La bataille Hamilton/Vettel se poursuit en dehors de la piste
F1. Cela restera comme l'image du week-end, voire de l'année : Lewis Hamilton et Sebastian Vettel se sont rentrés dedans juste avant un restart. La bataille en piste s'est transformée en bataille dans les médias.
Jusqu'à présent, nous avions eu une entente cordiale entre Sebastian Vettel et Lewis Hamilton, qui se retrouvent pour la première fois en confrontation directe pour le titre de champion du monde. En Espagne, nous avions eu une première passe d'arme virile mais correcte entre les deux hommes, à l'avantage du Britannique.
Mais les choses sont passés à tout autre niveau à Bakou. En cause, l'accrochage entre les deux pilotes alors que la voiture de sécurité allait de nouveau s'effacer. Lewis Hamilton est alors apparu très lent et Sebastian Vettel ne fut alors pas en mesure d'éviter l'accrochage. En signe de protestation, le pilote Ferrari se porta à la hauteur de son rival et les deux hommes s'accrochèrent.
💥The moment when two title rivals collided #AzerbaijanGP 🇦🇿#F1pic.twitter.com/0zT8BI4w1U
— Formula 1 (@F1) 25 juin 2017
Les commissaires de course ont alors décidé que le pilote Ferrari avait effectué une manœuvre dangereuse et l'ont condamné à une pénalité de dix secondes.
Évidemment, Sebastian Vettel estimait être dans son bon droit et que les deux pilotes auraient dû subir une pénalité puisque deux erreurs ont été commises : « En ce qui concerne ce qu'il s'est passé lors du restart derrière la voiture de sécurité, je ne sais pas pourquoi j'ai été pénalisé et pas Lewis. C'est décevant car nous aurions pu avoir un meilleur résultat. Je n'ai pas de problèmes avec Lewis mais je pense que ce qu'il a fait en piste n'était pas correct. Maintenant la décision a été prise mais, dans un épisode comme celui-ci, je pense toujours que si vous donnez une pénalité à l'un, l'autre devrait également être pénalisé. »
Sans surprise, la réaction est toute autre dans l'autre camps et Lewis Hamilton n'hésite pas à en appeler aux futurs champions de la discipline pour défendre sa cause : « Je n'ai clairement pas freiné exprès sur Sebastian. Je contrôlais mon rythme sous voiture de sécurité. Comme à chaque restart j'ai ralenti au même endroit, à l'entrée du virage 15. A ce moment-là, c'est à moi de dicter le rythme et j'ai ensuite senti un coup à l'arrière. Ce n'était pas le problème pour moi : tout le monde a clairement vu ce qu'il s'est passé derrière. Tous les enfants nous regardent, en tant que champions, pour donner l'exemple et ce n'était pas un comportement que vous attendez d'un multiple champion du monde. S'il veut prouver qu'il est un homme, il doit le faire en dehors de la piste. Piloter comme cela est dangereux. »
La guerre est donc désormais déclarée et la bataille en piste et en dehors devrait être épique d'ici à la fin de la saison.