"Standardiser les exigences et réduire les coûts", la volonté de Mohammed Ben Sulayem pour le karting
Le karting permet aux jeunes de débuter dans le sport automobile. Cependant cette discipline coûte très cher et de nombreuses familles ne peuvent permettre à leurs enfants de payer cette catégorie. Pour le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, il faut diminuer les coûts.


C’est dans cette catégorie que tout commence. C’est par le karting que les futurs pilotes automobiles professionnels, quelle que soit la catégorie, apprennent les bases du pilotage avec les accélérations, les freinages, les comportements de la mécanique…
Cependant cette discipline d’entrée dans le sport automobile coûte très cher. Si certains pilotes peuvent compter sur la fortune familiale à l’instar des Lance Stroll, Nikita Mazepin ou Nicholas Latifi, pour se payer le meilleur matériel possible, d’autres doivent faire des sacrifices.
Nous voulons standardiser les exigences et réduire les coûts
Esteban Ocon déclarait au micro de Canal+ en 2021 que sa famille ne partait pas en vacances pour économiser tout l’argent qu’ils avaient pour rouler en karting. Le tricolore a pu compter sur le soutien de Gravity Sport Management (GSM), structure pour jeune pilote, encadré par Gwen Lagrue et Éric Boulier. « Il faut payer tous ces pneus neufs, tout ce matériel. C’est quelque chose que l’on n'aurait pas pu financer (sans GSM ndlr) », expliquait le pilote Alpine.
Sans cet argent, de nombreux jeunes voient leurs rêves de sport automobile professionnel s’éteindre. Une situation que dénonce Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA. L’Emirati souhaite baisser les coûts dans cette catégorie.
« Qui peut se permettre de payer 275 000 euros par saison pour son enfant de dix ans ? Ce n’est pas possible. Le karting est si cher. C’est pourquoi nous voulons standardiser les exigences et réduire les coûts. Après tout, nous voulons voir le sport automobile se développer. Tous les pilotes de Formule 1, Formule 2 et Formule 3 sont issus du karting. Et c’est par là qu’il faut commencer », déclare Mohammed Ben Sulayem.