Vendredi à Interlagos : la Scuderia Ferrari n'était pas dans le bon rythme
F1. Après les pérégrinations et échauffourées vécues lors de la fin de course au Mexique, Kimi Räikkönen et Sebastian Vettel se sont élancés dans ce début de week-end brésilien de manière discrète, en pointant au-delà de la sixième place.
Les deux pilotes Ferrari ont retrouvé un circuit qu’ils affectionnent pour y avoir été sacrés champion du monde tous les deux : en 2007 pour le Finlandais et en 2012 pour l’Allemand. Mais ce vendredi, c’était plutôt grise mine.
Sebastian Vettel – 9ème et 7ème temps – qui a frisé la correctionnelle lors des FP1 semblait être reparti du bon pied pour donner et tirer le meilleur parti de sa monoplace. Même si cela s’est finalement avéré compliqué, avec des difficultés pour trouver le bon rythme. I
Il déclara à propos de cette journée : « Je pense que c’était une journée délicate. La piste était très glissante et la température élevée. Je pense que tout le monde était aux prises avec les pneus. C’était un peu difficile de trouver le bon rythme. Les longs relais étaient un peu mieux pour nous. Je n’ai pas vu ce que les autres faisaient, mais je me sentais plus confiant au file des tours et du temps passé dans la voiture. Au final nous avons essayé beaucoup de choses, et maintenant nous devons déterminer ce qui est le mieux. Vers la fin de la journée, cela semblait plus calme et j’ai trouvé du rythme, ce qui n’était pas le cas sur les relais courts et les tours rapides. Je n’étais donc pas très heureux. »
Néanmoins, l’Allemand a tenté de se rassurer : « Les bonnes nouvelles du jour sont que les écarts sont proches. Bien sûr les Mercedes, comme prévu, sont devant mais autrement si les choses restent en état, c’est de bonne augure. »
Son homologue, Kimi Räikkonen – 10ème et 8ème temps – a connu des problèmes de freins en fin de deuxième session. Il raconta sa journée : « C’était un vendredi assez normal, nous avons essayé différentes choses dans l’optique de les améliorer demain. C’était un peu difficile de trouver le bon équilibre. Les réglages ne sont pas encore idéals, mais nous allons dans la bonne direction. Je n’ai fait que quelques tours avec les softs. Ils se comportaient assez bien et évidemment ils ont la meilleure adhérence. Malheureusement à la fin de la deuxième séance, nous avons eu un problème avec une visière qui a obstrué le conduit de refroidissement. Les freins ont donc surchauffé et j’ai dû m’arrêter. »
À l'image du Grand Prix du Mexique, les Ferrari sont en délicatesse avec le comportement de leurs monoplaces et sont devancées par les Red Bull et les Williams, ce qui n'est pas forcément un présage pour la suite du week-end.
