Esteban Ocon victime d'une pénalité et de problèmes dans les stands
F1. Singapour n'est pas un circuit qui correspond aux caractéristiques de la Manor. Pascal Wehrlein pouvait donc se satisfaire de finir 16ème, devant Marcus Ericsson, alors qu'Esteban Ocon n'a pas été aidé par les éléments, avec une pénalité et des soucis aux arrêts aux stands. Il n'a donc pas pu faire mieux que 18ème.
Sur un circuit nécessitant autant d'appui aérodynamique que Singapour, Manor ne jouait clairement pas dans son jardin d'enfant et s'attendait à un week-end difficile. Ainsi l'équipe ne fut pas en mesure de se battre pour une place en Q2, contrairement aux courses précédentes.
Néanmoins, Pascal Wehrlein était satisfait d'avoir pu devancer Marcus Ericsson, malgré une voiture clairement moins performante, à l'issue d'une course très difficile : « Ca a clairement été la course la plus difficile de la saison. J'ai attaqué du début à la fin, mais surtout après la mi-course afin de s'assurer de rester devant Ericsson. Etant donnée notre performance pendant le week-end, nous nous attendions pas à avoir le rythme pour le faire. J'ai pu faire 26 tours en ultra-tendres dans le dernier relais. Je devais m'assurer que ça marche et j'ai réussi. Je suis très heureux. »
Pour Esteban Ocon, la course a été beaucoup plus compliquée, dès le départ : « Au départ, j'ai évité les débris de l'accident d'Hulkenberg mais, après ça, j'ai reçu une pénalité pour avoir dépassé sous régime de voiture de sécurité. » Pourtant, le Français estimait qu'il avait déjà dépassé la Sauber de Felipe Nasr avant que le drapeau jaune ne se mette en place.
La situation s'est en plus largement compliquée avec un arrêt aux stands très compliqué : « J'ai observé ma pénalité lors de mon premier arrêt mais l'arrêt a été encore plus problématique à cause d'un problème pour mettre une roue. J'ai perdu tellement de temps et c'était très frustrant parce qu'il n'y a pas grand-chose que je pouvais faire de plus que finir la course. »
Les soucis du Français ne se sont pas arrêtés là puisque son second passage par les stands fut également compliqué : « Il y ensuite eu un second arrêt difficile. C'était difficile d'être si loin. »