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Marcus Ericsson est optimiste pour le futur de Sauber

F1. Confirmé pour la saison prochaine chez Sauber, Marcus Ericsson peut désormais penser à plus long terme. Il se veut optimiste pour l'avenir de l'écurie suisse.

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Marcus Ericsson sera de nouveau chez Sauber en 2016
© Sauber / Marcus Ericsson sera de nouveau chez Sauber en 2016

En préambule du Grand Prix de Belgique, nous sommes allés à la rencontre de Marcus Ericsson. Pour le jeune Suédois, l'été avait bien commencé avec l'annonce de sa reconduction pour l'an prochain : « C'est une très bonne chose que ça soit annoncé si tôt. Ca montre la confiance que me fait l'équipe et surtout ça permet de voir plus loin. »

En effet, le fait que l'équipe conserve ses deux pilotes pour l'an prochain signifie qu'elle va pouvoir pousser le développement de sa voiture dans une totale transparence avec eux, ce qui ne peut qu'améliorer le résultat final : « Si nous n'étions pas sûrs de rester, les ingénieurs ne nous montreraient pas tout, ce qui est normal, puisqu'il y aurait le risque qu'on l'utilise dans une autre équipe. Là nous pouvons clairement donner des indications pour l'avenir. »

Il est donc arrivé en Belgique pleinement reposé par des vacances passées entre la Suède et la Croatie et avec la confiance au maximum, puisque le programme de développement de Sauber s'annonce prometteur. Ainsi ce week-end, l'équipe va bénéficier de la nouvelle version du moteur Ferrari tandis que de nouvelles améliorations châssis seront apportées à Singapour.

L'écurie suisse espère ainsi retrouver le niveau de compétitivité du début de saison, où les deux pilotes d'Hinwil sont entrés dans les points en Australie : « Ça a été génial de marquer nos premiers points. Mais ensuite nous avons conservé notre niveau alors que les autres ont beaucoup progressé. Comme Sahara Force India a déjà apporté une grosse amélioration à Silverstone, je pense qu'on pourra retrouver ce niveau de début de saison. L'objectif est donc clairement de se battre de nouveau pour les points à chaque course. »

Si le Suédois réalise sa seconde en F1, il a tout de même l'impression qu'il s'agit de nouveau d'une année de rookie pour lui, puisque le niveau de compétitivité de sa monoplace n'a rien à voir avec sa Caterham de l'an dernier : « L'année dernière, en gros, peu importe si je faisais un super Grand Prix ou si j'étais un peu moins bon puisqu'on finissait grosso modo à la même place. Mais cette année, c'est tellement serré dans le milieu de tableau que ça fait une grosse différence. Donc je retrouve la bagarre en peloton. Sur un circuit comme Spa, ça devrait être génial comme sensations. »

Marcus Ericsson fait ainsi partie des pilotes qui aiment les circuits à l'ancienne, où les erreurs se payent plus cher que sur les nouveaux circuits aseptisés : « On l'a bien vu à Budapest. Si Lewis avait fait son erreur à Bahrain, il serait allé sur du bitume et serait reparti sans problème et sans perdre de temps. Il faut qu'on paye le prix de nos erreurs. »

Ainsi il se positionne dans la foulée de ce que disait Fernando Alonso quant au niveau système de départ, introduit ici : « Ça ne va changer grand-chose car c'est ce que je faisais en GP2. Donc peut-être que ça va faire une différence pour ceux qui sont en F1 depuis 15 ans mais, pour moi, ça va juste être un retour à ce que je connaissais. »

Le GP2 lui a également servi de très bonne école pour maintenant car il peut y appliquer ce qu'il y a appris : « D'un point de vue du pilotage, c'est très proche entre le GP2 et la F1, surtout avec les pneumatiques Pirelli. Aussi d'un point de vue moteur, les motoristes ont fait de gros progrès par rapport à l'année dernière. En 2014, il fallait faire vraiment attention à l'arrivée du couple électrique. Mais maintenant, c'est beaucoup plus lissé. Il n'y a plus cet à-coup qu'on pouvait avoir. »

En revanche, la principale différence qu'il a relevée est le nombre d'interlocuteurs auxquels il doit faire face pendant le week-end : « En GP2, c'est facile, vous avez une personne. Ici il y a dix personnes différentes qui s'occupent chacune d'une partie différente de la voiture. C'est donc beaucoup plus complexe. »

Maintenant il ne lui reste plus qu'à se concentrer pour le week-end, avec notamment le mythique virage d'Eau Rouge : « C'est le genre de virages où il faut vraiment qu'on s'engage car on ne voit rien en sortie et la voiture bouge beaucoup. En plus, cette année, ils ont rajouté des survibreurs. Il faut donc être encore plus fin dans le pilotage. »

De notre envoyé spécial à Spa-Francorchamps

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