Nouvelle opportunité manquée pour Ferrari

Les hommes de Maurizio Arrivabene peuvent avoir des regrets à l'issue de ce Grand Prix d'Espagne. En effet, pour une f ois, ils n'avaient pas à devoir courir derrière les deux Mercedes. Mais ils ont payé au prix fort des qualifications en retrait, comme le reconnait le dirigeant de la Scuderia : « Aujourd'hui, nous avions une opportunité et nous n'avons pas su en tirer avantage. Même si en piste, nous avions une voiture rapide, nous avons payé au prix fort nos problèmes des qualifications et qui, à certains endroits du circuit, sont réapparus pendant la course. »

Si Kimi Raikkonen a réussi à finir en seconde positon, il a connu un départ très compliqué, avant de remonter dans la hiérarchie : « J'ai fait un mauvais départ, avec énormément de patinage lorsque j'ai relâché l'embrayage. J'ai réussi à récupérer quelques places lors des premiers virages et ensuite je suis revenu sur Max assez facilement. »

Mais une fois dans les échappements de la Red Bull, le Finlandais n'a jamais été en mesure de le menacer, ni même de le suivre de très près car cela endommageait ses pneumatiques : « La voiture était bonne, la vitesse était bonne mais lorsque vous suivez une autre voiture pendant de nombreux tours, cela n'aide pas les pneumatiques et je manquais d'adhérence et d'appui aérodynamique. Je n'ai jamais pu le menacer dans le dernier virage car il y était vraiment très rapide. C'est un peu décevant lorsque vous êtes si proches et que vous ne gagnez pas mais après un week-end difficile, nous devons nous satisfaire de ce résultat. »

De même, Sebastian Vettel a tenté une stratégie décalée à trois arrêts, qui n'a pas fonctionné non plus alors qu'il visait également la victoire : « Aujourd'hui, nous avions une grosse chance de remporter la course. J'attaquais donc clairement pour la victoire, c'était ce que j'espérais. Mais ça n'a duré que jusqu'à mon dernier arrêt lorsque j'ai réalisé que l'avantage que j'avais, avec des pneumatiques un peu plus frais que les gars devant, n'était quasiment pas là. »

Ainsi la stratégie du pilote allemand n'a fonctionné que pour passer Daniel Ricciardo, qui avait choisi une même stratégie à trois arrêts : « Nous avons décidé de séparer nos stratégies entre les deux voitures : j'ai choisi la stratégie à trois arrêts et j'ai essayé d'attaquer le leader, ce que j'ai réussi. Mais au final, Daniel et moi avons fini derrière ceux à deux arrêts. »

Ferrari va donc devoir travailler pour améliorer son rythme, notamment sur l'exercice du tour de qualifications si elle veut conserver ses espoirs au championnat.