F1. Pendant la trêve, MotorsInside vous propose de revenir sur la Formule 1 des années 2000 en vous livrant, deux fois par jour, et jusqu'à la fin de la semaine, une liste de dix faits marquants retenus par la rédaction. Lorsque celle-ci sera entièrement dévoilée, vous aurez la possibilité de voter pour désigner l'image que vous gardez de cette décennie. Direction l'Italie et le circuit de Monza, théâtre de la première victoire en carrière de Sebastian Vettel
<b>L’œil dans le retro</b>
14 septembre 2008. Alors que l’hymne italien résonne au-dessus de Monza, Sebastien Vettel ne semble toujours pas réaliser. En face de lui, plusieurs dizaines de milliers de tifosi célèbrent la première victoire du jeune pilote allemand propulsé – l’honneur est sauf – par un bloc Ferrari. Quelques instants plus tôt, alors que le natif d’Heppenheim descendait de sa monture, Fernando Alonso vint le congratuler d’une vive accolade, comme un passage de témoin, Vettel chipant à l’Espagnol son record de précocité pour un vainqueur de Grand Prix, avec plus de dix mois d’avance.
Vingt-quatre heures plus tôt, celui qui avait déjà été le plus jeune pilote à marquer un point en championnat du monde, avait posé un orteil de plus dans l’histoire de la discipline en signant sa première pole position. Cette dernière semblait pourtant devoir tendre les bras à Heïkki Kovalainen qui voyait la route dégagée grâce à la pluie qui prit, en pleine Q2, Lewis Hamilton, Kimi Raïkkonen et Robert Kubica dans ses nasses. Si Sebastien Bourdais confirma l’aisance de la Toro Rosso, c’est le diable d’allemand a donné le dernier coup de reins pour priver le pilote McLaren des honneurs de la pole.