F1. Ces quatre premiers Grand Prix de l’année auront vu des courses pour la plupart animées. Parfois par de belles manœuvres, mais ce qui a surtout attiré l’attention des spectateurs aura été les manœuvres ratées, causées par un excès d'agressivité.
Qu’est ce que l'agressivité chez un pilote ? Tenter un dépassement à tout prix, pousser sa voiture dans ses retranchements, “ça passe ou ça casse ?”. Se défendre à la limite de la légalité en tassant ses adversaires vers un mur à haute vitesse? Non, ceci est plutôt un excès d'agressivité que l’on peut voir de plus en plus chez certains pilotes de la nouvelle génération, que certains accusent d’être des “pilotes Playstation”.
Derniers exemples en date ? Max Verstappen et Kevin Magnussen qui se sont illustrés en ce début de saison. Si le Danois a acquis cette réputation l’année précédente, avec de nombreuses manœuvres à la limite de l’acceptable, Max Verstappen s’est quand à lui mis en lumière en ce début de saison, à de nombreuses reprises. On peut parler de son accrochage avec Sebastien Vettel en Chine, qui démontre un manque de patience et une prise de risque peu utile, ou de sa défense beaucoup trop hasardeuse sur son coéquipier Daniel Ricciardo lors du dernier Grand Prix.
Ce dernier accident démontre bien que des manoeuvres que l’on peut juger superbes, comme celle de Daniel Ricciardo en Chine sur Valtteri Botas, peuvent être à cheval sur la limite de l’agressivité : lorsque l’adversaire laisse la place nécessaire au dépassement, celui-ci va être réalisé de manière spectaculaire. Cependant, une défense trop agressive du pilote attaqué, provoquera le pli du carbone, et les ingénieurs de courses ne pourront que se prendre la tête dans leurs mains.