24 heures du Mans virtuelles H+6 : 2 Seas en tête, Alonso en panne
WEC. Les six première heures des 24 heures du Mans virtuelles ont été marquées par un drapeau rouge dû à un crash des serveurs et la panne dessence de Fernando Alonso après seulement une heure et demie.
La plus grosse crainte des organisateurs est arrivée. Après 4h15 de course, les 24 heures du Mans virtuelles ont dû être stoppées à cause d'un problème de serveur;Drapeau rouge. Toutes les voitures ont dû se ranger dans l'ordre sur la ligne d'arrivée, pendant vingt minutes, le temps de résoudre le soucis.
L'informatique fait des siennes
L'épisode a symbolisé la principale différence entre les 24h virtuelles et réelles. Les premières dépendent de l'informatique. Plusieurs pilotes ont connu des problèmes diverses. Aurélien Panis, fils d'Olivier, a par exempe dû effectuer plus de six relais d'affilée (4h), car le jeu refusait le changement de pilote. Chez Alpine, le simracer de l'équipe, a connu des soucis de connexion, qui l'ont obligé à rentrer aux stands au bout de deux tours. Il a ensuite déménagé son simulateur chez sa grand-mère pour reprendre le volant. Enfin, Simon Pagenaud (Team Penske) a effectué un changement de simulateur express, à cause d'une panne.
Alonso en panne rapidement
Fernando Alonso ne peut en revanche pas incriminer l'informatique. Le double champion du monde de Formule 1 a abandonné après seulement une heure et demie de course. La cause ? Une panne d'essence ! En début d'épreuve, l'Espagnol a harponné une GT. La manoeuvre lui a coûté une pénalité de stop and go. Il devait l'effectuer dans la période de ravitaillement. Le réglement stipule qu'il doit d'abord observer la pénalité. Mais s'il le fait, c'est la panne d'essence. La solution était donc de ravitailler puis faire la pénalité, quitte à en reprendre une autre derrière. Mais son équipe a pris le risque. Au grand dam de Rubens Brrichello, qui n'a pu prendre le volant. "Je vous en supplie, donnez-nous trente tours de retard mais réintégrez-nous" a-t-il réagi dans une interview.
Ce fut chose faite à l'occasion du drapeau rouge. FA/RB Allinsports a été réintégré en trentième position.
2 Seas Motorsports mène, Bykolles étonne
Côté piste, c'est le Français Tom Dillman qui a mené en premier au volant de la Bykolles. Mais le pilote a volé le départ. Le drive through de pénalité l'a relégué à la quinzième place. Sa mésaventure a profité à plusieurs autos, au gré des ravitaillements. Les équipes professionnelles e-sport ont été en retrait en début de course, avant de prendre les devants aux alentours des trois heures de course. En tête, le team Redline (Norris, Verstappen et les simracers Kherkhof et Huttu) devançait de peu l'équipe qatarie 2 Seas Motorsport (Al Khalifa, Rowland et les simracers MacDuff et Braune) et le Veloce E-sport (Nato, Vandoorne et les simracers Murphy et Poradzisz).
Le drapeau rouge a rebattu les cartes. 2 Seas motorsport 'est retrouvé en première position devant le Team Redline et... Bykolles. L'équipe autrichienne, portée par les simracers Simoncic et Pedersen est remontée sur le podium au prix de dépassements musclés, juste devant la voiture argentine du Toyota Gazoo Racing, aux mains notamment de Nelson Piquet Jr.
Porsche devant
En GT, réel ou virtuel, rien ne change. Porsche est devant. Longtemps première, la Dempsey Proton Racing #88 a reculé, pour laisser place à la Porsche officielle #93 de Tandy, Guven et les simracers Rogers et Ostgaard. Derrière, la Corvette de R8G Motorsport de Juncadella, Beche et les simracers Jajovski et Capet suit, devant une autre Porsche officielle.
Charles Leclerc a connu de son côté des soucis dans les stands au volant de sa Ferrari AF Corse. Il n'occupe que la onzième position du classement GT.
Le drapeau rouge a resserré les positions. Tout est quasiment à refaire.