De véritables mises à jour en fin de saison pour Renault
F1. En délicatesse, Red Bull et Toro Rosso ne devraient pas pouvoir compter sur un moteur grandement amélioré en Autriche. Mais d'après Autosprint, le motoriste français pourrait délivrer un moteur compétitif à trois courses de la fin de la saison.
Au Canada, dimanche dernier, Toro Rosso n’a pas inscrit de point. Malgré de bonnes séances de qualification, le moteur Renault de l’écurie italienne n’a pas pu délivrer la performance indispensable aux exigences du tracé québécois.
Pourtant lors des derniers tours de course, Carlos Sainz a réussi à devancer Daniel Ricciardo sur une voiture censée être supérieure à la Toro Rosso : « Avec ce que nous avions, nous ne pouvions pas faire beaucoup plus. Nous avons fini devant une Red Bull, ce qui était notre objectif », rappelait le pilote espagnol. « Nous essayons d’être le plus rapide sur les nombreuses lignes droites, comme au Canada, mais nous n’y arrivons pas car on manque de vitesse » résumait-il ensuite à Marca.
Pour le Grand Prix d’Autriche, qui, avec ses grandes lignes droites, fait également la part belle à la puissance moteur, Renault devrait apporter quelques nouvelles améliorations afin de gagner en performance et de résoudre les ultimes problèmes de fiabilité. Néanmoins, le gros des douze jetons du motoriste français ne devrait être utilisé qu'en fin de saison.
En effet, d’après Autosprint, la mise en place d’un nouveau moteur aurait peut-être lieu à trois courses de la fin : cela serait une stratégie pour que Renault puisse encore rattraper leur retard en 2016. Christian Horner maugréait d'ailleurs récemment sur les délais nécessaires aux mises à jour moteur : « Ce qui est frustrant avec l’unité de puissance, c’est que les temps de réponse sont tout simplement trop longs. Ils [Renault] vont faire une série de tests importants dans les deux semaines à venir du côté de Viry-Châtillon. Les deux semaines qui arrivent sont des semaines importantes ».