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Les deux McLaren ont abandonné en huit tours

F1. Alors que l'équipe plaçait de gros espoirs dans les améliorations apportées sur la voiture de Fernando Alonso, les espoirs ont rapidement été douchés puisque les monoplaces avaient abandonné au 8ème tour de la course.

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Fernando Alonso a de nouveau eu un gros accident en Autriche
© McLaren / Fernando Alonso a de nouveau eu un gros accident en Autriche

Avec les pénalités imposées à la suite de changements sur leurs moteurs, les deux pilotes McLaren monopolisaient la dernière ligne de la grille, ce qui n'est malheureusement pas la première fois de la saison. Jenson Button et Fernando Alonso savaient donc qu'ils étaient contraints à une course d'attaque, surtout qu'ils devaient encore repasser à leur stand pour observer la fin de leur pénalité.

Fernando Alonso a ainsi réalisé un très bon départ, se retrouvant à l'attaque dans les premiers virages. Il n'ira malheureusement pas plus loin à la suite d'un gros accrochage avec la Ferrari de Kimi Raikkonen : « J'ai fait un bon départ, ai récupéré beaucoup de places lors des deux premiers virages. Kimi était devant moi et était parti en pneumatiques Prime. Il est sorti du virage 2 avec beaucoup de patinage. J'ai donc tenté de le doubler mais il a perdu le contrôle de sa voiture et s'est déporté sur la gauche, où je me trouvais. Nous sommes donc allés tous les deux dans le mur. Heureusement, nous allons tous les deux bien. C'est un accident étrange puisqu'il a perdu sa voiture en 5ème vitesse, ce qui veut dire qu'il avait très peu d'adhérence. »

Les choses ne se sont guère mieux passées de l'autre côté du garage McLaren. Dans les premiers tours, Jenson Button a été occupé à changer de pneumatiques avant d'observer son stop and go obligatoire. Mais il n'est pas allé plus loin à cause de problèmes non identifiés sur sa voiture. Il a donc été décidé de ne pas compromettre davantage une mécanique fragile : « Rien n'était cassé sur ma voiture mais quelque chose n'allait pas. Les réglages sur le volant ne faisaient aucune différence. L'équipe a donc décidé de me faire abandonner : nous avons mis un tout nouveau moteur ce week-end et nous ne voulions pas l'endommager de manière non nécessaire. Nous avons donc décidé d'arrêter. »

Une telle avalanche de mésaventures ne pouvait que créer un sentiment de fatalité auprès des dirigeants de l'équipe. Eric Boullier a ainsi déclaré : « La loi de Murphy affirme que tout ce qui peut mal se passer va mal se passer. Dans le cas de McLaren-Honda, elle a été valable à 100% cet après-midi. Nous passons de mauvais jours chez McLaren-Honda, à Woking et à Sakura mais nous ne baissons pas les bras. Je dois reconnaitre que ça va être dur mais nous sommes solides et nous allons aller de l'avant. »

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