Les constructeurs pestent contre le système à points de la FIA
DTM. Exclu du nouveau barème de points permettant l'attribution de la super-licence, sésame indispensable pour accéder à la Formule 1, le DTM a fait part de son mécontentement auprès de la FIA. Audi, BMW et Mercedes-Benz, les trois constructeurs engagés dans la compétition, ont envoyé une lettre auprès de la Fédération Internationale et lui demandent de revoir sa copie.
En janvier dernier, la FIA lançait un pavé dans la mare en durcissant les conditions d'attributions de la super-licence, indispensable pour prendre part à un Grand Prix de Formule 1. Décision a été prise de privilégier les pilotes issus des anti-chambres de la compétition reine du sport automobile, telles que la future Formule 2 ou encore le GP2.
Ce nouveau système ne fait cependant pas que des heureux... Renault a déjà fait part de son mécontentement puisque le Champion de Formule Renault 3.5 ne pourra pas accéder directement à l'échelon supplémentaire (n'ayant que 30 points sur les 40 requis). C'est maintenant au tour d'Audi, BMW et Mercedes-Benz, les trois constructeurs engagés en DTM, de monter au créneau.
Selon Autosport, le trio allemand aurait rédigé une lettre auprès de la FIA, lui demandant de revoir sa position. Le DTM n'est, en effet, pas compris dans le nouveau barème de points établi par la Fédération Internationale de l'Automobile. Christjian Albers, ou plus récemment Paul Di Resta, n'auraient, par exemple, jamais pu courir en F1 si cette règle avait été appliquée par le passé. Idem pour Susie Wolff, qui prendra part à deux séances d'essais libres au courant de la saison 2015.
Le premier pilote qui pourrait faire les frais de ces mesures drastiques n'est autre que Pascal Wehrlein, pilote d'essai Mercedes en Formule 1, aujourd'hui en poste chez HWA en DTM. Promis à un bel avenir, le protégé de la firme à l'Etoile devra changer de programme s'il veut réaliser son rêve... à moins que la FIA donne gain de cause à Audi, BMW et Mercedes-Benz qui, n'en doutons pas, sont impliqués dans suffisamment de programmes pour avoir un minimum d'influence.