Les évolutions aérodynamiques de Renault ne fonctionnent pas
F1. Malgré des évolutions aérodynamiques importantes sur la RS16, Kevin Magnussen et Jolyon Palmer n’ont pas réussi à signer de meilleur temps que le 17ème ce jeudi à Monaco. « La voiture est pire qu’avant » a même lâché le pilote danois.
Renault n’a pas qu’apporté une évolution moteur (pour Kevin Magnussen et la Red Bull de Daniel Ricciardo seulement) ce week-end à Monaco : l’écurie française a également introduit de multiples évolutions aérodynamiques (sur ses deux monoplaces) testées lors des derniers essais privés de Barcelone.
Hélas, les temps réalisés par les deux pilotes ont été bien en deçà-des attentes. Renault aurait-elle fait marche arrière dans son développement ? Kevin Magnussen le croit : « Cette journée n’a pas été la meilleure pour nous » a confié le pilote danois. « Nous pensions avoir franchi un cap lors des essais de Barcelone mais nous n’avons pas retrouvé la voiture attendue sur ce circuit. La dernière spécification moteur a certainement apporté quelque chose, mais nous avons encore du travail sur les réglages. Il faut aussi que nous trouvions plus d’appui ».
Kevin Magnussen a semblé si mal à l’aise qu’il a tapé le rail à Anthony Noguès lors de la deuxième séance d’essais, un virage qui n’est pas pourtant le plus difficile du tracé. « C’est dommage que la seconde séance ait été écourtée » regrette-t-il. «J’ai tout simplement sous-viré dans le mur. En tournant, je n’avais aucune adhérence » a-t-il déclaré à propos de cet incident. Seule bonne nouvelle de la journée, l'incident restera sans conséquences : « Les données ont montré que je n’allais pas plus vite qu’au tour précédent, c’est donc frustrant. Heureusement, les dommages se limitaient à l’aileron avant, le travail sera donc assez facile pour mon équipe de mécaniciens.»
De l’autre côté du garage, Jolyon Palmer a lui aussi tapé le rail, lors de la séance du matin. La voiture du rookie anglais n’était pas prête à 14h, pour le début de la deuxième séance, si bien qu’il n’a pu disputer que 46 tours ce jeudi, soit environ la moitié du reste du plateau. Il se montre néanmoins optimiste pour le reste du week-end : « Nous avons découvert beaucoup de choses sur la direction vers laquelle nous souhaitons aller avec la voiture et je pense que nous pouvons faire des progrès plutôt importants. »
Le week-end princier ne s’annonce hélas pas sous les meilleurs auspices pour Renault. Si les évolutions introduites ne confirment pas leur potentiel, la suite de la saison pourrait même être très longue pour le constructeur français.
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