Warning: Undefined array key "session_id" in /home/maro1589/public_html/article.php on line 252
F1. Bilan 2016 - Red Bull : Une saison solide et deux victoires enlevées à Mercedes

Faites partie de l'équipe

Nous privilégions la qualité et l'expérience de lecture. Bénéficiez de nos contenus premiums et d'une expérience plus rapide et sans publicités.

Voir les avantagesDécouvrir les abonnements
Sans engagement
A partir de 4€ / mois

Bilan 2016 - Red Bull : Une saison solide et deux victoires enlevées à Mercedes

F1. Si l'échange Kvyat-Verstappen après la Russie a suscité questions et réactions, les regards se sont vite tournés vers le jeune néerlandais. L'équipe autrichienne a engrangé résultats et gros points pour décrocher la place de vice-championne des constructeurs. Le tout grâce -notamment- à une forte dynamique d'équipe entre ses pilotes.

Logo Mi mini
Rédigé par Par
Un doublé inespéré à Sepang qui a consacré un travail de longue haleine
© Red Bull / Un doublé inespéré à Sepang qui a consacré un travail de longue haleine

Les chiffres importants

Place au classement Constructeurs : 2ème
Podiums : 16
Points : 468
Meilleur résultat : 1er (Verstappen : Espagne / Ricciardo : Malaisie)
Meilleure qualification : 1er (Ricciardo : Monaco)

Des débuts tonitruants marqués par le coup de fouet Espagnol

Suite aux quatre premiers Grands Prix, il était difficile de voir la RB12 concurrencer la W07 et la SF16-H : seul Ricciardo marquait par sa régularité. De l'autre côté du garage la tension était palpable. Tel un épisode de Game of Thrones, Helmut Marko coupa la tête à Kyvat, afin de promouvoir la pépite Verstappen, en couveuse au sein de Toro Rosso.

En Espagne, Red Bull repartait donc sur de nouvelles bases. Max Verstappen réalisait d'emblée de très bonnes qualifications en se plaçant derrière Ricciardo mais devant les deux Ferrari. La course du lendemain resta quant à elle dans l'Histoire de la Formule 1 : Max Verstappen est devenu le plus jeune vainqueur de la discipline à 18 ans, 7 mois et 15 jours ! Malmené par sa stratégie et une crevaison en fin d'épreuve, le plus dur était néanmoins à venir pour Ricciardo. En pole à Monaco, il se retrouva dépourvu par la faute d'une incompréhension avec ses mécaniciens, qui n'étaient pas là pour l'accueillir lors de son dernier arrêt. Malgré la deuxième place, la pilule fut dure à digérer. Son seul motif de consolation pouvait alors être la course chaotique de Verstappen, terminée dans le rail.

La tournée européenne fut synonyme de retour aux affaires pour la marque au taureau. Bel et bien dans le rythme, Verstappen obtenait deux podiums, à Spielberg et à Silverstone, à chaque fois une deuxième place.
Dans la foulée de la troisième place de Ricciardo à Budapest, les deux monoplaces bleues et jaune poussaient Rosberg en dehors du podium à Hockenheim, en obtenant le premier double podium de 2016 pour l'équipe basée à Milton Keynes.

Fait important, Red Bull reprenait par la même occasion la précieuse deuxième place du classement constructeurs à Ferrari. La phase ascendante de la marque autrichienne se poursuivit jusqu'en Malaisie où un inespéré doublé au sommet a été obtenu. Cette fois, c'était Daniel Ricciardo qui recevait les honneurs de la victoire. Le "blaireau à miel" ("honey badger" en version originale) avait su pour cela mater Verstappen au prix d'une manœuvre musclée, avant de récupérer la première place après la casse moteur d'Hamilton.

Toujours régulières, la fin de saison a permis à Red Bull de décrocher quatre autres podiums et à Verstappen de démontrer tout son talent sous la pluie d'Interlagos, avec une troisième place qui fera date.

Roulette russe, tornade néerlandaise et tradition australienne

Rendons à César ce qui est à César. S'il n'a couru sous les couleurs de la maison mère que lors des quatre premiers Grand Prix, Daniil Kvyat n'a pas commis que des erreurs. Obligé d'abandonner sur la ligne de départ à Melbourne, il arriva remonté comme un coucou à Bahreïn mais les qualifications furent à nouveau un échec (15ème). Il se rattrapa en course (7ème) pendant que Ricciardo échouait à la porte du podium. Malgré une troisième place glanée à Shanghai, le Russe succomba à deux départs polémiques, en Chine et surtout en Russie. Le deuxième cas lui fut fatal, en percutant deux fois en deux virages la Ferrari de Vettel. En envoyant (encore) l'Allemand de la Scuderia au tapis, les dirigeants de Red Bull prirent la décision, très sévère et discutable, de le remettre dans le baquet de la Toro Rosso et de promouvoir Max Verstappen.

La promotion a surpris tout le monde, mais Max Verstappen était bien dans la Red Bull dès le vendredi lors du Grand Prix d'Espagne, avec le succès que l'on connait. Rapidement, il trouva ses marques dans la RB12 et concurrençait Ricciardo en qualifications et en course mais le Wallabie maintenait quand même un petit avantage.

Arrivé à Spa, le Grand Prix de Belgique fut une première épreuve pour lui et la pression eu raison de son talent. Le jeune Néerlandais suscitait l'engouement des foules et de ses compatriotes, venus en masse aux abords de la piste spadoise. Qualifié deuxième, il se loupa au départ et tenta une plongée à la limite, à la corde de l'épingle de la Source. À trois de front avec les Ferrari, les protagonistes se touchèrent mais l'incident passa pour un fait de course. Le discours fut différent lorsqu'au prix de changements de trajectoires, à pleine charge et en phase de freinage, il mit en danger son intégrité et celle de Kimi Raïkkönen a plus de 300km/h dans la ligne droite de Kemmel.
Il répéta cette manœuvre, qu'il avait déjà utilisé en Hongrie, au Japon, contre Hamilton et cette fois les instances de la FIA réagissaient enfin. Une règle fut ajoutée, appelée "règle Verstappen", qui statua que tout changement de trajectoire en phase de freinage devenait interdit, sous peine d'une sanction. Et paradoxalement, c'est Vettel qui en fit les frais au Grand Prix du Mexique fin octobre, lors d'une lutte à couteaux tirés... face aux pilotes Red Bull.

Après une saison 2015 ardue, au terme de laquelle il termina derrière Kvyat, Ricciardo devait quant à lui inverser la tendance cette année. Dès lors, il confirma sa forme en faisant preuve de régularité en terminant régulièrement proche du podium. L'arrivée de Max Verstappen ne changea que peu de choses. Passé tout prés de la victoire, son visage sur le podium de la Principauté ne laissait exceptionnellement place à aucun sourire ni à aucune joie après l'énorme erreur de son équipe en course.
Toutefois, ces épreuves ont renforcé son caractère et l'Australien démontrait toute sa volonté lors de la tournée européenne, enchaînant trois podiums en Hongrie, en Allemagne et en Belgique. Obligé de subir en Italie en raison d'un bloc Renault moins puissant, le natif de Perth a rendu sa fin de course palpitante à Singapour, en revenant comme un avion dans les rétroviseurs de Nico Rosberg pour finalement s'incliner pour 488 millièmes.

Daniel Ricciardo décrocha finalement sa récompense en Malaisie, qui venait s'ajouter aux trois autres courses récoltées en 2014. Très heureux, il offrait à la Formule 1 son podium le plus festif. Après avoir bu le champagne dans sa chaussure -le fameux "Shoey", il proposa à Max Verstappen, Nico Rosberg et même Mark Webber -venu interviewer les pilotes à chaud, d'en faire de même.

En ayant bouclé l'intégralité des courses cette saison, Daniel Ricciardo peut en tout cas se vanter d'une régularité exemplaire. L'Australien n'a en tout cas pas perdu son sens de la mise en scène, comme à travers cette vidéo festive, parfaitement de saison !


Un prétendant crédible pour les deux titres en 2017 ?

Au cours de cette saison, Christian Horner n'a cessé de répéter que ses deux pilotes roulaient pour l'équipe. Les observateurs lui donneront raison, la dynamique en place chez Red Bull et la synergie entre Ricciardo et Verstappen tire l'équipe vers le haut. L'Australien et le Néerlandais sont pour l'instant dans une concurrence saine, l'absence de lutte pour le titre aidant, et les deux hommes s'entendent bien. Le remplacement de Kvyat par Verstappen a réveillé Ricciardo qui aurait pu dominer aisément le Russe s'il était resté dans sa dynamique de début de saison au sein de l'équipe autrichienne. D'un autre côté Verstappen a pu se faire les dents auprès d'un pilote talentueux et relativement jeune (27 ans depuis le 1er juillet) dans une équipe du haut du plateau, ce qui est le but premier de la filière Red Bull.
On attend dés lors une belle saison de la part de Red Bull pour 2017. Les victoires sont attendues en plus grand nombre, et pourquoi pas une lutte pour le titre. L'occasion de faire émerger pour de bon ce duo de pilotes pétillant, l'un des plus attrayants du plateau actuel !
Reste à savoir si Adrian Newey saura faire naître de sa planche à dessin une RB13 victorieuse, comme il a pu le faire entre 2009 et 2013. La motivation semble en tout cas déjà au rendez-vous !



Votre avis

Vous avez déjà un compte ? Me connecter

Merci de choisir un pseudo.
Votre email est obligatoire pour valider votre commentaire.
Commentaire en attente de publication. Un email vous a été envoyé.
Le formulaire n'est pas valide.

Un e-mail de vérification vous sera envoyé avant la publication de votre commentaire.

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages
Sans engagement, à partir de 4€ / mois

Breaking news

Ne ratez plus aucune "breaking news" grâce à la nouvelle newsletter Motors Inside. Recevez dans la minute les infos importantes.

Un lien de vérification vous sera envoyé.
Merci de renseigner votre adresse e-mail.
Haut