Ferrari écarte l'idée d'établir une base en Grande-Bretagne
F1. Piero Ferrari, vice-président du constructeur éponyme, a balayé la possibilité que son équipe se dote d'une base en Angleterre, contrairement à ce que préconise Flavio Briatore.
Depuis le début de la saison 2016 Ferrari n'a clairement pas atteint ses objectifs en terme de résultats. Après un championnat 2015 convaincant avec trois victoires en Grand Prix, la marque au Cheval cabré s'est laissée distancer par Mercedes et rattraper par Red Bull.
L'ancien directeur de Renault F1 Team Flavio Briatore suggérait alors un bouleversement structurel aux responsables du constructeur italien en se dotant d'une structure satellisée de Maranello, siège historique de Ferrari, en terre anglaise où évoluent la plupart des ingénieurs les plus courtisés en Formule 1 : « Ferrari doit absolument avoir une antenne technologique en Grande-Bretagne » affirmait l'homme d'affaires italien en septembre dernier.
Piero Ferrari a depuis souhaité répondre aux critiques en balayant l'hypothèse de l'établissement de structures en dehors des terres natales de l'entreprise. Le copropriétaire de l'équipe transalpine pointe du doigt les problèmes d'ordre organisationnel auxquels seraient confrontés ses hommes dans le cas d'un tel développement.
Le dernier fils d'Enzo Ferrari va même jusqu'à évoquer le soucis d'assurer "l'italianisation" du groupe, comme le rapporte Global Motorsport Media à propos de John Barnard, ancien ingénieur à la tête de la Scuderia : « Mon plus grand regret [...] a été de convaincre mon père de la nécessité de faire appel à un designer étranger. Mais Barnard n'a jamais interagi avec notre culture, c'était une grosse erreur ».