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F1. Abu Dhabi - Course - Au bingo stratégique, Hamilton joue et perd face à Rosberg

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Abu Dhabi - Course - Au bingo stratégique, Hamilton joue et perd face à Rosberg

F1. C’est une course stratégique que se seront livrées les deux Mercedes à Abu Dhabi. Lewis Hamilton a choisi d’étendre son deuxième relais pour essayer de piéger Nico Rosberg, mais l’ingénieur ayant pris le dessus sur le pilote, l’Anglais a dû finalement abandonner son pari audacieux. Nico Rosberg a donc remporté haut la main l’ultime course de l’année !

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Les stratèges ont parlé à Abu Dhabi
© Daimler / Les stratèges ont parlé à Abu Dhabi

Tout comme l’année dernière, le Grand Prix d’Abu Dhabi recevait l’honneur de conclure la saison de Formule 1. Cette fois-ci, le suspense avait largement déserté la grille : la plupart des positions seraient quoi qu’il arrive inchangées après la course. Quelques enjeux demeuraient néanmoins, dont la 4e du championnat des pilotes (entre Bottas et Raikkonen) ou la 6e des constructeurs (entre Lotus ou Toro Rosso).

Surtout, l’on saurait si Nico Rosberg, auteur de sa sixième pole consécutive, réussirait à tenir son rang face à son coéquipier Lewis Hamilton. L’Anglais, quoique champion du monde depuis Austin, souffre depuis le début de l’automne ; il assure qu’un changement de philosophie dans le développement de la Mercedes a directement affecté ses performances.

Pour sa dernière course avec Lotus, Romain Grosjean, pénalisé après un changement de boîte de vitesses, devait partir de la 18e place. Une autre remontée s’annonçait : celle de Sebastian Vettel, seulement 15e sur la grille après une erreur stratégique en Q1 le samedi. L’Allemand comme le Français démarraient d’ailleurs en pneus tendres, contre pneus super tendres pour la majorité de la grille.

A l’extinction des feux verts, Lewis Hamilton ne réussissait pas son exploit de l’an passé et laissait filer Nico Rosberg. L’Anglais avait même failli être débordé par Raikkonen et Perez. Tandis que Carlos Sainz luttait virilement avec Daniil Kvyat, Pastor Maldonado quittait la course dès le premier tour après s’être accroché avec Fernando Alonso. L’Ibère était clairement coupable sur la manœuvre et écoperait logiquement d’un drive-through. Les grands vainqueurs du départ se nommaient Nico Hulkenberg, revenu à la 5e place et Sebastian Vettel, passé de la 15e à la 12e position. Valtteri Bottas au contraire rétrogradait à la 10e place.

Au 5e tour, le top 10 était le suivant : Rosberg, Hamilton, Raikkonen, Perez, Hulkenberg, Ricciardo, Sainz, Massa, Kvyat et Bottas.


Ce fut dès la fin du cinquième tour que Daniil Kvyat choisissait de passer les pneus tendres. Comme l’année dernière, les pneus supertendres ne semblaient pas tenir plus d’une dizaine de boucles. En haut du classement, pour le moment, Nico Rosberg n’avait pas ce problème. L’Allemand conservait une seconde et demie d’avance en tête. La bataille pour la cinquième place s’anima ensuite, avec un beau chassé-croisé entre Daniel Ricciardo et Nico Hulkenberg, finalement à l’avantage de la Red Bull.

Les pilotes étaient rappelés tôt à leurs stands pour ne pas se faire prendre au jeu de l’undercut. Carlos Sainz, solide 7e, pâtit hélas de la lenteur de ses mécaniciens et perdit trois bonnes secondes dans l’affaire.

Cependant Valtteri Bottas fut bien plus malheureux encore. Relâché inconséquemment par Williams, le Finlandais allait endommager son aileron avant en tapant sur Jenson Button. Il reste encore du travail aux mécaniciens de Grove s’ils veulent jouer davantage de podiums la saison prochaine ! Bottas repassa aux stands au tour suivant. Les commissaires l’accableront avec une pénalité de 5 secondes pour unsafe release. La 4e place du championnat des pilotes s’éloignait donc considérablement pour lui.


Du côté des Ferrari, l’ambiance était au beau fixe. Chez Sebastian Vettel comme chez Kimi Raikkonen, la gomme tendre fonctionnait admirablement. Au 13ème tour, l’Allemand, revenu parfaitement depuis sa 15e place sur la grille, pouvait même raisonnablement rêver d’un podium. Tandis que Nico Rosberg contrôlait facilement son avance, Lewis Hamilton semblait au contraire davantage souffrir avec une monoplace plus inconstante.

Les pilotes Ferrari manifestaient leur osmose au 18ème tour. Sebastian Vettel, qui ne s’était pas encore arrêté, revoyait revenir sur lui Kimi Räikkönen, sur une stratégie déclaée. De lui-même, sans attendre une quelconque consigne d’équipe, le quadruple champion du monde laissa passer son coéquipier.

Au 20e tour
, le top 10 était le suivant : Rosberg, Hamilton, Räikkönen, Vettel, Perez, Grosjean (sur une stratégie décalée), Hülkenberg, Ricciardo, Massa, Kvyat.

Avec un moteur plus usagé ce week-end, Nico Rosberg devait gérer sa monture et son avance de six secondes. Mais à force de gérer, peu à peu, Lewis Hamilton retrouvait des couleurs et ramenait l’écart avec son coéquipier sous la barre des deux secondes et demie. Pendant ce temps, Kimi Räikkönen perdait environ deux dixièmes au tour sur Hamilton, mais tenait à peu près le rythme de Rosberg.


Dans les fonds du classement, Fernando Alonso traînait sa peine et sa McLaren-Honda. Visiblement lassé de courir pour la 17e place, l’Espagnol s’adressait aux stands : sans voiture de sécurité, il souhaiterait tout simplement se retirer dans la course. Les rumeurs sur son année sabbatique ne s’arrêteraient pas de croître malgré tous les démentis du monde.

La bataille interne entre les Mercedes prit un nouveau tour au 30ème tour. Lewis Hamilton était revenu à moins d’une seconde de Nico Rosberg, mais ce dernier choisit de s’arrêter pour ne pas être pris par l’undercut. Sur son tour d’attaque, Lewis Hamilton jouait donc possiblement la victoire sur ce tour seule en piste. L’Anglais choisit de rester sur la piste pour allonger son relais, mais restait dans les mêmes temps que Rosberg, pourtant avec des pneus plus frais. L’Anglais cherchait-il à effectuer un dernier relais plus court en super tendres ? Averti par sa radio d’hausser le rythme, Nico Rosberg dénicha rapidement deux ou trois dixièmes au tour supplémentaires.

Rentré aux stands au 31e tour, Kimi Räikkönen perdit trois secondes en raison d’un problème de fixation de la roue avant-droite. Sa troisième place devint donc menacée par son propre coéquipier, Sebastian Vettel, qui devait cependant encore s’arrêter pour chausser les supertendres.

Au 40e tour, le top 10 était le suivant : Hamilton, Rosberg, Räikkönen, Vettel, Perez, Ricciardo, Grosjean, Hülkenberg, Kvyat, Massa. Lewis Hamilton devait rapidement prendre une décision : s’arrêter ou rester en piste ? Chausser des pneus tendres ou supertendres ? Toutes les options étaient ouvertes dans cette course plus stratégique que de coutume. Il ne fallait pas non plus négliger la menace Räikkönen, véloce en pneus tendres.

Du côté d’Hamilton, l’intention était claire : rester en piste jusqu’au bout. Mais son ingénieur n’était pas de son avis. Le champion du monde insista et demanda qu’on lui donne tous les calculs en main, ce que son ingénieur se refusa à faire. Finalement, au 42e tour, Hamilton se rangea à la raison et ne chaussa pas même des pneus supertendres. Pourquoi donc n’avoir pas tenté ce pari ? L’Anglais n’avait rien à perdre… après avoir perdu douze grosses secondes sur Rosberg. Une fois de plus cette saison, l’ingénieur avait pris le dessus sur le pilote.


Romain Grosjean, pourtant parti 18e, livrait tranquillement une superbe course. Le Français, tout en préservant ses pneus, tenait tête, dans le top 10, à Daniil Kvyat. Cependant le Français dut se rendre à l’évidence : il lui avait manqué dix tours pour tenir son pari et dut rentrer en stands. Sa Lotus, handicapée par un manque cruel de développements, n'était pas non plus d'une aide considérable...

Max Verstappen et Felipe Massa dépassaient ensuite respectivement Jenson Button et Daniel Ricciardo, grâce des manœuvres viriles mais efficaces. Le jeune Néerlandais, qui était de toute manière hors des points, écopa d’une pénalité anecdotique de cinq secondes. Sous le regard amusé de Rubens Barichello, les troupiers du Formule One Circus achevaient leurs derniers tours de boucle.


Dans les deux derniers tours, Romain Grosjean conclut son aventure chez Enstone en revenant dans le top 10. En pneus supertendres, le futur pilote Haas s’offrit tout d’abord le scalp de Carlos Sainz, puis menaça sensiblement Daniil Kvyat, peu en verve sur sa Red Bull. A la faveur du DRS et de l’unité de puissance Mercedes, Romain Grosjean dépassa le Russe pour finir la course à une très satisfaisante 9e place. Le Français avait une fois de plus tenu son rang pour préserver la position de Lotus au classement des constructeurs.

Lewis Hamilton ayant définitivement lâché prise sur son coéquipier, faute d’avoir pu mener jusqu’au bout son pari stratégique, Nico Rosberg passa donc la fin de course au chaud et s’offrit une nouvelle victoire en cette fin de saison ! Derrière les intouchables Flèches d’Argent, suivaient en file indienne les deux Ferrari de Räikkönen et de Vettel. Enfin, il fallait noter le solide Grand Prix des Force India, respectivement 5e (Perez) et 7e (Hülkenberg).

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