24 Heures du Mans – Samedi, 0h00 : C'est la foire d'empoigne !
WEC. A minuit, les 24 Heures du Mans étaient toujours aussi indécises. Le mano a mano terrible entre Porsche et Audi se poursuit de plus belle, au grand bonheur des spectateurs. Cependant l’équipage de Mark Webber, pénalisé pour dépassements sous drapeaux jaunes, devra lutter pour revenir au sommet.
Alors que les pilotes s’enfoncent au plus profond de la nuit mancelle, le suspense reste entier. Le duel annoncé répond pour le moment à toutes les attentes du public : lorsque l’horloge sonna minuit samedi, la hiérarchie finale de ces 24 Heures du Mans restait toujours profondément obscure...
Entre Porsche et Audi, le flirt est torride : les écarts ne sont que de quelques secondes, et les dernières heures de samedi ont offert, à notre plus grande joie, des explications roue dans roue, des dépassements et des redépassements, des frissons et des admirations.
A minuit, la Porsche n °19 emmenée par Nico Hülkenberg mène les débats. René Rast, sur l’Audi n°9, suit néanmoins à moins de cinq secondes seulement (les écarts furent même de moins de deux secondes un peu plus tôt dans la course). En troisième place, l’on retrouve une Audi, la n°2, celle de Marcel Fassler.
L’Audi n°2 aura longtemps lutté en piste avec la Porsche n°17 de Mark Webber. Cependant, alors que le duel faisait rage, le pilote australien s’est rendu coupable d’un dépassement sous drapeaux jaunes, probablement celui d’un attardé, probablement par inadvertance. La sanction du directeur de course a néanmoins été sans pitié : Mark Webber a écopé d’une minute de stop and go… avant de devoir s’arrêter à nouveau au tour suivant pour ravitailler. Les espoirs de victoire ne se sont pas totalement envolés, mais ils sont certainement plus minces désormais.
Autre favori infortuné : l’équipage de l’Audi n°8, qui a souffert de l’accident de Loïc Duval en fin d’après-midi. Oliver Jarvis pointait à deux tours des leaders à minuit. Quant aux Toyota d’Alexander Wurz et de Sebastien Buemi, elles ne sont pas dans le rythme avec respectivement trois et six tours de retard…
En LMP2, peu de changements sont à noter : la voiture n°47 du team KCMG mène toujours les débats, précédée par la voiture n°46 du team Thiriet by TDS Racing.
En GTE Pro, le pilote de GP2 Richie Stanaway s’est emparé de la première place grâce à la puissance de son Aston Martin Vantage n°99. La Corvette d’Oliver Gavin ne pointe qu’à 40 secondes. En GTE Amateurs, l’ancien pilote de F1 Pedro Lamy occupe toujours les devants.