Renault : Magnussen au stand et Palmer coincé en Q1
F1. Les qualifications de l'équipe Renault ont été cauchemardesque à Montréal. Kevin Magnussen, parti à la faute en EL3 n'a pas pu participer aux qualifications et Jolyon Palmer, sur qui tous les espoirs de la marque française reposaient, n'est pas allé plus loin que la Q1.
Le bilan est loin d'être positif chez Renault ou un Frédéric Vasseur faisait la moue des mauvais jours au soir d'une séance de qualifications très décevante pour la firme au losange.
Kevin Magnussen, qui a détruit sa monoplace contre le mur du virage 7 lors des EL3 n'a pas pu participer à la qualification. Son châssis, trop endommagé, doit être changé et ne sera prêt que pour la course : « C’était un choc latéral assez important, abîmant les ailerons, les suspensions, le plancher, mais aussi la boite de vitesses et le châssis. Ce sont les dommages du châssis qui l’ont privé des qualifications et il en utilisera un de secours pour le Grand Prix. Beaucoup de travail nous attend de son côté du garage dans les heures à venir. » confiait Alan Permane, le directeur technique de l'équipe à l’issue des EL3.
De son côté, Magnussen ne pouvait que ronger son frein et être déçu de la tournure des événements : « Que dire ? J’aurais bien évidemment préféré piloter plutôt que regarder les qualifications. J’ai été piégé par les conditions humides ce matin et nous avons vu que les murs sont assez impitoyables. Je suis désolé pour l’équipe qui a désormais beaucoup de travail. Je vais donner tout mon possible en course pour faire amende honorable demain. »
Jolyon Palmer, sur qui reposaient tous les espoirs de Renault en qualifications, n'a pas réussi à redonner le sourire à son équipe en ne dépassant pas la Q1. Il partira 17ème ce soir : « Je suis content de mon tour et du fait que la monoplace est maintenant bien plus à mon goût. Dommage que la piste soit devenue glissante alors qu’il me restait de l’essence pour faire un tour. C’était assez serré et cela ne s’est joué à rien, quinze millièmes de seconde ! Le plus important est que la voiture continue de s’améliorer et c’était le jour et la nuit entre mes réglages d’hier et ceux d’aujourd’hui. »
Assez confiant en sa monoplace, le Britannique ironise même sur son accident lors du départ à Monaco : « Comme il n’y a ni passage clouté ni zébra ici, j’ai vraiment hâte de voir ce qu’il peut arriver demain. »