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F1. Marco Sorensen tacle Carmen Jorda

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Marco Sorensen tacle Carmen Jorda

F1. Pilote de développement de Lotus l'an passé, Marco Sorensen ne fait plus partie de l'équipe Renault. Il ne manque pourtant pas de s'en prendre à Carmen Jorda, conservée au sein de la formation d'Enstone.

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Carmen Jorda s'est davantage illustrée sous le feu des projecteurs qu'en piste
© Lotus / Carmen Jorda s'est davantage illustrée sous le feu des projecteurs qu'en piste

Si Kevin Magnussen a finalement remplacé Pastor Maldonado, un autre Danois était également sur les rangs, Marco Sorensen. Il était le protégé de Lotus depuis l'arrivée de la banque danoise Saxo Bank en tant que sponsor.

Néanmoins, si Marco Sorensen était l'un des premiers à féliciter son compatriote, il reste écœuré du traitement de faveur qu'a reçu son ancienne coéquipière, Carmen Jorda, qui a été conservée par Renault. Pour alimenter sa rancœur, il s'appuie sur leurs temps au tour dans le simulateur, comme il l'explique au Ekstra Bladet : « Elle était douze secondes plus lente que moi dans le simulateur. Mais, malgré tout, c'est elle qui a eu toutes les récompenses. »

Ainsi la jeune espagnole a effectué beaucoup plus de déplacements sur les courses, où les caméras de la FOM se faisaient un plaisir de l'immortaliser, que son coéquipier. Pourtant, celui-ci effectuait un important travail de l'ombre, dans le simulateur : « J'ai fait au moins 60 jours dans le simulateur au cours des deux dernières années. C'est équivalent à ce qu'a fait Kevin Magnussen chez McLaren. »

Dans de telles conditions, il a donc préféré se concentrer sur son engagement en endurance, notamment avec les 24 heures du Mans dans le viseur : « Je me suis senti tellement mal traité que ça a finalement été trop pour moi. J'ai donc dit stop. »

S'il bénéficie de généreux sponsors, il n'était pas en mesure de rassembler le budget nécessaire exigé par les différentes équipes : « Je n'ai pas pu rassembler les six millions d'euros qu'on m'a dit qu'il fallait au minimum lorsqu'on a besoin d'acheter un baquet de Formule 1. »

Avec la participation de www.racingbusiness.fr

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