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F1. Monaco – Qualifications : Ricciardo coiffe les Mercedes !

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Monaco – Qualifications : Ricciardo coiffe les Mercedes !

F1. Pour la première fois de la saison, une Mercedes ne partira pas en pole position ! Grâce à un châssis superbement équilibré, à une nouvelle version du Power Unit Renault et à son immense talent, Daniel Ricciardo a réalisé le meilleur temps devant les Flèches d’Argent et Sebastian Vettel.

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Ricciardo bat les Mercedes !
© Red Bull / Ricciardo bat les Mercedes !

Avant le début des qualifications, le suspense était plus étendu que prévu. A chaque séance d’essais libres, une monoplace différente (une Mercedes, une Red Bull et une Ferrari) avait signé le meilleur temps. Bien sûr, les deux Mercedes étaient toujours les favorites. Mais lors de la troisième séance d’essais libres, Sebastian Vettel, auteur d’un tour fantastique et premier de la séance, et Daniel Ricciardo, à moins de deux dixièmes, étaient des challengers sérieux. Max Verstappen, qui ne bénéficiait pas du Power Unit Renault amélioré, ainsi que Kimi Räikkönen, avaient semblé plus en retrait. Avant même le début de la séance, on apprenait que le Finlandais écoperait d’une pénalité de cinq places sur la grille après un changement de boîte de vitesses. Les accessits se distribueraient vraisemblablement entre les Toro Rosso et les Force India, étonnamment performantes ce samedi, contrairement aux McLaren et aux Williams.

Tous les pilotes sortaient en pneus ultra-tendres, les fameux pneumatiques violets emmenés pour la première fois par Pirelli. Felipe Nasr n’avait pas encore bouclé un tour, que son samedi s’arrêtait déjà. Le moteur Ferrari de sa Sauber partait en fumée. Le Brésilien n’eut pas le réflexe de s’arrêter rapidement et laissa un peu d’huile sur la piste et notamment à la sortie du tunnel, l’endroit le plus dangereux du circuit. Le drapeau rouge fut par conséquent déployé. Felipe Nasr partira donc en dernière position le lendemain après-midi : la garantie d’un calvaire princier.


En pneus ultra-tendres, la plupart des pilotes décidaient de faire chauffer pendant deux tours leurs pneus. Flashé à 295,8 km/h à la sortie du tunnel, Hamilton s’emparait de la meilleure position avec un 1’14'831, Rosberg suivant à 42 millièmes. A huit minutes de la fin de la séance, Sebastian Vettel améliorait cependant sa performance de la matinée pour devancer les Mercedes avec un 1’14'610.

Du Capitole au Rail tarpéien… Cinq minutes avant la fin de séance, alors qu’il n’était que sur son premier tour lancé, Max Verstappen attaquait trop. Si Daniil Kvyat avait réussi à éviter la correctionnelle à Anthony Noghès quelques minutes plus tôt, Max Verstappen ne put en revanche éviter la correctionnelle et percuta les rails au niveau de la piscine. Le Néerlandais partira donc avant-dernier, ce qui compromet fortement ses chances. Sa victoire lors du précédent Grand Prix, en Espagne, le préserve bien sûr des critiques. Mais voici le jeune prodige déjà descendu de son nuage. Dans le garage, Helmut Marko faisait la moue. La Red Bull est compétitive à Monaco mais l’écurie autrichienne laissait déjà des espoirs en cours de route.


La lutte des places battait son plein dans le bas du classement, en particulier pour les pilotes qui, en raison des deux drapeaux rouges, n’avaient pas pu réaliser encore de temps, à l’image de Fernando Alonso. Les deux Renault et Marcus Ericsson se livraient un duel à distance pour ne pas être éliminés en Q1. A ce jeu-là, Marcus Ericsson et Jolyon Palmer étaient les deux recalés, en compagnie, bien évidemment, des deux Manor, avec Haryanto devançant Wehrlein, sur un circuit de pilotes.

Éliminés en Q1 : Ericsson, Palmer, Haryanto, Wehrlein, Verstappen, Nasr.

Comme en Q1, un grand nombre de pilotes décidaient d’effectuer deux tours de chauffe en début de séance, ce qui occasionnait la sortie de nombreux drapeaux blancs. D’emblée, Lewis Hamilton adressa un message à Nico Rosberg avec un très véloce 1’14'056, soit le record absolu du week-end pour le moment. Mais l’Allemand répondit en fin de séance en devançant de 13 millièmes le temps de son coéquipier.

Un peu plus loin dans le classement, les Toro Rosso affichaient leur forme en sécurisant leur place en Q3 en début de séance. Plus en difficulté, et peut-être atteint au moral par sa pénalité de cinq places sur la grille, Kimi Räikkönen avait même du mal à s’offrir le scalp des taurillons.

Après un tour où il prit de nombreux risques, Romain Grosjean n’arrivait pourtant pas à faire mieux qu’une douzième place. Sa Haas était en progrès par rapport à la course espagnole, mais n’avait sans doute pas le potentiel pour atteindre la Q3, même après l’élimination de Max Verstappen. En manque de compétitivité également, les deux Williams souffraient de nombreux problèmes d’équilibre de leurs monoplaces. Plus en verve, les Force India et les McLaren se livraient une belle lutte pour les rares et chères places en Q3.

Juste avant la fin de la séance, Nico Rosberg revint sur la piste, non pour améliorer sa marque, mais pour vérifier si tout était en ordre sur sa monoplace. Le résident monégasque avait en effet frôlé les rails à la piscine.


On pouvait noter, à la fin de cette Q2, les solides performances des Toro Rosso et des Force India. Fernando Alonso, malgré des problèmes de survirage évidents, réussit à glisser sa McLaren en Q3. Il fallait enfin saluer le coup réussi par Esteban Guttiérez, qui devançait son coéquipier Romain Grosjean le samedi pour la première fois de la saison. Quant à Kevin Magnussen, une enquête des commissaires pour non-respect des feux dans les stands s’ajoutait à la déception de la performance pure.

Détail d’importance : parmi les leaders, seul Daniel Ricciardo avait réalisé son temps en pneus super-tendres. L’Australien s’élancerait donc en pneus super-tendres le lendemain. Une bonne idée avant le départ ? Une arrivée de la pluie, probable en course, remettrait en question de toute manière l’ensemble des stratégies.

Éliminés en Q2 : Bottas, Guttiérez, Button, Massa, Grosjean, Magnussen.

La Q3 avait à peine démarré qu’un nouveau malheur frappait déjà l’infortuné Lewis Hamilton ! Lâché par son unité de puissance, le pilote Mercedes devait être ramené au garage par ses mécaniciens. Une fois encore, la fiabilité du Power Unit Mercedes était au banc des accusés. Les Mercedes, menacées par Red Bull et Ferrari ce week-end, furent sans doute poussées dans leurs retranchements. Mais fort heureusement, tout n’était pas perdu pour Hamilton qui put repartir à six minutes de la fin de la séance.


Très à l’attaque, Daniel Ricciardo signa un tour très impressionnant en 1’13'622. Les Ferrari de Vettel et Räikkönen suivaient à une pleine seconde. Mais pendant ce temps, Nico Rosberg avait les crocs et réalisait le meilleur premier partiel. Le pilote allemand, bien qu’il semblât très à l’aise dans les rues de son enfance, échoua cependant à trois dixièmes de l’Australien, alors en pole provisoire ! Et si Red Bull était en marche pour sa première pole de la saison ? Il restait cependant encore une tentative aux deux hommes…

Le miraculé de la Q3, Lewis Hamilton, voulut mettre toutes les chances de son côté en réalisant deux tours de chauffe. Une fois lancé, l’Anglais réussit le record du premier partiel. Le suspense était à son comble. Mais perdait tout dans le dernier secteur, ne réalisant que le troisième temps ! Son coéquipier Nico Rosberg non plus ne réussit à battre Daniel Ricciardo. Et ce fut donc une Red Bull Renault qui signa une magnifique pole, celle de Daniel Ricciardo après un tour d'anthologie, la première de sa carrière en Formule 1.

Les Ferrari s’étaient finalement montrées incapables de se mêler à la lutte Red Bull-Mercedes. « La voiture est de pire en pire », râlait même Sebastian Vettel à sa radio, très en colère. Kimi Räikkönen était même devancé par un étincelant Nico Hülkenberg, 5ème. 7ème du classement, Carlos Sainz devançait une fois de plus Daniil Kvyat, 9ème.


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