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Hamilton à trois dixièmes du record absolu de la pole à Melbourne

F1. Les monoplaces de F1 progressent largement d’année en année. Lewis Hamilton a signé un temps ce samedi de 2,5 secondes plus rapides qu’en 2015, en supertendres. Pirelli s’attend en outre à des surprises en course demain.

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Hamilton véloce à l'Albert Park
© Mercedes / Hamilton véloce à l'Albert Park

Les V6 actuels font peut-être moins de bruit, mais ils ne vont pas moins vite… Depuis 2014 et l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation, les monoplaces de F1 font des progrès substantiels. Ce samedi à Melbourne, Lewis Hamilton a ainsi été 2,5 secondes plus rapide que l’an dernier et a frôlé de 3 dixièmes le record absolu de la pole (détenu par Sebastian Vettel en 1 min 23 s 529, sur sa Red Bull de 2011).

Il faut néanmoins préciser que les pilotes ont pu chausser cette année les supertendres suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation pneumatique. Le temps de Lewis Hamilton, en pneus tendres, aurait été probablement été de sept dixièmes moins rapide selon Pirelli.

Pirelli se félicite néanmoins de cette augmentation de performance, d’autant plus que le début du week-end n’a pas été facile avec un vendredi perdu pour cause de pluie : « Les équipes ont abordé un nouveau format de qualification avec relativement peu de données pneumatiques » a rappelé à cet égard Paul Hembery, le directeur de la compétition du manufacturier italien.

En Essais Libres 3, la piste enfin sèche, les écuries n’ont pas eu le temps nécessaire pour mener des complètes simulations de course. Elles auront de surcroît à leur disposition trois gammes de pneumatiques (médiums, tendres et supertendres) en course demain, au lieu de deux l’année précédente. Les pilotes du top 8 partiront en supertendres… Si l’on rajoute à ce tableau l’arrivée – incertaine – de la pluie, on comprend l’angoisse des ingénieurs dans le paddock.

Voilà qui augure des stratégies imprévisibles selon Paul Hembery : « La pluie et le roulage limité d’hier, de même que la nouvelle réglementation pneumatique, signifient que la stratégie de course est encore difficile à prévoir. » Il ne se risque donc pas à pronostiquer la meilleure des stratégies possible, un fait assez rare pour devoir être souligné.

Les inconnues sont donc nombreuses. Mais l’on connaît du moins l’écart de performances entre les pneumatiques : les tendres sont plus rapides de 1,2 seconde par tour par rapport aux médiums, et les supertendres sont plus véloces de 7 dixièmes que les tendres par tour – information que Pirelli souhaite encore confirmer néanmoins.

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