Grande-Bretagne - Présentation : Venez faire un petit tour à la maison
F1. La Formule 1 continue son mini marathon avec le troisième et dernier Grand Prix en trois semaines et les motorhomes se posent à Silverstone. Ce rendez-vous est particulier pour le paddock car pour six équipes, le Grand Prix de Grande-Bretagne est à domicile. Il y a deux semaines, Sebastian Vettel arrivait en France avec 1 point d'avance sur Lewis Hamilton, cet écart est le même en arrivant en Angleterre.
« Silverstone est certainement un des meilleurs circuits. Il est très rapide et vous avez plusieurs grosses portions avec des changements rapides de direction. J'aime vraiment piloter sur ce tracé. C'est probablement un des meilleurs avec les nouvelles voitures. Silverstone est un circuit d'appui avec des virages à hautes vitesses. On sait tous que les virages rapides sont les plus impressionnant avec une Formule 1, c'est ce qui fait le charme de Silverstone.
C'est un tracé où il est plutôt difficile de dépasser. On est toujours à haute vitesse donc c'est compliqué de suivre une voiture. Vous devez avoir de bons passages en ligne droite, donc si vous êtes bien plus rapide, alors vous serez capable de dépasser mais ce ne sera pas facile. »
De la mécanique, de l'aérodynamique, de l'appui, du grip et au final de la vitesse. Une Formule 1 est tout cela et certains circuits permettent une meilleure expression de toute cette technologie. Le tracé de Silverstone a évolué depuis que la F1 y vient et sa forme moderne enthousiasme les pilotes à l'image de Kevin Magnussen.
Copse, Maggotts, Becketts ou encore Abbey ou Stowe, ces virages conjuguent courbes et hautes vitesses et n'importe quel amateur de sport mécanique posté à leurs abords sera heureux d'admirer les monoplaces passer. Malheureusement l'appui aérodynamique est autant une bénédiction qu'une malédiction pour la Formule 1 actuelle, car la trainée générée par chaque voiture la rend difficile à suivre par sa poursuivante.
La saison prochaine les monoplaces auront moins d'aérodynamique, profitons donc encore une fois de les voir passer au maximum de ce qu'il nous a été donné de voir ces dernières années en performance pure.
Le tour du propriétaire
There's no place quite like Silverstone. Ready to visit one of the most historical #Fit4F1 venues on the #F1 calendar?#BritishGPhttps://t.co/2QHvzLSMv4pic.twitter.com/Jq8oiPm8d9
— Pirelli Motorsport (@pirellisport) 2 juillet 2018
Pour la postérité
Actuellement en tête du classement des Constructeurs, la Scuderia Ferrari a obtenu son premier succès en Formule 1 sur les terres anglaises de Silverstone. En 1951 les Rouges alignent trois pilotes, les deux titulaires Alberto Ascari et Luigi Villoresi et José Froilan Gonzalez qui dispute sa deuxième course. L'Argentin se voit confier une Ferrari 375 moins puissante que celles des titulaires. Ce désavantage en performances ne l'empêche pas de signer la pole position devant les Alfa Romeo 159 de Juan Manuel Fangio et Nino Farina.
Au terme d'un duel sur 90 tours entre les compatriotes argentins sur Ferrari et Alfa Romeo, Gonzalez et Ferrari inflige une correction à Fangio et Alfa Romeo. L'Alfetta invaincue depuis la manche inaugurale du championnat du monde de Formule 1 sur ce même circuit en mai 1950, termine à 51 secondes d'une 375 désormais en mesure de gagner.
Au-delà des limites ?
En Autriche, l'ajout d'une troisième zone de DRS sur le court tracé de Spielberg avait suscité des réactions vidéo ludiques. Certains pilotes ont évoqué le jeu Mario Kart pour justifier le côté potentiellement excessif de cet ajout, qu'en sera-t-il pour la nouvelle zone de Silverstone.
En Grande-Bretagne, une troisième zone a été annoncée pour la ligne de départ-arrivée, avec la possibilité pour les plus gros cœurs de rester activé dans les virages 1 et 2 si les pilotes ne ralentissaient pas. La zone de détection a été placée au point de freinage du virage 16 (ndlr, chicane Vale-Club)
Réactions à venir de la part des pilotes, wait and see…
Tarmac et mistral
Yellow, White and a bit of Ice Blue. Time to unveil the #Fit4F1 orders placed for the #BritishGP! https://t.co/KlEyg57ZCupic.twitter.com/mFjgoRPYHF
— Pirelli Motorsport (@pirellisport) 26 juin 2018
Souvent peu sollicité, le pneu le plus dur apporté par Pirelli chaque week-end n'enchante pas les équipes. A Silverstone cette tendance est confirmée avec le pneu dur. Seuls cinq pilotes ont choisi d'apporter plus d'une monte, avec une distinction pour Red Bull qui l'a fait avec ses deux pilotes et qui opte ainsi pour le choix le plus conservateur du plateau.
Le parapluie ne sera pas de sortie ce week-end dans les landes britanniques. Le vendredi le ciel sera en grande partie peuplé de nuages, ce qui n'empêchera pas d'avoir des températures estivales. Pour les libres 1 il fera 23 à 25°C tandis que pour les libres 2 de l'après-midi il fera 26 à 27°C.
Samedi, la moindre couverture nuageuse jouera sur le mercure. Il fera aux alentours des 25°C dans l'air mais les températures ressenties flirteront avec les 30°C pour la dernière séance d'essais libres et les qualifications.
La disparition progressive des nuages ira de pair avec une hausse des températures et l'après-midi de dimanche sera le moment le plus chaud de ce week-end britannique, avec 28°C dans l'air sous un soleil de plomb.
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