GP de Grande-Bretagne : Synthèse des stratégies
F1. Après chaque Grand Prix, Motorsinside.com vous propose une analyse graphique des différentes stratégies employées pendant la course et revient sur la stratégie employée par le vainqueur de la course
Sur piste humide où les pilotes se sont élancés en pneus intermédiaires, neufs ou usagés, la stratégie a joué un rôle moins important que depuis le début de saison, les écuries n’étant, de fait, plus obligées de chausser les deux types de pneus slicks obligatoires.
C’est d’ailleurs un des facteurs explicatifs de la victoire de Fernando Alonso, la Ferrari digérant mieux les pneus tendres que les pneus durs, la Scuderia a pu se priver des gommes qui l’avaient tant fait souffrir en Espagne.
Finalement, le principal enjeu aura été de savoir quand passer des pneus intermédiaires aux pneus slicks. L’accident de Michael Schumacher qui a contraint l’Allemand à changer d’aileron avant et de pneus dès le 9ème tour et le meilleur tour signé par le pilote allemand, en pneus tendres, ont encouragé les autres pilotes à suivre le mouvement.
En restant bloqué plus de 10 secondes dans son stand, Sebastian Vettel a permis à Fernando Alonso de prendre l’avantage en course. Dès lors, à moins d’une averse, et alors que tous les pilotes – sauf di Resta – roulaient en pneus tendres, Fernando Alonso pouvait se contenter de calquer sa stratégie sur celle de ses rivaux et d’attaquer. Aux avant-postes, le seul à avoir adapté sa stratégie reste Vettel qui anticipa son dernier arrêt après être resté bloqué de nombreux tours dans les échappements de Lewis Hamilton.
Si aux avant-postes – jusqu’à Felipe Massa – la stratégie à trois arrêts à été privilégiée, les autres écuries ont généralement adopté une stratégie à deux arrêts, à l’exception de Pastor Maldonado. Il est d’ailleurs intéressant de constater qu’en dehors des pilotes Toro Rosso, Virgin et d’Adrian Sutil, la plupart des pilotes ayant fait 3 relais ont privilégiés les pneus tendres usagés lors du deuxième relais avant de chausser le dernier train de pneus tendres neufs, économisé en qualifications, en fin de course.
L’œil de Paul Hembery
« Au départ de la course, les pneus intermédiaires à flancs bleus ont prouvé leur compétitivité sur une piste humide et sèche par portions, sur près de 12 tours, ce qui était une performance très impressionnante. Nous avons vu des combinaisons à deux et trois arrêts par voiture, ce qui correspond exactement à nos attentes et le podium est resté ouvert jusqu’au tout dernier tour. »
Afin d'avoir une meilleure lecture de ce graphique, vous pouvez utiliser la synthèse tour par tour de la FIA en cliquant ici.