F1. Une nouvelle-saison s’est achevée au Royaume de la Formule Avoine. Cette année, plus de 1100 vers intégralement rimés auront été troussés par le Comte de Moncet et tous ses acolytes. Redécouvrez les meilleurs d’entre eux !
4 février 1215 : Don Fernando et Monseigneur Ron Delé réalisent que la saison de Mate la Reine sera un calvaire...MONSEIGNEUR RON DELÉ (aux journalistes)Nous croyons fermement triompher au printemps,
Et offrir au public un succès éclatant.(bas, à Don Fernando)Fernando, je l’avoue : j’ai perdu tout d’espoir.
Nous passerons l’année dans le saint purgatoire.
DON FERNANDOJe suis comme le roi d'un pays injurieux,
Riche, mais impotent, jeune et déjà vicieux,
Qui, de ses ingénieurs méprisant les charrettes,
Se consacre avec fougue à ourdir sa disette.
Rien ne peut nous sauver, ni Boullier, ni Button,
Ni Kevin patientant tel un pieux épigone.
LE COMTE DE MONCETAlors, Don Fernando admire Ferrari
Qui arbore sans lui un éclat reparu.
Il jalouse Vettel, et contemple flétri
Le triomphe romain qu’il avait entrevu.
1er avril 1215 : Kaiser Sebastian remporte sa première victoire avec Fer Effaré en MalaisieKAISER SEBASTIANForza Fer Effaré ! L’Italie s’est levée,
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Bonus : Les Sept Portes du Paradis, ou l’exploit de Fangio au Nürburgring, en 1957Le belliqueux Ajax et l’invincible Achille,
Ou bien encore Bayard et le brave Roland,
Eussent-ils ce jour-ci concouru sur la grille,
Auraient semblé diaphanes à côté d’un géant
Il épouse la piste, en déduit tous les pièges ;
Chaque instant eût suffit pour faire un spicilège.
Fangio n'est plus mortel ; il est le panoptique ;
Il cesse d’être humain pour devenir mythique.