McLaren craint pour son image de marque et ses revenus

Pour retrouver McLaren en neuvième position du championnat des Constructeurs, il faut remonter à très loin dans les annales de la Formule 1 puisque ce n'est pas arrivé depuis 1980 !

Or une partie significative des revenus de l'équipe est liée à sa performance sportive. Passer de la 5ème place de l'an dernier à une éventuelle 9ème place finale aurait un impact certain puisque, sur la saison 2014, le différentiel atteignait 13 millions d'euros.

Ainsi Eric Boullier, le directeur de l'équipe, l'a reconnu auprès de nos confrères d'Autosport : « En termes de revenus, si nous ne pouvons pas finir à la même position que l'an dernier, il y aura une perte directe en termes de revenus parce que notre entreprise est fondée sur notre présence dans le sport. »

Mais une baisse de performance en piste peut également conduire à une baisse de la performance commerciale puisqu'il est plus difficile de séduire de potentiels sponsors lorsque ses voitures sont engluées dans le fonds de la grille et ont les plus grandes difficultés à arriver au terme des courses.

S'il n'est pas en charge de l'aspect commercial, le Français reconnait que les deux éléments sont liés : « Si nous ne parvenons pas à faire venir de nouveaux sponsors, il y aura forcément des dégâts, que vous ne pouvez pas quantifier en millions. Mais ce sera plus difficile de faire venir des sponsors, si nous ne pouvons pas montrer que l'équipe est en mouvement et que nous serons bientôt dans les points. »

Néanmoins, McLaren peut compter sur l'important soutien financier de Honda, qui se donne tous les moyens pour remonter la pente. Cela pourrait cependant avoir un impact sur le choix du second pilote de l'équipe pour 2016 : un champion GP2 en titre, Stoffel Vandoorne, serait ainsi beaucoup moins honéreux qu'un champion du monde de F1, Jenson Button.

Avec la participation de www.racingbusiness.fr