Le serpent de mer des pneus tendres refait surface à Monaco
F1. Chaque année depuis que Pirelli est revenu en Formule 1 en tant que fournisseur pneumatique exclusif, la question du niveau de performance des gommes allouées pour le Grand Prix de Monaco est posée dans le paddock.
La question des pneumatiques fourni par Pirelli pour le Grand Prix de Monaco est un vieux serpent de mer qui arpente les allées du paddock de la Principauté.
En marge de l'épreuve, les pilotes Felipe Massa et Daniel Ricciardo sont ainsi montés une fois de plus au créneau pour réclamer au manufacturier italien des gommes adaptées aux tracés urbains, très peu abrasifs pour les pneus, tel que celui de Monte-Carlo.
Le pilote Williams part du principe qu'il faudrait que l'ensemble des pilotes du plateau soient contraints d'effectuer au moins un second arrêt aux stands contre un unique arrêt attendu ce dimanche comme les précédentes éditions sur le Rocher jugeant l'exercice ainsi « beaucoup trop facile » et surtout trop prévisible dans les stratégies de course.
Quant au pilote australien de chez Red Bull Racing, il suggère au fournisseur transalpin d'approvisionner les équipes en pneus "super ultra tendre" pour mettre un terme à la question malgré le fait qu'il concède que la réglementation 2017 permettra de substantiels gains de temps sur la piste : « Oui, je m'attends à ce que nous soyons sous les 1m et 12s ».
Par ailleurs, la liste des pneus alloués par Pirelli pour chaque équipe soulignerait le caractère presque anecdotique des composés à flanc jaune et rouge également livrés à Monaco.
ICYMI here's the full list of #Fit4F1 shoes available for the #MonacoGP.
— Pirelli Motorsport (@pirellisport) 25 mai 2017
More info at: https://t.co/H8gis5XK5lpic.twitter.com/hxozgFmene
Rappelons que la gamme de pneus ultra tendres à flanc violet a été introduite l'année dernière par Pirelli, justement au Grand Prix de Monaco, afin d'offrir aux pilotes des pneus suffisamment compétitifs sur ce genre de terrain de jeu. Cela n'empêchait déjà pas à l'époque Lewis Hamilton de réclamer des pneus « ultra ultra ultra ultra tendres » pour pouvoir s'exprimer pleinement en Principauté. Toujours est-il qu'un an plus tard, ses doléances en la matière n'ont toujours pas abouti.
De notre envoyé spécial à Monaco