Bilan 2016 - Renault : Un retour difficile mais des ambitions pour 2017

<b>Les chiffres importants</b>

Place au classement constructeur : 9ème
Pole : 0
Victoire : 0
Podium : 0
Points : 8
Meilleur résultat : 7ème (Magnussen: Russie)
Meilleure qualification : 12ème (Magnussen : Belgique)

<b>Un retour dans la discipline sur les cendres de l’équipe Lotus </b>

Le retour de Renault dans la discipline reine aura été assez difficile en cette saison /f1/actualite/21627-bilan-de-la-saison-2016-votez-pour-votre-top-10-.html. L’écurie a été fortement handicapée par une monoplace dépassée. Rappelons que le rachat de l’équipe Lotus avait été officialisé seulement au mois de décembre de l'année précédente. Ce qui n’aura pas permis de concevoir un nouveau châssis efficace ! Les hommes d’Enstone ont donc dû disputer toute la saison sur une voiture qui n’était en réalité qu’un châssis Lotus de 2015 réadapté au moteur Renault. Une voiture qui datait elle-même du début de saison 2015. Là aussi pour des raisons financières, très peu de développements avaient été effectués sur la machine. En partant de ce constat, le constructeur avait donc du pain sur la planche ! Il a fallu d'emblée débuter la saison en apportant des ajustements au châssis, pour tenter de masquer le mal.

Malgré la septième place de Kevin Magnussen en Russie, la marque au Losange s’est donc tournée vers le travail sur le projet 2017. Une tâche notamment concentrée sur l’amélioration du moteur, qui aura porté ses fruits, rendu visible par les progrès vus sur la Red Bull, badgée par le moteur français. Du côté du département châssis à Enstone Frédéric Vasseur aura œuvré pour remettre l’usine à niveau et démarrer un recrutement massif qui s’effectuera sur plusieurs années. En piste, cette saison /f1/actualite/21627-bilan-de-la-saison-2016-votez-pour-votre-top-10-.html se termina avec trois top 10: outre la septième place de Sotchi, une dixième place à Singapour ainsi qu’une autre dixième place en Malaisie sont à recenser, la dernière arrivée dans les points étant pour Jolyon Palmer. Ces huit points sont synonymes d’une neuvième place au classement constructeur, (seulement) devant Sauber et Manor.

<b>Magnussen performant en course, Palmer n'a pas à rougir de la comparaison</b>

Le fils de Jan n’avait intégré l’équipe qu’assez tard suite aux difficultés rencontrées par Pastor Maldonado avec ses sponsors. Le Danois débarqua alors comme leader désigné de l’équipe puisque de l’autre côté du garage Jolyon Palmer faisait ses débuts dans la discipline. C’est durant le Grand Prix de Russie que Kévin Magnussen signa son meilleur résultat de l’année avec une septième place et six points au compteur.

A la trêve estivale il resta le leader comptable de son équipe ;mais il ne domina alors plus son coéquipier autant que prévu. Lors du Grand Prix de Belgique, Magnussen subissait un terrible accident dans le Raidillon, qui restera une des images forte de la saison.
Indemne, il continua son chemin et marqua un autre point à Singapour. Bilan de la saison : Kévin Magnussen termine 16ème du championnat pilote, deux rangs devant son coéquipier. Mais il est battu 11 à 10 dans le match des qualifications ! Le Nordique marqua tout de même sept points qui sauvèrent les apparences pour Renault au classement des constructeurs.
Association par la force des choses, les dirigeants de la marque Française ont quand même proposé un contrat d’un an au Danois.Voulant assurer son avenir à long terme Magnussen déclina l'offre pour Haas et un contrat de deux ans.<blockquote class="twitter-tweet"data-lang="fr"><p lang="en"dir="ltr">Here it is ladies &gents, the <a href="https://twitter.com/RenaultSportF1">@RenaultSportF1</a>class of /f1/actualite/21627-bilan-de-la-saison-2016-votez-pour-votre-top-10-.html. It's been a hell of a ride! <a href="https://t.co/21OICrzX4r">pic.twitter.com/21OICrzX4r</a></p>— Renault Sport F1 (@RenaultSportF1) <a href="https://twitter.com/RenaultSportF1/status/802849017256243200">27 novembre /f1/actualite/21627-bilan-de-la-saison-2016-votez-pour-votre-top-10-.html</a></blockquote>
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Jolyon Palmer débutait quant à lui cette année sa première saison en Formule 1 après une année au poste de troisième pilote, et quelques séances d’essais libres pour le compte de l’équipe Lotus. Le champion GP2 2014 avait d’ailleurs signé son contrat avec l’accord de Renault alors en phase de rachat du team d’Enstone.
Ses grands débuts en piste furent corrects. En Australie, il mettait à mal son équipier en qualifications et terminait à la porte des points dès son premier Grand Prix. Malheureusement pour l’Anglais, les choses se corsèrent par la suite, avec notamment deux abandons consécutifs, dont cet accident évitable sous régime de voiture de sécurité sous la pluie.

La deuxième partie de saison du Britannique est toutefois à signaler. Il marqua son premier point en Malaisie et progressa surtout en régularité en fin de saison. Pour preuve, le match sur la piste en course face à Magnussen se termine sur un score parfaitement équilibre : 6-6.
Palmer devra quand même profiter de 2017 pour progresser pour et s'imposer à Enstone, qui sera peut-être une place disputée si Renault aborde bien la nouvelle réglementation.

<b>Un gros travail déjà effectué pour 2017</b>

Renault a vite tourné ses forces et ses ressources vers les préparatifs en vue de 2017 pendant cette année déjà annoncé à l'avance comme une saison de "transition". Il faut souhaiter pour le staff d'Enstone que le virage de cette nouvelle réglementation sera bien abordé pour espérer d'un bond en avant dans la hiérarchie.
Concernant le moteur les équipes de Viry-Châtillon partiront d'une page blanche pour concevoir une unité de puissance qui délivrera une performance satisfaisante autant pour l'écurie que pour ses partenaires Red Bull et Toro Rosso.
Cette nouvelle saison sera une aussi l'occasion de continuer l'amélioration de l'usine britannique afin d'être en mesure de se battre avec ses concurrents constructeurs.La vague de recrutement massif se poursuivra pour constituer un effectif cohérent et complet, défectueux après des années d’amaigrissements pendant la période Lotus. Il faudra aussi voir l'impact du recrutement de Nico Hülkenberg sur l'équipe, qui voit en lui un leader essentiel pour franchir un cap.

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