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Quelle est la quatrième force du plateau ?

F1. Comme chaque saison le milieu de peloton se resserre un peu plus et il est souvent compliqué d'établir une hiérarchie. Motors Inside s'est donc penché sur la question et vous offre, dans cet article, quelques éléments de réponse.

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McLaren occupe une place de choix au championnat avec sa quatrième position
© Laurent Lefebvre / McLaren occupe une place de choix au championnat avec sa quatrième position

McLaren-Renault : Carlos Sainz et Lando Norris - 30 points

Après une campagne 2018 très décevante, l'écurie de Woking semble avoir repris les choses en main et si la MCL34 n'est pas la voiture la plus rapide du milieu de tableau, elle paraît très homogène ce qui en fait sa plus grande force. La monoplace papaye peut se réjouir de posséder une bonne vitesse de pointe et un châssis correct.

Du côté des pilotes, McLaren mise sur son leader Carlos Sainz après le départ de son compatriote Fernando Alonso en fin d'année dernière, qui s'est montré très régulier et qui occupe la 7ème place du classement juste derrière les pilotes des Top Teams. Mais il ne faut pas oublier le jeune protégé de l'équipe britannique, Lando Norris qui n'a cessé d'impressionner cette saison avec notamment sa 6ème place à Bahreïn.

À voir si l'équipe octuple championne du monde va pouvoir continuer à apporter des améliorations pour perpétuer son règne sur le milieu de peloton. Si le chemin vers la gloire est encore relativement loin, on ne peut que féliciter cette progression dans le championnat.


Racing Point : Sergio Perez et Lance Stroll - 17 points

À l'inverse de McLaren, Racing Point a régressé par rapport à l'année dernière. Alors que Force India s'était établie comme la quatrième force du plateau, les nombreux investissements dont a bénéficié l'équipe basée à Silverstone ne semblent pas l'avoir aidé.

La RP19 a sûrement l'un des pires châssis de la grille. Le Grand Prix de Monaco, demandant aux écuries d'avoir un bon package aérodynamique, a prouvé que Racing Point était dépendant du moteur Mercedes si elle veut obtenir de bons résultats.

Sergio Perez fait de son mieux pour maintenir la barque rose à flots en exploitant le plein potentiel de sa monoplace comme en Azerbaïdjan par exemple où il a rallié l'arrivée en 6ème position. Hélas malgré tous les efforts du pilote mexicain, le bilan chez son voisin de garage, Lance Stroll est moins enthousiasmant. Toujours éliminé en Q1, le Canadien n'a marqué que deux fois les points de la 9ème place en course.

Est-ce que la construction de la nouvelle base de Racing Point causerait des torts au développement de la voiture ? Le plus inquiétant pour l'équipe canadienne est que ni ses ingénieurs, ni ses pilotes, ne voient comment améliorer la monoplace. Le discours au sein de l'équipe est pourtant positif et Lawrence Stroll, le nouveau patron, est ambitieux et vise la victoire dans un court terme qui semble pourtant inaccessible à la vue des résultats actuels.


Haas : Romain Grosjean et Kevin Magnussen - 16 points

La VF19 est sans l'ombre d'un doute la monoplace la plus rapide des outsiders. Et pourtant l'écurie américaine a eu du mal en ce début de saison à exploiter cette vitesse à bonne escient. Des problèmes notamment liés à la mauvaise gestion des pneumatiques et à un rythme dégringolant en course.

Doté d'un bon châssis et d'une bonne vitesse dans les lignes droites grâce à son unité de puissance Ferrari, Haas n'a plus d'excuse pour ne pas remonter au classement et doit cesser de commettre des erreurs si elle ne veut pas voir la place de meilleure des autres lui filer entre les doigts comme en 2018.

Kevin Magnussen est la valeur sûre de Haas avec 14 points contre seulement 2 pour son coéquipier Romain Grosjean. Certes le Français n'a pas eu de chances en Australie où un problème de suspension lui a coûté de précieux points mais de manière générale c'est le Danois qui est devant, que ce soit en qualifications ou en course.

Possédant un budget moindre que ses adversaires, l'équipe dirigée par Gene Haas et Gunther Steiner serait peut-être tentée de basculer les ressources sur 2020 si les résultats attendus ne sont pas à la hauteur.


Toro Rosso : Daniil Kvyat et Alexander Albon - 16 points

La petite équipe de Faenza est sans doute une des bonnes surprises de ce début de saison. Connaissant moins de problèmes moteurs que l'an passé, Toro Rosso est également rentrée dans les points à plus de reprises.

Si la STR14 a un excellent châssis, les performances pêchent cependant un peu plus sur le moteur où le Honda est peut-être encore un peu en dessous face à la concurrence, spécialement sur les accélérations. Des bonnes prestations qui peuvent aussi s'expliquer par le partenariat accru entretenu avec Red Bull. L'écurie mère et sœur partagent certaines pièces comme notamment la suspension arrière.

Le line-up de l'écurie italienne est très solide. Daniil Kvyat revenu d'entre les morts semble être plus performant que jamais. Le Russe possède 9 points le plaçant ainsi au 12ème rang au championnat pilote. Le jeune rookie Alexander Albon le talonne de près avec 7 unités au compteur et quelques coup d'éclat comme sa remontée spectaculaire de la 20ème à la 10ème place en Chine durant la course après une violente sortie de piste en EL3. Un duo prometteur qui devrait réserver de bonnes surprises, attention tout de même à ne pas trop se battre en piste.

Il sera difficile pour Toro Rosso de se retrouver en position d'occuper la quatrième place du classement mais elle est clairement une candidate potentielle aux points pour un grand nombre de courses. Le départ de James Key vers McLaren pourrait se faire ressentir sur les améliorations apportées cette année et offrir à la petite structure italienne une deuxième partie de saison bien moins amusante.

Alfa Romeo : Kimi Raïkkonen et Antonio Giovinazzi - 13 points

Même si c'est la structure d'Hinwill qui reste aux commandes, la mutation de Sauber en Alfa Romeo n'annonçait que du bon. Entre le retour de Kimi Raïkkonen, celui de la célèbre marque italienne et l'influence de Frédéric Vasseur sur la C38, la saison 2019 devait marquer l'arrivée de la structure suisse dans la cour des grands.

Comme Ferrari, Alfa Romeo avait tenté la pari de cet aileron plus particulier que les autres étant très incurvé qui s'est soldé en un cuisant échec. La monoplace italienne possède en effet un chassis perfectible et sauve les meubles grâce au bloc propulseur Ferrari.

Kimi Raïkkonen porte l'équipe à bout de bras et a marqué la totalité des points de l'écurie. Son voisin de garage rencontre plus de difficultés à dompter sa monoplace. Avec zéro point au compteur, Antonio Giovinazzi est le seul pilote, hormis les deux Williams, à ne pas être entré dans le Top 10 en course. Une situation embarrassante qui, si elle ne s'arrange pas, pourrait bien pousser prématurément l'Italien vers la sortie à en croire les rumeurs persistantes de son remplacement par Mick Schumacher durant la saison.

Pour l'instant Alfa Romeo n'est pas en mesure de se battre avec les McLaren et les Haas mais des améliorations pourraient changer la donne et relancer le championnat de l'équipe italienne.


Renault : Daniel Ricciardo et Nico Hulkenberg - 12 points

Probablement la plus grosse déception de cette saison 2019. Attendu comme une quatrième force du plateau bien établie, la réalité est toute autre et l'écurie française occupe une lointaine 9ème place au classement avec uniquement 12 points marqués.

Présentée comme une amélioration de la monoplace de 2018, la RS19 est une voiture mal née souffrant d'un chassis très médiocre et de problèmes de fiabilité au niveau du moteur qui semblent avoir été gommés depuis le Grand Prix de Monaco. La pleine puissance du moteur Renault devrait d'ailleurs être retrouvée dès le Canada à en croire les propos récents de Cyril Abiteboul.

Avec déjà trois abandons et seulement deux arrivées dans les points en Chine et à Monaco, Renault est dans le dur. Les résultats ne sont pas non plus au rendez-vous chez Nico Hulkenberg qui n'a terminé qu'une fois dans les points. C'était lors de la manche inaugurale en Australie où le pilote allemand a terminé sixième.

Il paraît clair que Renault sous-estime son statut d'équipe d'usine qui lui accorde pourtant un certain nombre de privilèges. La place de meilleure des autres est sûrement déjà à oublier et il serait peut-être judicieux de basculer les ressources sur 2020.



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