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Autriche - Présentation : Du Castellet à Spielberg il n'y a qu'un pas

F1. Le week-end dernier a débuté un marathon de trois semaines de course pour le monde de la Formule 1. Cette semaine les roues sont posées au Red Bull Ring, le joker lap est pris pour faire la jonction entre la France et le Royaume-Uni. Rassuré au Paul Ricard, Lewis Hamilton se verrait bien triomphant en Autriche pour espérer conclure un triplé dans une semaine et demie chez lui à Silverstone.

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Le charme des circuits à l'ancienne, quand relief rime avec beauté
© Williams / Le charme des circuits à l'ancienne, quand relief rime avec beauté

« C'est une grosse course pour nous car c'est à domicile pour Red Bull. Le Red Bull Ring un circuit sur lequel j'ai déjà couru en LMP2 et je l'adore. La chose amusante est que, lorsque j'étais enfant, j'avais l'habitude de jouer à Grand Prix 3 et Grand Prix 4 sur ordinateur et peu importe pourquoi, je voulais toujours rouler sur celui-ci. Il s'appelait l'A1 Ring à l'époque, donc je le connais bien depuis que j'ai commencé à jouer à 10 ans. Qui sait, c'est peut-être parce que les enfants ont une courte durée d'attention et que c'est un circuit très court !
Avoir les bons freins est important ici. Le freinage représente une grande partie du travail du pilote. Il conditionne le virage dans son ensemble ainsi que la sortie. Ce moment quand on presse la pédale et la façon de la relâcher détermine l'attitude de la voiture. Tout commence quand vous appuyez sur la pédale de frein. Il y a quelques endroits délicats, comme le virage 4, avec un freinage en descente où il est très facile de bloquer les roues, à l'inverse du virage précédent où le freinage se fait en montée, ce qui vous donne plus de potentiel car vous avez la gravité avec vous. »

Chez les pilotes de la nouvelle génération arrivant en F1, il est amusant de constater la place croissante que prennent les jeux vidéo dans l'appréhension de la Formule 1 et des circuits. En conférence de presse d'après-course dimanche dernier au Grand Prix de France, même Lewis Hamilton de la génération précédente a évoqué le fait qu'il utilisait le personnage de Kimi Raïkkönen chez McLaren lorsqu'il jouait. Ici c'est Brendon Hartley qui nous confesse avoir parcouru à maintes reprises le Red Bull Ring depuis l'âge de 10 ans. Cette expérience tirée des jeux vidéo et des simulations est de moins en moins négligée et des pilotes comme Lando Norris ou Esteban Ocon utilisent régulièrement des plateformes en ligne.

Bien des pilotes vous le diront, maîtriser le freinage est plus important que maîtriser l'accélération en course automobile. Comme le dit le Néo-Zélandais le freinage conditionne entièrement le virage. Toucher la pédale au bon moment, retirer le pied à l'endroit parfait pour lécher le point de corde et sortir justement de la courbe. Avoir le bon transfert de masse, avoir le contrôle complet du comportement de la voiture pour éviter tout déséquilibre et perte d'adhérence. Si vous freinez trop tôt vous n'aurez pas une répartition des masses parfaite, même en corrigeant avant de braquer à la corde. Si vous freinez trop tard, c'est le blocage presque assuré et au mieux un sous-virage à contrôler pour éviter de partir au large.

Le tour du propriétaire



Pour la postérité

Quand ça ne veut pas, il ne faut pas renoncer. L'édition de 1987 du Grand Prix d'Autriche en est un bel exemple. Peu après la première procédure de départ, Martin Brundle au volant de la Zakspeed 871 perd le contrôle avant le premier virage et provoque une panique générale derrière lui. La course est interrompue et un nouveau départ est programmé.

Les monoplaces réalignées, un deuxième départ est donné et un démarrage très lent de Nigel Mansell (2ème sur la grille) provoque un ralentissement puis un empilement dans ses échappements. Douze pilotes sont impliqués dont les Français Philippe Alliot, Pascal Fabre et Philippe Streiff, respectivement sur Larrousse, AGS et Tyrrell. Logiquement, la course est encore une fois interrompue et un troisième départ est décidé.

La troisième fois sera la bonne. Le départ est donné près de deux heures après le départ initial et tout se passe sans encombre. Nigel Mansell réalise à nouveau un départ médiocre et perd plusieurs positions avant le premier virage. Cet événement sera sans importance pour le Britannique puisqu'il reprendra la tête de la course avant de la remporter haut la main avec 55 secondes d'avance sur son coéquipier parti en pole, Nelson Piquet.

Encore du DRS, toujours du DRS

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Comme il devient coutume de le faire, le Red Bull Ring ajoute lui aussi une zone de DRS sur son tracé. Ainsi, aux deux zones habituelles s'ajoute une troisième placée entre les virages 1 et 3. Le point de détection est positionné peu avant le point de freinage du virage 1. Cet ajout remet en cause l'ancienne organisation des zones d'activation et des points de détection et comme une image vaut mieux que mille mots, voici le tracé publié par la FIA.

Tarmac et mistral



Il faut s'attendre à beaucoup de caprices météorologiques à Spielberg ce week-end. Des passages pluvieux voire orageux sont à prévoir pour les journées de roulage de vendredi et samedi. Pour les essais libres 1 de vendredi, des pluies en fin de séance sont à envisager tandis que les essais libres 2 pourrait se faire sur un asphalte séchant. On attend 20 à 21°C pour la première séance contre 24°C pour celle de l'après-midi.

La journée de samedi devrait être la plus perturbée avec des passages orageux prévus en matinée et dans l'après-midi. La troisième séance se déroulera quand même sur piste sèche avec 24°C dans l'air. Les qualifications ne seront, elles, pas épargnées avec de très fortes probabilités d'orages entre 15h et 16h, le thermomètre affichera toujours 24°C.

Pour la course, dame nature sera clémente avec un soleil bien plus présent et aucun risque de pluie. Les températures seront légèrement plus fraîches avec une moyenne à 22°C pour l'après-midi.

Le programme TV !

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