaire. Je n’ai jamais été véritablement en danger. C’était intense. J’ai adoré ça. »
Après une défaite en Espagne et sa déconvenue spectaculaire et inattendue en Principauté, le double champion du monde avait visiblement besoin d’un week-end normal : « Tout est allé pour le mieux, je suis très satisfait de retrouver le goût de la victoire. L’équilibre de la voiture n’était pas optimum, mais j’ai pu contrôler l’écart. Est-ce que j’avais besoin de ça ? Oui, je crois que oui ! »
Lewis Hamilton a par ailleurs tenu à dédier sa victoire au père de son ingénieur de course.