Faites partie de l'équipe

Nous privilégions la qualité et l'expérience de lecture. Bénéficiez de nos contenus premiums et d'une expérience plus rapide et sans publicités.

Voir les avantagesDécouvrir les abonnements
Sans engagement
A partir de 4€ / mois

Retour sur l'ePrix de Rome : Sam Bird devient "aigle Impérial"à Rome

Formule E. La première édition de l’ePrix de Rome nous aura réservé un beau spectacle avec de nombreux dépassements, des drames avec l’abandon en milieu d’épreuve de Felix Rosenqvist, qui était parti de la pole position et une fin en apothéose avec un duel à quatre pour la tête.

Logo Mi mini
Rédigé par Par
Bird triomphe à Rome
© ABB Formula E / Bird triomphe à Rome

Le gladiateur Felix Rosenqvist gagne le premier combat

Sachez que la matinée avait bien mal commencé pour Alex Lynn coupable de deux accidents lors de chacune des deux séances d’essais libres. Le meilleur temps de la matinée avait d’ailleurs été signé par Felix Rosenqvist.

Contrairement à la plupart des circuits accueillant la Formule E, la piste Italienne incluait beaucoup de dénivelé avec de nombreux freinages en appui. Le premier secteur étant très étroit, avant une partie médiane très large, et une fin de tour qui se resserre, contenant de nombreuses bosses rendant l’adhérence plus précaire.

La séance qualificative démarrait avec le premier groupe constitué des pilotes les moins bien classés au championnat, à savoir Maro Engel, Nicolas Prost, Jerome d'Ambrosio, Tom Blomqvist et Luca Filippi. Cette première salve de tours chronométrés permettait à Tom Blomqvist (Andretti) de signer la meilleure marque à six dixièmes de Maro Engel (Venturi). En revanche, Jérôme d’Ambrosio (Dragon) et Luca Filippi (NIO) ne parvenaient pas à effectuer un tour chronométré, la faute à une erreur de timing pour atteindre la ligne de départ avant la fin du temps imparti

C’était ensuite au second groupe, composé des cinq premiers au championnat de se lancer en piste. C’était donc Felix Rosenqvist (Mahindra) qui se montrait le plus rapide du groupe à quatre millièmes de Sébastien Buemi (Renault e-dams) et à 2 dixièmes de Sam Bird (DS Virgin). Petite déception pour Jean-Éric Vergne (Techeetah) qui ne se classait que quatrième, mais la situation était pire encore pour Nelson Piquet (Jaguar) qui ne se plaçait que sixième.

Le chronomètre était de nouveaux déclenché pour le troisième groupe avec Mitch Evans, Daniel Abt, Oliver Turvey, Edoardo Mortara et Lucas di Grassi. Une fois tous les tours achevés, Mitch Evans (Jaguar) se plaçait provisoirement quatrième devant Lucas Di Grassi (Audi Abt) pour une marge infime. Cela éliminait donc Jean-Éric Vergne de la super pole. À noter aussi la faute d’Edoardo Mortara (Venturi) qui cassait sa suspension arrière droite suite à un contact avec le mur.

C’était enfin au dernier groupe d’être lâché en piste, celui-ci était composé de Nick Heidfeld, Andre Lotterer, Alex Lynn, Antonio Felix da Costa et Jose Maria Lopez. Avant même de prendre la piste, cette séance de qualification se terminait prématurément pour José Maria Lopez (Dragon) et Antonio Félix Da Costa (Andretti) qui se heurtaient à la sortie des stands, l’équipe du Portugais l’ayant libéré au mauvais moment. André Lotterer (Techeetah) parvenait donc à prendre la pole provisoire, à neufs millièmes de Felix Rosenqvist. Aucun des autres membres du groupe ne parvenaient à faire un tour significativement rapide.

Les cinq pilotes les plus rapides qui allaient s’affronter pour la pole position étaient donc André Lotterer, Felix Rosenqvist, Sébastien Buemi, Sam Bird et Mitch Evans. Après les tours de chacun, c’était finalement Felix Rosenqvist qui se hissait sur la première ligne à six dixièmes de Sam Bird, huit de Mitch Evans, neuf d’André Lotterer et à une seconde cinq de Sébastien Buemi.

Voici un point global sur la grille de départ de cet ePrix de Rome :


Sam Bird porte les lauriers de la victoire

Avant que la course n’ait débutée, les commissaires annonçaient qu’Antonio Félix Da Costa était pénalisé de 10 places sur la grille de départ pour sanctionner la sortie des stands dangereuse ayant entraîné l’incident avec José Maria Lopez.

Le départ se déroulait sans encombre jusqu’à la première chicane mais quelques encablures plus tard, Alex Lynn percutait par l’arrière Jean-Éric Vergne ce qui faisait perdre plusieurs places au Britannique de chez DS Virgin ainsi que deux places au leader du championnat. Oliver Turvey parvenait quant à lui prendre la cinquième place au détriment de Sébastien Buemi et Lucas Di Grassi. Au début du deuxième tour, le top quatre restait inchangé avec toujours Felix Rosenqvist en tête devant Sam Bird.


La voiture abîmée d’Alex Lynn le contraignait à perdre des places au fur et à mesure. Le drapeau noir et orange était rapidement tendu au jeune pilote Britannique pour lui signifier de rentrer au stand pour réparer une voiture partant en lambeaux sur la piste. A la sixième boucle, Felix Rosenqvist possédait une seconde d’avance sur Sam Bird alors que l’ensemble du peloton semblait déjà en mode gestion de l’énergie sur ce long circuit de presque 3 kilomètres. Au tiers de la course, le leader se nommait toujours Felix Rosenqvist à bord de sa Mahindra et possédait désormais confortablement trois secondes d’avance sur son poursuivant Sam Bird (DS Virgin).

Dans l’ensemble, il y avait peu de combats à signaler à ce stade à l’exception de la bataille à trois entre José Maria Lopez, le local Luca Filippi et Nicolas Prost. Le pilote Renault était le grand perdant de la lutte. Quatre tours plus tard, les deux premiers de la course possédaient désormais près de dix secondes d’avance sur leur premier poursuivant, Mitch Evans. Bird se rapprochait aussi légèrement de la tête mais toujours à deux secondes cinq. Plus loin, Sébastien Buemi parvenait enfin à se débarrasser par l’extérieur d’Oliver Turvey (NIO) juste avant la butte de la fin du second secteur.

Antonio Félix Da Costa (Andretti) était le premier à entrer aux stands au seizième tour, sa remontée du peloton ayant été très énergivore. Pendant ce temps, c’était au tour de Turvey de perdre plusieurs places à cause d’un niveau bas d’énergie. Cela permettait à Abt, Di Grassi et Vergne de gagner une position chacun. Autre événement notable, le contact de Buemi sur Lotterer à l’arrière touchant le carénage derrière une des roues du pilote Techeetah. Un drapeau jaune était brandi plus tard dans le tour à cause d’un empilage de voitures impliquant Heidfeld, Turvey, Filippi et Mortara.


Rosenqvist en profitait alors pour effectuer son changement de voiture, suivi de près par Bird, Buemi, Engel, Lopez, Prost, Piquet, Mortara,Turvey, Filippi et Blomqvist. Un tour plus tard, Heidfeld s’arrêtait à son tour juste devant Evans, Lotterer, Abt, Di Grassi et Vergne. On remarquait que dans le même temps Nelson Piquet était immobilisé dans la ligne des stands à cause d’un problème de ceinture. Cela poussait d’ailleurs le champion de la saison inaugurale à l’abandon.

Alors qu’il était temps pour Jérôme d’Ambrosio de s’arrêter à son tour, Felix Rosenqvist gardait la tête de la course toujours devant Sam Bird, Sébastien Buemi faisait la bonne opération en prenant la troisième place devant Mitch Evans, André Lotterer qui perdait deux places dans l’affaire, Lucas Di Grassi qui devançait cette fois-ci Daniel Abt, Jean-Éric Vergne Maro Engel et enfin Antonio Félix Da Costa.

Cette phase de course était décidément agitée, puisque c’était cette fois au tour d’Alex Lynn de déclencher une procédure de full course yellow obligeant tous les pilotes à enclencher leur limiteur de vitesse. L’ancien pilote de GP2 était à l’arrêt en bord de piste. Le drapeau vert était de nouveau montré aux pilotes un tour plus tard, soit au dix-neuvième passage. Cela entraînait logiquement un resserrement du peloton derrière l’inséparable duo de tête. Deux tours plus tard, Lucas Di Grassi trouvait l’ouverture sur André Lotterer pour la cinquième place pendant que Mitch Evans faisait de même sur Sébastien Buemi pour s’emparer de la dernière marche du podium.

Au vingt-troisième tour, c’était la débandade pour Felix Rosenqvist qui était immobilisé en piste après avoir cassé une suspension arrière sur sa monoplace suite à une prise de vibreur trop violente. Cela permettait donc à DS Virgin et à Sam Bird de lorgner très certainement sur une victoire désormais toute tracé. Pour la troisième fois de la journée le drapeau jaune était de nouveau montré en piste pour faire ralentir les pilotes dans la zone où se trouvait Felix Rosenqvist.

Un tour plus tard, Lucas Di Grassi dépassait aisément Sébastien Buemi en surconsommation et grâce à son Fan Boost dont disposait aussi le pilote Renault. Cela était toutefois insuffisant pour que le Suisse puisse se défendre.


Logiquement nous assistions à une nouvelle procédure de full course yellow afin de dégager la monoplace de l’ancien leader. La cohorte des pilotes était de nouveau relâchée un tour plus tard. Deux tours plus tard, Sébastien Buemi perdait encore une position au profit d’André Lotterer. Le champion de la saison 2 semblait alors en grandes difficultés.

Le tour suivant, le rapprochement de Mitch Evans en deuxième position de la tête se précisait avec un Lucas Di Grassi qui se joignait même à la fête. Au fond du top 10, d’Ambrosio dépassait Engel pour prendre une huitième place inespérée en début de course. Le Belge ayant bénéficié du drapeau jaune pour s’arrêter aux meilleurs moments possibles.

Jean-Éric Vergne perdait ensuite sa septième place au profit de Daniel Abt (Audi) après avoir freiné trop tard pour tenter de dépasser Buemi. Le pilote allemand parvenait ensuite à dépasser le pilote Renault. Mais, plus intéressant encore, le combat était rude pour les trois premières places. Le combat Di Grassi - Evans permettait à Sam Bird de prendre le large. Au trente-et-unième passage, Di Grassi parvenait à prendre l’avantage sur Evans au prix d’une manœuvre musclée. Le coéquipier de Jean-Éric Vergne profitait de cette bataille pour se rapprocher grandement.

Un nouveau drapeau jaune était brandi pour permettre de dégager la voiture de José Maria Lopez stoppé en bord de piste. Les deux hommes se rendaient coup pour coup dans les derniers tours pour la troisième marche du podium. Malheureusement, le Néo-Zélandais de chez Jaguar perdait deux positions dans les derniers tours pour se retrouver cinquième derrière Lotterer est Abt.


Au final, Sam Bird remportait la course devant Lucas Di Grassi, André Lotterer, Daniel Abt, Jean-Éric Vergne, Sébastien Buemi, Jérôme d’Ambrosio, Maro Engel, Mitch Evans et Edoardo Mortara. Malheureusement pour Evans, il finissait assez loin en tombant quasiment à court de batteries en fin d’épreuve. De son côté Jean-Éric Vergne limitait la casse avec une cinquième place et Jérôme d’Ambrosio réussissait une remontée stratégique en septième place. Cette course aura confirmé que Felix Rosenqvist a décidément du mal à conclure en course et que Lucas Di Grassi est de retour aux affaires.

Pour un point complet sur le classement de la course, le voici en détail :
Au classement des pilotes, Sam Bird s’empare de la deuxième place au détriment du malheureux Felix Rosenqvist, se rapprochant par la même occasion à dix-huit points de Jean-Éric Vergne toujours en tête. Cette belle course de Lucas Di Grassi lui permet de remonter à la huitième place de ce classement :
PilotesEcuriesPoints
1Jean-Éric VergneTecheetah119
2Sam BirdDS Virgin101
3Felix Rosenqvist Mahindra82
4Sébastien BuemiRenault60
5Daniel AbtAudi50
6Nelson Piquet Jaguar45
7Mitch EvansJaguar43
8Lucas Di GrassiAudi39
9André LottererTecheetah33
10Oliver TurveyNIO32
11Edoardo MortaraVenturi29
12Nick HeidfeldMahindra21
13Alex LynnDS Virgin17
14Antonio Félix Da CostaAndretti16
15José Maria LopezDragon13
16Jérôme d'AmbrosioDragon12
17Maro EngelVenturi11
18Nicolas ProstRenault7
19Tom BlomqvistAndretti4
20Luca FilippiNIO1
21Kamui KobayashiAndretti0
22Neel JaniDragon0

Au classement des équipes, la double entrée dans les points les deux pilotes Techeetah permet à l’écurie de conserver une marge de plus de trente unités sur DS Virgin qui possède quinze points d’avance sur Mahindra :

ÉcuriesPoints
1Techeetah152
2DS Virgin118
3Mahindra103
4Audi89
5Jaguar88
6Renault67
7Venturi40
8NIO33
9Dragon25
10Andretti20

Maintenant que vous savez tout, rendez-vous le week-end du 26 avril pour la troisième édition de l'ePrix de Paris.

Votre avis

Vous avez déjà un compte ? Me connecter

Merci de choisir un pseudo.
Votre email est obligatoire pour valider votre commentaire.
Commentaire en attente de publication. Un email vous a été envoyé.
Le formulaire n'est pas valide.

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages
Sans engagement, à partir de 4€ / mois

Breaking news

Ne ratez plus aucune "breaking news" grâce à la nouvelle newsletter Motors Inside. Recevez dans la minute les infos importantes.

Un lien de vérification vous sera envoyé.
Merci de renseigner votre adresse e-mail.
Haut