Officiel : TF1 diffusera quatre Grand Prix à compter de 2018, dont ceux de France et de Monaco !
F1. Diffuseur hexagonal officiel de la Formule 1 jusqu'à la fin 2012, TF1 reviendra dès la saison prochaine sur les grilles de quatre manches du championnat du monde 2018, dont le Grand Prix de France !
Si l'on sait depuis plusieurs mois que le groupe Canal+ avait acquis les droits de diffusion des trois prochaines saisons du championnat du monde de Formule 1, une interrogation demeurait néanmoins sur le futur Grand Prix de France.
Il était certain que les chaînes du groupe Vivendi ne diffuserait pas la course qui fait son grand retour sur le circuit Paul-Ricard, pour le mois de juin 2018. Pas même sa principale chaîne gratuite, C8 ;qui était cette année co-diffuseur du Grand Prix de Monaco avec Canal+. En effet, la loi impose que le Grand Prix de France soit diffusé avec un accès gratuit pour l'ensemble de la population française. Ceci étant, le groupe de Vincent Bolloré n'a acquis, pour les saisons 2018 à 2020, que les droits de retransmission pour une chaîne payante.
Léger changement de politique pour la F1
Dès lors, deux sociétés audiovisuelles étaient en course pour remporter les droits sur le Grand Prix de France, ainsi que trois autres épreuves du calendrier 2018, 2019 et 2020 : TF1 et le groupe public France Télévisions.
C'est par l'intermédiaire de son directeur des programmes que le groupe TF1 a donc officialisé ce partenariat avec les propriétaires de la Formule 1, jeudi soir.
— Aprikian Ara (@AprikianAra) 13 septembre 2017
Nous pouvons donc apprendre à travers ce communiqué, qu'outre le Grand Prix de France, la chaîne privée a acquis les droits de diffusion du convoité Grand Prix de Monaco ainsi que de deux autres épreuves encore inconnues mais qui « restent au choix de TF1 ».
Cette annonce peut être vue comme une démonstration de la nouvelle politique commerciale que le nouveau propriétaire de la F1, Liberty Media, souhaite mener pour ce sport.
Le groupe américain souhaite miser sur une plus forte démocratisation à travers une chaîne gratuite et ainsi tenter de doper des revenus publicitaires en baisse depuis que les chaînes de télévision payantes, mécaniquement à moindre audience, ont pris de plus en plus leurs quartiers en Formule 1.