Renault songerait à recréer le duo Hulkenberg/Pérez en 2018
F1. L’écurie Renault envisage sérieusement de s’offrir les services de Sergio Pérez (Force India) pour remplacer le peu performant Jolyon Palmer en vue de la saison 2018.
Alors que la saison est loin d’être terminée, Renault s’active déjà pour trouver un remplacent à Jolyon Palmer pour la saison 2018. Selon le journal sportif L’Equipe, des discussions ont commencé entre l’écurie française et le Mexicain Sergio Pérez actuel fer de lance de Force India.
Il n’est pas question, pour le moment, pour Pérez de quitter son équipe en cours de saison puisque les résultats sont au rendez-vous depuis le début de l'année avec une série de cinq courses dans les points qui a pris fin ce week-end à Monaco. Mais la tentation d'un recrutement par une écurie constructeur serait forte pour le natif de Guadalajara qui avait quelque peut rater son passage chez McLaren en 2013. Si le transfert devrait avoir lieu ce serait bel et bien pour la saison prochaine, même si la place de Palmer est de plus en plus menacée au fur et à mesure que la saison avance.
Le principal obstacle pour Renault est que Pérez, qui fût membre de la Ferrari Driver Academy, espère qu’en cas d’hypothétique départ à la retraite de Kimi Raikkonen en fin d’année il sera choisi comme remplacent du Finlandais.
Si les discussions venaient à aboutir, Renault reconstituerait le duo Nico Hulkenberg/Sergio Pérez qui a officié avec succès de 2014 à 2016 chez Force India. Rappelons que Pérez avait déjà entamé de sérieuses discussions avec la structure d’Enstone pour 2017, lui qui souhaitait et souhaite toujours, rejoindre un constructeur, mais sans succès.
Cyril Abitboul, directeur de l’écurie Renault a répondu à Monaco a des journalistes en mettant la pression sur Palmer : « Nous devons avoir des résultats. Nico Hulkenberg montre que la voiture est suffisamment bonne pour être dans les dix premiers, et marquer des points. Jolyon devra également contribuer. Nous le soutenons énormément. Mais nous sommes dans un environnement ultra-compétitif et tous sont soumis à la pression du résultat. Pour l'instant, c'est à nous de lui donner les conditions optimales de travail. Nous nous donnerons le temps d'analyser la situation. »