Etats-Unis - Présentation : Mercedes et Hamilton feront-ils la pluie et le beau temps ?
F1. Aux Etats-Unis, l'état du Texas est plus connu pour son climat aride que pour ses fortes pluies pourtant la Formule 1 devrait connaître un Grand Prix des Etats-Unis relativement humide ce week-end. Dans ces conditions inédites à Austin, qui de Lewis Hamilton ou de Sebastian Vettel saura le mieux les exploiter pour repartir dimanche soir avec le meilleur résultat en poche ?
« Austin est un super circuit et il combine plusieurs parties d'autres circuits en un seul. Le premier secteur ressemble beaucoup à Suzuka et une partie étroite qui me qui rappelle l'Autodrome de Mexico. En clair c'est un bon circuit pour se battre avec des virages rapides et assez de possibilités de dépassement. Le premier virage ainsi que le gauche à la fin de la ligne droite de retour sont de très bonnes opportunités.
Le premier secteur est simplement mon préféré. Il est très rapide, très technique et en entrant dans les esses vous devez bien positionner la voiture sinon vous perdez beaucoup de temps dans les virages suivants. C'est amusant mais difficile d'y arriver parfaitement. Configurer la voiture est un gros défi. Vous avez besoin de réglages qui vous mettent en confiance dans les sections rapides mais qui soient aussi bons pour la partie lente, un compromis ardu à mettre en place. »
Configurer une voiture pour la course n'est jamais chose aisée. La magie de l'électronique et des ordinateurs a permis de réduire en partie la difficulté notamment avec la partie simulation, en amont de l'action en piste. En montant en piste le vendredi matin tout reste cependant à faire car on ne peut simuler la réalité à la perfection pour arriver sur le circuit avec "LE" réglage parfait. Régler une voiture c'est trouver le meilleur compromis entre le comportement et la vitesse.
Esteban Ocon en parle bien, vous ne pourrez pas avoir un réglage parfait pour négocier au mieux une section lente et une section rapide. Vos premières limites, basiques, sont les lois de la physique auxquelles s'ajoutent les performances du châssis et enfin l'instinct du pilote qui saura exploiter au maximum l'ensemble des variables.
Le tour du propriétaire
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Pour la postérité
Tarmac et mistral
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A Austin, Mercedes et Ferrari arrivent des choix de pneumatiques assez similaires, à un train de gommes près, Sebastian Vettel ayant un jeu d'ultra-tendres en plus. Red Bull arrive avec la stratégie la moins agressive des trois équipes de tête mais dans la lignée du Grand Prix du Japon c'est McLaren qui a fait le choix le plus conservateur avec autant (cinq) de trains tendres que d'ultra-tendres.
Les savants choix de pneumatiques opérés par les équipes pourraient être totalement remis en cause car le Grand Prix des Etats-Unis devrait subir les affres de la météo. Dès mercredi des pluies extrêmement fortes ont frappé les environs d'Austin, provoquant des crues.
Vendredi, les séances Libres 1 et Libres 2 pourraient être perturbées par la pluie et l'on attend 16 à 18°C sur l'ensemble de la journée. Bis repetita le samedi, qui s'annonce pire encore avec des averses prévues durant toute la journée et des températures similaires à celles de vendredi.
Pour dimanche, on annonce une journée sans pluie. Ouf, la course se tiendrait donc sur le sec avec les pneus slicks après des essais et des qualifications disputés sur piste mouillée si les prévisions météo se réalisent. On assisterait donc peut-être à un Grand Prix un peu plus incertain vis-à-vis des prévisions et des stratégies de chacune des équipes.
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