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Canada : les tops et les flops de la rédaction

F1. Vous connaissez la formule : débattons des principales satisfactions et déceptions de ce septième week-end de la saison 2019, disputé sur le circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal.

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Quel est votre événement marquant de ce week-end au Canada ?
© F1 / Quel est votre événement marquant de ce week-end au Canada ?

Les tops

Vettel, malgré tout

Pour une fois, le premier top de notre bilan n’est pas le vainqueur du Grand Prix. Mais Sebastian Vettel mérite ce top 3, même après son erreur et sa glissade dans le quatrième virage du 48e tour. L’Allemand a donné la réplique à Hamilton, pour la première fois de la saison. Tout d’abord, en décrochant une pole au forceps dans le dernier tour de la Q3, en trouvant quatre dixièmes supplémentaires pour faire la différence.

Côté gestion de course, Vettel a donc fait en deux temps. D’abord en tenant Hamilton à bonne distance sur le premier relais en médiums. Puis en perdant progressivement pied sur les durs, jusqu’à cette faute fatale. Nous reviendrons un peu plus bas sur les conséquences de cette action mais en se concentrant sur l’Allemand, sa réaction d’après-course s’explique aisément, vu l’adrénaline emmagasinée pendant ce Grand Prix.


Sur le geste de l’échange des panneaux à l’arrivée, il est facile après tout de juger assis devant son poste de télévision comme nous le faisons vous et nous. Mais si certains regrettent un tel geste, Hamilton en personne a déclaré qu'il aurait certainement fait comme Vettel après une telle décision. D'autant que l'Allemand n’a manqué de respect à personne, contrairement aux insultes envers Charlie Whiting lors du Grand Prix du Mexique en 2016. Ce dimanche à Montréal, Vettel nous a offert une belle bataille avec Hamilton, que nous pouvons saluer par son geste sur le podium. Oui, il y avait bien deux vainqueurs à l’arrivée de la septième course de la saison !
Renault se reprend !

La performance est plutôt inattendue. Sur un circuit de pleine charge, l’écurie Renault F1 Team a réalisé son meilleur week-end d’ensemble de la saison ! Et la grosse satisfaction a surtout été le samedi : avec une quatrième place, Daniel Ricciardo a brisé le plafond de verre de la deuxième ligne, chose qui n’avait pas été faite par le constructeur français depuis son retour en Formule 1 en 2016.

Si l’Australien a perdu deux positions au final, l’issue était somme toute logique. Le “blaireau” comme il est surnommé a même résisté une dizaine de tours face à Bottas sur le deuxième relais, pour finalement abdiquer au 39e tour. Il fallait se frotter les yeux pour voir une Renault résister ainsi face à une Mercedes, dans une défense virile mais correcte. Cette belle sixième place, Ricciardo le doit aussi à un bloc moteur exceptionnellement performant dans les lignes droites. Hulkenberg a quant à lui gardé sa place du départ et a aussi devancé Gasly, grâce à une stratégie bien exécutée, avec un arrêt au 17e tour pour enfiler les durs. Cette double arrivée dans les points est en tout cas idéale avant le Castellet et la course à domicile. Et dire que l’écurie française n’a pas emmené d’évolutions moteur ou châssis au Québec, contrairement au Grand Prix de France dans deux semaines ! D’ici là, le Renault F1 Team s’est donc relancé. Après un début de saison difficile, revoici le clan d’Enstone et Viry en cinquième place, à deux points de Mclaren !


Le stratège Stroll !

47 tours sur la gomme hard ! La performance est à souligner : au même titre que Max Verstappen, Lance Stroll est remonté au classement grâce à sa stratégie pneumatique. C’est même le plus beau rapproché du Grand Prix, en passant de la 17e place sur la grille (11 à la suite : sa série de sortie en Q1 continue), à la 9e place. Le local de l’étape a donc eu la bonne idée d’emmener ses durs le plus longtemps possible. Son seul arrêt lui a permis de se positionner juste devant la Toro Rosso de Kvyat. La chute de performance de Sainz l’a fait gagner une place, de quoi sécuriser une troisième entrée dans les points en 2019, après Melbourne et Bakou. Pendant ce temps, son équipier Sergio Pérez a terminé 12e : la prestation de Stroll fera donc peut-être taire les critiques, un temps.

Dans la même optique, saluons aussi la constance de Max Verstappen, 49 tours sur la gomme hard, et une arrivée en cinquième place, après un départ de la 10e place : mais le top va bien pour Lance Stroll !


Les flops

La direction de course (Emanuele Pirro et les deux commissaires)

L’attention de ce Grand Prix du Canada se focalise donc sur le quintuple vainqueur des 24 heures du Mans, membre du trio décideur pour la direction de course, accompagné par deux commissaires. Ce sont eux qui ont pris la lourde décision de sanctionner Vettel de cinq secondes à l’arrivée de ce Grand Prix.

Dans les faits, le geste du pilote allemand est effectivement limite, à deux doigts de causer un accrochage avec Hamilton, son poursuivant. Mais comment ne pas juger une telle action au vu des circonstances : comme le dit Vettel, où diable pouvait-il aller ? Après cette erreur, Vettel allait-il se garer et laisser passer Hamilton en levant le bras ? Impossible : après 17 courses, l’Allemand avait enfin une opportunité de lever la coupe du vainqueur. Et même sans ce constat, sommes-nous dans une course de Formule 1 ou une course de gentleman driver ? D’autant que sur le ralenti, à aucun moment Vettel ne braque son volant sur la droite : le pilote Ferrari est surtout concentré pour rattraper le plus vite possible la trajectoire. Sa perte d'adhérence dans l'herbe est logique, son retour en piste s'explique tout autant.

Alors, si cette situation peut paraître injuste pour une majorité, il est impossible de dresser une responsabilité précise : Emanuele Pirro et les deux commissaires se sont exprimé chacun à vote secret, la majorité emportant la décision. On regrette tout de même qu'un pilote aussi expérimenté que l'Italien n'ait pas fait pencher la balance du côté du sport. Et si la FIA se creuse la tête pour un nouveau règlement plus attractif en 2021, elle devrait déjà veiller à respecter les pilotes et la qualité du combat en piste. La course automobile, ce n’est pas uniquement une lecture au pied de la lettre d’un règlement sportif.


Pierre Gasly, une ombre qui peut devenir gênante

Le Français n'a toujours pas battu Verstappen en course ! Dommage car l’opportunité était belle cette fois avec un départ en 5e place, pendant que le Néerlandais, 11e, avait été piégé par l’accident de Magnussen en Q2. Mais Gasly n’a jamais réussi à trouver l’ouverture sur la Racing Point de Stroll, sur son chemin après son passage aux stands. Se retrouvant contraint de surveiller la température de son moteur et de ses freins, Gasly a reçu la double peine, battu par les deux Renault à l'arrivée.

Fallait-il peut-être tout simplement prendre un peu plus de risques et dépasser, ce qui est plus facile à dire qu’à faire. Mais le champion GP2 2016 ne pourra pas passer sa saison caché derrière des excuses : Helmut Marko n'est pas connu pour sa patience… Pour Gasly, vivement la maison et le Paul-Ricard pour briller !


Kévin Magnussen, un coup de gueule qui passe mal

Le mauvais élève de la classe F1 au Québec. K-Mag nous a offert l’échange radio le plus incroyable de tout le week-end en communiquant sur une voiture catastrophique, retranscrit dans le tweet ci-dessous. Il faut dire que Magnussen a terminé à douze secondes de la Williams de George Russell. Une Williams…


Le problème, c’est que c’est bien lui qui a causé une partie des soucis, en se crashant à la sortie du Mur des Champions, en fin de Q2. La Haas n’était certes pas à l’aise sur ce circuit, encore en lutte avec les pneumatiques, mais Magnussen a manqué de tact : ses mécaniciens se sont quand même arrachés pour lui remettre la voiture en état. Précisons quand même que le Danois s'est excusé après coup pour ces propos un tantinet excessif.

Dans les flops, nous pouvons également citer Valtteri Bottas, qui échappe de peu au flop 3. On reconnait de moins en moins le pilote flamboyant des cinq premières courses de la saison. Le Finlandais a grillé son week-end avec son tête à queue en Q3, et a perdu encore une place au départ face à la Renault d’Hulkenberg, qu’il n’a pas doublé de suite. S'il a finalement rattrapé le coup, Bottas ne pouvait pas faire mieux que 4e… Pendant ce temps son équipier quintuple champion du monde s'envole en tête du classement des pilotes, 31 points devant !

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