Max Verstappen, trahi par sa boite de vitesse, reconnait son erreur

Lors des qualifications, Max Verstappen avait fait le choix de tenter une stratégie osée, en optant pour les pneus tendres lors de la Q2 alors que tout le reste du plateau (à l'exception des Mercedes) utilisait les gommes super tendres, les plus performantes sur un tour.

Si cela n'a pas favorisé son envol, le Néerlandais espérait se refaire au cours de la course, même s'il savait que le départ ne serait pas forcément aisé à prendre : « Mon départ a été correct. En étant avec les composés les plus durs, je savais que ce serait difficile de s'élancer et de rester devant Seb. J'étais content de mon rythme et je me sentais à l'aise. C'était une belle bataille avec Kimi, que j'ai été heureux de passer. »

La stratégie décalée a pourtant porté ses fruits puisqu'il a été en mesure de revenir sur Nico Rosberg au cours de son second relais : « Je suis sûr que nous étions en mesure de courir avec les Mercedes aujourd'hui mais il est tellement difficile de les dépasser à cause de leur vitesse de pointe en ligne droite. J'ai laissé de l'écart avec Nico sur la fin pour sauver mes pneumatiques et maintenir l'écart avec les Ferrari. »

Mais c'est alors que sa course a été handicapée par une incompréhension pour sa rentrée aux stands pour son deuxième changement de pneumatiques. Le jeune pilote en accepte la responsabilité : « Le problème lors de l'arrêt aux stands vient de mon côté. L'équipe m'a demandé d'attaquer au tour d'avant. J'ai donc pensé que j'allais rentrer. Je me suis arrêté et j'ai réalisé qu'ils n'avaient pas fait l'appel pour que je rentre. »

Cela n'eut cependant pas d'impact sur le résultat final puisque Max Verstappen fut contraint de garer sa Red Bull en bord de piste à cause d'un problème de boite de vitesse : « Peu de temps après être revenu en piste, j'ai entendu un gros bruit venant du moteur. J'ai donc tiré sur l'embrayage. Ils m'ont ensuite demandé de le relâcher de nouveau et de continuer afin d'essayer de trouver ce qu'il se passait. Malheureusement, ils n'ont pas réussi à le résoudre et c'était la fin de ma course. »

La Voiture de Sécurité Virtuelle provoquée par l'arrêt du Néerlandais aura provoqué un dommage collatéral : Daniel Ricciardo. En effet, Nico Rosberg a alors été en mesure de s'arrêter sans perdre de temps et surtout de repasser l'Australien après lui avoir cédé la seconde place au premier virage. L'homme à l'éternel sourire a cependant tenu à ne conserver que le positif : « Je pense que nous étions bien partis pour être deuxième mais la VSC ne nous a pas aidé aujourd'hui. Je ne vais pas être trop déçu. C'est juste trop cool d'être sur le podium ici. »

Cela a permis à Red Bull d'encore augmenter son avance sur Ferrari, qui atteint désormais 53 points alors qu'il ne reste plus que trois courses.