Stoffel Vandoorne ravi d'avoir battu Jenson Button
F1. A l'issue de sa première qualification en F1, Stoffel Vandoorne pouvait avoir le sourire : il a réalisé un meilleur temps que son coéquipier, le champion du monde Jenson Button. Le Belge partira 12ème et le Britannique 14ème.
Le débutant fait mieux que le champion du monde. Stoffel Vandoorne a confirmé lors des qualifications de Bahreïn tout le bien qu'on pensait de lui depuis sa domination de la saison de GP2 l'an dernier. Il a ainsi réalisé une très honorable performance, même s'il s'est fait une petite frayeur en Q1 : « Je savais qu'il y avait un peu plus de performance à aller chercher. Je pense que nous avons plus ou moins tiré le maximum lors des qualifications aujourd'hui. C'est passé juste en Q1 mais, en Q2, j'ai fait un tour propre sans faute. »
S'il peut évidemment regretter d'avoir manqué la Q3 pour quelques dixièmes, il se satisfait par le fait qu'il ait battu Jenson Button sur l'exercice de performance sur un tour, même s'il n'en rajoute pas : « Je savais qu'après hier et ce matin, j'avais un rythme similaire à Jenson et que si je m'améliorais un peu, je pouvais peut-être le challenger. C'est un champion du monde et un excellent pilote évidemment. C'était donc une bonne référence pour moi ce week-end. J'ai beaucoup de respect pour lui. »
Beau joueur, Jenson Button reconnait le très bon travail de son coéquipier d'un week-end : « Je n'aime pas particulièrement le sur-virage. Je ne suis donc pas très content de mon tour en Q2. Cela étant dit, Stoffel a fait du très bon travail aujourd'hui et je n'ai pas fait aussi bien. Il est très rapide, il a déjà gagné ici avant et je pense qu'il a prouvé à quel point il est bon sur un circuit comme celui-ci. Nous savions à quel point il pouvait être rapide, surtout sur un tour. »
Eric Boullier, le directeur de l'équipe, tient à la paix des ménages et a donc félicité ses deux pilotes pour leurs performances respectives, préférant mettre la faute sur l'équipe que sur les pilotes : « Jenson a de nouveau réalisé un travail très professionnel et aurait pu peut-être aller encore plus vite si nous avions optimisé ses réglages en Q2. En Q1, il avait un peu de sous-virage. Nous avons donc tenté de le régler en Q2 en lui donnant un peu plus d'aileron avant. Mais au bout du compte, nous sommes allés un peu trop loin et le résultat a été du survirage. »
Pour l'équipe, l'épreuve de Bahreïn est d'autant plus importante que l'Etat est l'un des actionnaires de l'équipe. Il est donc encore plus important que d'habitude de se battre pour pouvoir entrer dans les points.
Avec la participation de www.racingbusiness.fr