Un mauvais départ, un embrayage visiblement " inconstant"et une victoire envolée pour Hamilton
F1. Après une des plus belles séances qualificatives de sa carrière, le champion du monde en titre a connu un dimanche bien plus compliqué à Monza. Tout s'est joué au départ avec une impulsion décevante...
C'est un Lewis Hamilton fataliste qui est arrivé aux micros des journalistes dans la foulée du podium. Pour sa 181e course équipée d'un moteur Mercedes, record en la matière, le centre des discussions tourna évidemment autour de son départ raté.
Du haut de sa pole position, l'Anglais est tombé en sixième position en l'espace de 638 mètres ! Mais ses ingénieurs lui ont vraisemblablement donné un mauvais pressentiment : « Bien sûr, la victoire était perdue dés mon départ. Je savais que mes ingénieurs étaient inquiets et nerveux, c'est pourquoi j'avais quand même essayé de les rassurer. »
Ceci étant, le pire arriva malgré tout, dépassé donc par Rosberg, mais aussi par les deux Ferrari, Bottas et Ricciardo : « Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. J'essayerai de comprendre cela plus tard. J'ai tout fait normalement. J'ai procédé exactement comme d'habitude. Je pense que j'ai eu beaucoup de patinage, un peu comme le départ de Nico à Hockenheim. »
Même si Hamilton se refusait à chaud de donner une explication précise, un embrayage capricieux semblerait être la cause de ses maux aujourd'hui : « Nous avons un embrayage assez inconstant. Dans le passé, il était plus facile de bien faire chauffer la température de l'embrayage. Maintenant, c'est moins facile de savoir si l'embrayage va bien fonctionner ou pas. »
Après ce problème, sa course fut quand même sauvée, avec des dépassements sur Bottas, puis sur Ricciardo, avant de passer les deux Ferrari par le biais de sa stratégie à un seul arrêt : « J'ai pu voir Nico s'envoler, après cela, les chances de victoires se réduisaient tour après tour, seconde après seconde. Je savais dès lors que gagner la course ne serait pas possible, mais au moins, j'aurai essayé. C'est dur de dépasser ici. Je suis remonté deuxième : cela était le meilleur résultat que je pouvais faire. »
Aérien le samedi, désabusé le dimanche : tel sera donc le bilan du weekend transalpin de Lewis Hamilton. Heureusement pour lui, il arrivera dans deux semaines à Singapour en leader du championnat du monde pilotes. Un leader certainement revanchard, sur un circuit qui n'avait guère réussi à sa Mercedes. Pour rappel, l'Anglais avait abandonné suite à un problème d'accélérateur alors que Nico Rosberg avait terminé à une bien modeste quatrième place.