Renault et Force India : deux baquets mais bien plus de prétendants ?

Chaque week-end de Grand prix, jusqu’à la fin de cette saison, sera le théâtre de plusieurs courses dans la course.
Certes, les yeux seront rivés sur la lutte Rosberg/Hamilton pour le titre. Mais d’autres considérations et tractations tout aussi importantes vont avoir lieu dans le même temps.
En signant chez Renault le futur ex-pensionnaire de Force India a provoqué la mise en route d’une réaction en chaîne sur le marché des transferts. On a appris lors de la manche texane que Daniil Kvyat resterait chez Toro Rosso en 2017.
Ce qui resserre le champs des possibilités et ne fait qu’accroître la tension nerveuse pour les baquets restants de milieu et fond de grille.

Il ne reste qu'un baquet vide chez Renault

À ce titre Jolyon Palmer demeure sur la corde raide. Il est en concurrence directe avec Kevin Magnussen son coéquipier actuel, auteur d’un podium en 2014 lors de sa première course en Australie chez McLaren.
N’oublions pas, non plus, le vainqueur du championnat des GP3 Series 2015 en la personne d’Esteban Ocon, soutenu par la filière Mercedes et par Renault, qui pourrait bien trusté la place chez le constructeur au losange.

Le Britannique partageait dans les colonnes « d'Autosport  » ses craintes, il reconnaissait que la suite de sa carrière était en question malgré une deuxième partie de saison plus consistante et son premier point marqué en Malaisie.
« Cela serait plus agréable d’être plus détendu. Il y a toujours de la pression en F1, mais de savoir que votre carrière est sur la corde raide, c’est comme si chaque seconde comptait. »

Cette bataille pour sécuriser le second baquet de la prochaine saison rajoute du piment à cette fin d’année 2016. On a pu, notamment ressentir chez les deux pilotes de la firme d’Enstone comme un regain de vie. Le Danois, à la fin de la course à Austin, s’extasiait en déclarant ne s’être jamais autant amusé cette saison, tandis que Palmer déplorait le manque de consignes en course, le bloquant selon lui derrière Magnussen alors qu'il pouvait lutter plus haut dans le classement.

Jolyon Palmer ne baisse pas encore les bras il tient à montrer le meilleur de ce qu’il est capable de faire. Est-ce que cela sera suffisant pour retenir l’attention, même d’une autre équipe ?
« Je suis toujours prêt à repousser les limites pour montrer le meilleur dont je suis capable et avec un peu de chance cela sera pour Renault, si ce n’est pas le cas je dois montrer le meilleur de moi-même pour d’autres. Il y a beaucoup de choses en jeu. J’espère que ce n’est pas trop tard » finit-il par conclure à « Autosport »

Quel pilote pour épauler Sergio Pérez ?

Dans une autre course à la convoitise, la monoplace délaissée par Nico Hülkenberg chez Force India suscite bien plus que l’intérêt, au vu des résultats très probants de l’écurie indienne, 4ème force sur la grille.
Pascal Wehrlein, protégé de la filière Mercedes, avait reconnu être en pourparlers avec Force India pour 2017.
D’autres noms pouvaient être cités, à l’image d’Esteban Ocon ou encore du jeune pilote Mexicain Alfonso Celis Jr, actuel pilote de développement de la firme indienne.

Mais c’était sans compter sur l’actuel pensionnaire de chez Sauber, Marcus Ericsson, également intéressé par le poste vacant. S'il avait laissé entendre qu'il resterait chez Sauber en 2017, la libération du baquet Force India a déclenché d’autres perspectives à explorer pour le Suédois.
Il se dit prêt à examiner toutes les possibilités : « Je pense encore qu’il est très probable que je reste avec Sauber, mais comme je l’ai dit, je veux être dans la meilleure équipe possible, et Force India semble être très forte actuellement. Il serait idiot de ne pas les considérer parce que nous n’avons pas encore signé de contrat pour l’année prochaine. Nous avons besoin de voir quelles sont les possibilités qui s’offrent. » déclarait le Suédois à « Autosport »

Par ailleurs, si Marcus Ericsson venait à quitter Sauber, cela signerait également la fin du soutien financier de la part des partenaires du Suédois.

Les confirmations de Hulkenberg et Kvyat ont relancé le mercato de la Formule 1. Cela laisse présager des tractations acerbes au sein du paddock pour les trois manches restantes. Les prestations des pilotes en danger ou sous les feux des projecteurs seront doublement scrutées, même si sans aucun doute, d’autres considérations feront pencher la balance d’un côté ou de l’autre.
Cette fin de saison s’annonce peut-être plus inattendue que prévue à plusieurs niveaux, sans compter que l'écurie Williams annoncera ses deux pilotes après l'étape mexicaine.