Course ennuyeuse pour Kimi Raikkonen et Sebastian Vettel
F1. Les pilotes Ferrari n'ont jamais été en mesure de menacer les pilotes Red Bull ou Mercedes. Ils se sont simplement échangés les places au départ, avec Sebastian Vettel terminant devant Kimi Raikkonen.
Ferrari ne parvient pas à réduire l'écart avec Mercedes et est désormais derrière Red Bull, qui lui a repris sa seconde place au championnat Constructeurs. <a href="/f1/actualite/21199-officiel-james-allison-quitte-ferrari-avec-effet-immediat-.html"target="_blank"title="Officiel : James Allison quitte Ferrari avec effet immédiat">Le départ de James Allison, son directeur technique</a>, est ainsi un signe que la patience des dirigeants de Maranello commence à atteindre ses limites et que l'heure des grandes manœuvres est pour bientôt.
Le Grand Prix d'Allemagne n'arrangera rien puisque les deux pilotes ne sont pas parvenus à hisser leur rythme par rapport aux qualifications. Le constat de Kimi Raikkonen était donc sans appel : « < i>Cela a été une course très calme et ennuyeuse, il ne s'est rien passé. Au départ, j'ai eu un peu de patinage et ai perdu une place au profit de Sebastian. Avec des pneus neufs, la voiture se comportait bien mais ensuite je commençais à avoir du survirage et du sous-virage car nous manquions d'adhérence. Dans le dernier relais, nous avons dû faire des économies de carburant. Il n'y avait donc pas grand-chose à faire.</i> »
Quant à Sebastian Vettel, son point d'éclat restera son refus de changer d'effectuer son troisième arrêt lorsque son stand le lui a demandé. L'Allemand a ainsi préféré retarder son dernier passage par les stands afin de minimiser son dernier relais. Mais cette stratégie n'a pas fonctionné : « < i>La décision de passer les tendres à la fin était assez évidente puisque nou disposions d'un train neuf. J'ai décidé de faire quelques tours de plus car je ne voulais pas faire trop de tours avec le dernier train. Avec le recul, c'était peut être un peu trop conservateur car nous aurions eu une chance de mettre davantage de pression sur la voiture devant.</i> »
Mais en terminant à 17 secondes de Nico Rosberg, on se demande bien comment le pilote Ferrari aurait pu davantage menacer son compatriote... Il pourra simplement se consoler en se disant qu'il était au coeur des attentions du public en disputant son premier Grand Prix d'Allemagne pour la Scuderia, rappelant au public allemand une glorieuse collaboration passée.