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F1. Un Alonso "loyal "prêt à rester chez Mclaren : le point sur un grand jeu de dominos

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Un Alonso "loyal "prêt à rester chez Mclaren : le point sur un grand jeu de dominos

F1. Le deuxième passage de Fernando Alonso à Woking peut se prolonger à la lumière de cette décision. Mais dans les tractations actuelles, il convient de ne pas tomber dans un blocage irrémédiable, notamment avec Toro Rosso... et Honda !

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En attendant une possible union, les deux motorhomes étaient voisins le week-end dernier à Monza
© Motors Inside / En attendant une possible union, les deux motorhomes étaient voisins le week-end dernier à Monza

La lutte pour les deux titres n'a pas été le seul sujet important du dernier week-end en Italie. Dans le paddock, beaucoup d'agitation se faisait autour du motorhome Mclaren. La saison avance et les choses s’accélèrent : le divorce entre Mclaren et Honda n'est plus qu'un <a href="/f1/actualite/22244-mclaren-honda-ou-mclaren-renault-en-2018-lheure-du-choix-arrive-pour-zak-brown.html"target="_blank"title="">secret de polichinelle.</a>

<b>"Donner une chance à Mclaren"</b>
Tout du moins le désir d'en arriver là pour la partie basée à Woking. Et de l'un de ses deux pilotes. L'Espagnol connait très bien le succès ancien ou récent du moteur Renault, à qui Mclaren fait les yeux doux.

« Nous savons ce que peut apporter un moteur Renault. Red Bull a réalisé cinq ou six podiums consécutifs cette saison » a admis Alonso dans le paddock à Monza.
Dans le même temps, il rappelle sa fidélité à l'équipe Mclaren, qui lui a ouvert les bras après son départ de Ferrari en 2014. Une façon de botter en touche la tentation Williams ou un départ vers l'Indycar dés la prochaine saison.

« En tant que pilote, je peux choisir plus ou moins là où je veux aller. Mais je veux être loyal à l'équipe. Je leur donnerai une chance ensemble, nous avons enduré des temps difficiles. 
Ils veulent encore gagner. Comme membre de cette équipe, je veux cela aussi ! »

Pour cela, une première officialisation doit avoir lieu. Celle du divorce entre Mclaren et Honda, avant un départ vers le motoriste de Viry-Châtillon. À ce propos, Fernando Alonso est optimiste sur l'issue du deal. L'ancien pilote Renault se basera sur la décision de son écurie actuelle pour acter son choix de 2018, aussi rapide soit-elle.

« Cette semaine est importante pour Mclaren. Heureusement, nous saurons avant Singapour ;à partir de là, nous pourrons faire des commentaires. J'attends leur décision avant de prendre la mienne. »

À titre collectif, le choix est tout aussi clair. « Mclaren a toujours atteint ses objectifs. Honda n'a jamais atteint les siens » poursuit Éric Boulier, en écho au raisonnement ici présenté. La patience de Mclaren a dépassée ses limites, comme le montre également Yusuke Hasegawa, responsable du projet F1 à Sakura.
« J'essaie encore d'obtenir de la performance supplémentaire pour les convaincre de rester. Mais je suis sûr que ce ne sera pas assez... »

Histoire d'enfoncer le clou, Zak Brown affirmait la chose suivante devant les journalistes présents en Italie : «  Une fois que le domino principal tombera, tout se mettra alors en place », en faisant référence à l'accord tripartite Mclaren-Honda-Toro Rosso (Ref Bull). Preuve que l'écurie octuple championne des constructeurs est déjà inscrit dans son prochain chapitre.

<b>Toro Rosso et Honda ont la clé</b>

Ce domino est bien à deux faces.
Alors que Mclaren va s'asseoir sur un partenariat exclusif à 100 millions d'euros avec Honda, Renault doit céder Toro Rosso dans un échange de moteurs avec l'écurie anglaise. Car le Losange n'est pas en mesure de fournir une quatrième équipe.

Heureusement, comme l'affirme Alain Prost, conseiller spécial de l'écurie d'usine : « Nous sommes prêts. Mais premièrement, Toro Rosso, Mclaren et Honda doivent se mettre d'accord.  »
En tout cas, ce ne sera pas la grande soeur Red Bull qui fera pression sur Faenza. Christian Horner ne mettra pas son veto à l'opération.

Attention quand même ! Red Bull ne veut pas perdre au change. A la tête des négociations, Helmut Marko demanderait pour Toro Rosso une contribution similaire de 100 millions d'euros de la part du motoriste Honda.

Après un premier refus du principal intéressé, les négociations se sont ré-ouvertes, par l'appui de Ross Brawn et Jean Todt. Sachant qu'un départ pur et simple de Honda de la Formule 1 n'est pas la solution préconisée. Le président de la FIA est dés lors intervenu à son tour dans la danse, en déclarant ce samedi « aider pour faire en sorte que tout le monde reste impliqué dans la catégorie », si besoin est.

Le blocage serait en fait plus du côté de Honda, qui ne veut pas se laisser faire. Alors que Toro Rosso avait fixé une première deadline ce week-end en Italie, <u>l'opération patine autour de l'accord financier. </u>Et il n'est pas dit que Toro Rosso craque en premier, d'autant que le team qui pourrait aussi perdre Carlos Sainz dans l'affaire. Renault veut récupérer l'espagnol en "compensation"de la perte de l'une de ses équipes clientes...

Et chez Honda, aucune envie de quitter McLaren. Le désaveu serait terrible au pays du Soleil Levant que d'être ainsi délaissé sur le bord de la route : il y a un honneur à sortir par le haut de ces négociations. Au moins, cette transaction pourrait constituer un test pour Red Bull, qui ferait ainsi une évaluation du potentiel à long terme de Honda. Une revanche pourrait ainsi être prise sur le présent, si les résultats suivent bien entendu. Ce qui donnerait « une option » à Red Bull de s'émanciper de Renault, après être passé tout près du divorce fin 2015.

<b>Et si le timing n'était pas le bon ?</b>

Mclaren est déterminé à pousser le premier domino pour que tout s'enchaîne. Mais le pire est que rien ne dit que le moteur de Renault en 2018 soit un de ceux qui jouera la gagne, n'en déplaise à Alonso.
«  Je voudrais souligner le fait que nous ne nous attendons pas forcément de produire un moteur gagnant aussi tôt que l'année prochaine. » admet prudemment Alain Prost. « Pour un pilote de la stature de Fernando Alonso, cela peut être un problème. »

Espérons au moins que celui-ci soit fiable ! Cinq abandons sur les six pilotes propulsés par Renault ont quand même été recensés cette saison.

De plus, Honda peut très bien remonter la pente. Aidé par des consultants extérieurs venant de chez Ilmor ou Mercedes, le moteur japonais, totalement repensé à l'intersaison, a quand même effectué quelques progrès depuis le coup d'envoi à Melbourne. Mais le point de départ est de tellement loin...

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