Todt veut que la France retrouve son Grand Prix
F1. S'il reconnaît ne pas être celui à qui reviendra la décision du retour du Grand prix de France, Jean Todt s'avoue cependant prêt à donner "un petit coup de pouce final" si nécessaire.
Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, André Maes, directeur de la société Spa Grand Prix, laissait la porte ouverte à une possible alternance entre le Grand Prix de Belgique et un potentiel Grand Prix de France, qui n'apparait plus au calendrier de la Formule Un depuis la victoire de Felipe Massa, en 2008.
Interrogé à ce propos par Jean-Louis Moncet, pour le compte de LCI & TF1, Jean Todt confie : « En tant que président de la FIA, je ne suis pas directement impliqué dans l’organisation du Grand Prix de France, même si en tant que Français je voudrais que la France retrouve sa place dans le calendrier. Je sais que beaucoup de gens sont impliqués pour essayer de trouver une solution positive, notamment au plus haut niveau du gouvernement, mais il faut pour l’instant laisser les principaux interlocuteurs s’occuper du problème… et s’il faut donner un petit coup de pouce final, nous le donnerons…. J’ai effectivement entendu parler d’une possibilité d’alternance, mais à titre tout à fait officieux. Donc, je n’ai pas les éléments pour pouvoir le commenter plus en avant ».
Le Président de la Fédération Internationale de l'Automobile avait déjà eu l'occasion, par le passé, de se prononcer en faveur du retour du Grand Prix de France, dans un entretien avec leparisien.fr en novembre dernier : « J'adorerais le retour d'un Grand Prix de France mais il faudrait que la Fédération Française du Sport Automobile se mette d'accord avec un promoteur et avec le gouvernement » avait alors déclaré l'ancien directeur de la Scuderia Ferrari et de Peugeot Sport, laissant également entendre que les répercussions « pourraient être beaucoup plus grandes que celles que l'on peut imaginer. »
Depuis 2008, de nombreux projets ont en effet été évoqués, à Versailles, Sarcelles, Disneyland, Flins ou encore à Rouen, mais sont restés lettres mortes, et, aujourd'hui, un retour à Magny-Cours ou au Paul Ricard, restent les seuls alternatives crédibles à court terme.
