GP Belgique - Course : Vettel renoue avec la victoire, Hamilton K.O. !
Après 3 Grand Prix de disette, Sebastian Vettel a renoué, sur le Toboggan des Ardennes, avec la victoire au terme d'une course qui a vu l'abandon prématuré de Lewis Hamilton sur accident. Mark Webber offre le doublé à Red Bull et devance Button sur le podium. Pour ses 20 ans de F1, Schumacher signe une brillante 5ème place.


Sous le regard de John Surtess, Nigel Mansell et du local Jacky Ickx, les pilotes s'élancent pour leur tour de chauffe. Sebastian Vettel en pole position devance Lewis Hamilton, Mark Webber et Felipe Massa. 7ème sur la grille, Bruno Senna effectue un retour en grandes pompes en F1 en devançant Fernando Alonso et son propre coéquipier qui occupe la 10ème place.
Michael Schumacher est le dernier à se placer sur la grille de départ, les feux rouges s’allument les uns après les autres puis s’éteignent alors que la voiture de Rosberg fume sur la grille.
Catastrophique départ pour Mark Webber, sauté tel un mouton par Nico Rosberg qui s’empare de la tête de course aux dépends de Sebastian Vettel au virage des Combes. Alors que Felipe Massa prend le dessus sur Lewis Hamilton au virage de la Source, Fernando Alonso et Mark Webber sont obligés d’élargir leur trajectoire après un gros contact de Senna avec Alguersuari qui arrache sa suspension avant gauche sur la roue arrière droite d’Alonso.
A la sortie du Raidillon dans le deuxième tour, Fernando Alonso dépasse Lewis Hamilton à l’aspiration alors que Bruno Senna repasse par les stands, pour effectuer les réparations d’usage après son accrochage du départ.
Auteur d’un départ fantastique, Rosberg se retrouve sous la pression de Sebastian Vettel qui reprend la tête de course à l’aspiration dans le 3ème tour alors que son coéquipier, Michael Schumacher est déjà remonté en 13ème position.
Alors que Mark Webber rentre aux stands pour chausser les pneus médium, Jenson Button change de museau après y avoir laissé quelques plumes dans le premier virage : le britannique remet des pneus tendres à flancs jaunes.
Maintenant qu’il a été dépassé par Sebastian Vettel, Nico Rosberg fait un peu bouchon devant les deux Ferrari, Felipe Massa se faisant très pressant dans Blanchimont et au freinage de l’Arrêt de Bus. Un petit train se forme derrière l’Allemand et les esprits s’échauffent entre les pilotes Ferrari, Alonso prenant finalement le dessus sur son coéquipier à la sortie du virage des Combes, frôlant même l’accrochage. Opportuniste, Hamilton dépasse à son tour le natif de Sao Paulo.
Le début de course est dominé par l’inquiétude sur la tenue du premier train de pneus. Après son coéquipier, Vettel passe aux stands dès le 6ème tour et abandonne la tête de course à Nico Rosberg qui a profité de la lutte entre les Ferrari et la McLaren de Lewis Hamilton pour reprendre de l’air.
Au 7ème tour, Fernando Alonso profite cependant de l’aspiration du pilote allemand pour s’emparer de la tête de course alors que Buemi est contraint à l’abandon, l’aileron arrière en miettes.
Au tour d’Hamilton de tomber sur Rosberg alors qu’il se plaint, à son ingénieur, de problèmes avec son train de pneus avants. Une nouvelle fois, le pilote Mercedes doit céder à l’aspiration avec le DRS et se retrouve sous la pression de Massa alors que Vettel remonte dans le peloton avec son train de pneus neufs.
Après être passé aux stands, Fernando Alonso retombe devant Mark Webber qui le dépasse dans le Raidillon. Mais l’Australien ne tarde pas à tomber sur la Force India de Paul di Resta qu’il dépasse, laissant Fernando Alonso à la lutte avec l’écossais. Mais après disposé de la Force India au sortir de la Source, l’Espagnol s’offre le scalpe le Webber dans le Raidillon.
Vettel est l’homme le plus rapide du moment et dispose de Nico Rosberg – qui ne s’est toujours pas arrêté - à l’extérieur de la pleine charge de Blanchimont alors que Lewis Hamilton rentre aux stands et retombe en 8ème place, derrière la Force India de Sutil.
Après 12 tours, Sebastian Vettel devance Fernando Alonso de 5 secondes, Webber, Kobayashi, Petrov, Sutil, Hamilton, Di Resta, Barrichello et Schumacher. Rosberg, après son ravitaillement, est tombé à la 13ème place, derrière Massa et Button.
Chaussé de pneus tendres neufs, Hamilton dispose rapidement d’Adrian Sutil, Vitaly Petrov et Kobayashi. Mais le japonais, tentant de reprendre sa position au bénéfice de l’aspiration à l’approche des Combes, encastre sa roue avant droite dans la roue arrière gauche de la McLaren du pilote britannique qui ne semble pas l’avoir vu. Lewis Hamilton part en tête à queue et percute violemment le mur, sans autre conséquence qu’une grosse frayeur. La voiture de sécurité est déployée : Vettel et les pilotes Mercedes rentrent aux stands et changent de gommes, mais Alonso et Webber restent en piste. L’Espagnol devance donc les deux pilotes Red Bull lorsque la voiture de sécurité s’efface.
Après avoir pris un peu d’air au restart, Fernando Alonso se trouve cependant rapidement sous la pression de Sebastian Vettel dans la ligne droite de Kemmel : l’Allemand bénéficiant également de pneus neufs alors que Button, Petrov et Perez s’expliquent au virage de la Source.
Au tour suivant, Fernando Alonso cède au freinage des Combes face à Vettel qui a fait toute la ligne droite de Kemmel aux côtés de l’espagnol. Beaucoup de mouvements dans le peloton, notamment avec Sergio Perez qui perd sa place face à Rubens Barrichello à la Source avant de la reprendre grâce au DRS dans Kemmel.
A mi course, Vettel devance à nouveau Alonso de 5 secondes. Suivent Webber, Rosberg, Massa, Sutil, Button, Schumacher, Petrov et Perez. Le pilote McLaren met son homologue de chez Force India sous pression à l’Arrêt de Bus avant de prendre le dessus aux Combes, malgré un gros freinage de Sutil. Le britannique, grâce à ses pneus plus frais, remonte rapidement sur Felipe Massa qu’il dépasse à l’extérieur au freinage de l’Arrêt de Bus, les deux voitures se touchant légèrement, sans conséquences.
Au tour suivant, après avoir repris près de 2 secondes à Nico Rosberg, le Britannique s’emploie pour dépasser l’Allemand avec le DRS et après une superbe montée de l’Eau Rouge dans les échappements de la Mercedes.
En dehors du festival offert par le champion du monde 2009, la plupart des pilotes semblent être passés en mode économie et la course entre dans un faux rythme. Les écuries ayant peu roulé sur piste sèche avant le Grand Prix, elles semblent souffrir avec leurs gommes et s’efforcent donc d’en contrôler la dégradation.
Après une légère faute qui a permis à Vitaly Petrov de prendre la 9ème place, Perez rentre aux stands, directement dans son box sous le regard sombre de Peter Sauber : c’est l’abandon pour le prometteur mexicain. Parti en 21ème position après sa pénalité, Maldonado, devance son coéquipier et un surprenant Trulli, l’Italien pointant en 14ème position.
A 14 tours du drapeau à damiers, Fernando Alonso chausse les pneus médiums et ne devrait théoriquement plus s’arrêter : l’Espagnol retombe derrière Button à la 4ème place, le Britannique devant repasser à son tour par les stands. Sebastian Vettel rentre aux puits au tour suivant, également pour chausser les pneus médiums, laissant la tête de course à son coéquipier, alors que Fernando Alonso vient de signer le meilleur temps en course.
Jenson Button est le dernier des hommes de tête à passer par les stands et ressort derrière Vettel, Alonso et Webber mais opte quant à lui pour les pneus tendres. Bien qu’il se soit déjà arrêté, Felipe Massa doit repasser par les stands suite à une crevaison lente et retombe dans le ventre mou du peloton, dans les échappements de Kamui Kobayashi qu’il dépasse à l’intérieur dans Blanchimont.
Pour son vingtième anniversaire de Formule Un, Michael Schumacher s’empare de la 6ème place aux dépends d’Adrian Sutil dans Kemmel Straight : l’Allemand a gagné 18 places.
Alors qu’il pointe à près de 7 secondes de Sebastian Vettel, Fernando Alonso voit un Webber en verve fondre sur lui à grandes enjambées dans ses rétroviseurs. L’Espagnol ne peut rien faire face à l’Australien et son DRS, et redescend d’une marche sur le podium, derrière un potentiel doublé Red Bull.
Alors que Schumacher remonte, avec des pneus plus frais, sur son coéquipier, les deux hommes sont autorisés à se battre proprement pour le gain de la 5ème place, alors que Felipe Massa remonte petit à petit dans le classement.
Son coéquipier, Fernando Alonso, réapparait sur le radar de Jenson Button qui lui reprend plus d’un seconde au tour. Aux portes des points, Rubens Barrichello laisse un bout de son aileron au freinage de l’Arrêt de Bus, dans la roue arrière gauche de la Sauber de Kamui Kobayashi.
Au 42ème tour, Jenson Button et Michael Schumacher dépassent respectivement Fernando Alonso et Nico Rosberg pour le gain de la 3ème et de la 5ème place, tous deux à l’aspiration dans la ligne droite de Kemmel : le septuple champion du monde a gagné 19 places sur ce Grand Prix, un record personnel effaçant celui acquis à Monaco en 2006.
Sous le drapeau à damiers, Sebastian Vettel signe sa 7ème victoire de la saison, la première depuis le dernier Grand Prix d’Europe. Mark Webber offre le doublé à Red Bull qui se rapproche un peu plus du titre constructeur, alors que Jenson Button monte sur la dernière marche du podium. Le britannique devance Alonso, Schumacher, Rosberg, Sutil, Petrov, Massa et Maldonado. Le pilote russe, arrêtera sa voitures quelques mètres après la ligne d’arrivée.
Le pilote Red Bull dispose désormais de 92 points d’avance sur son coéquipier et 102 points sur le 3ème, Fernando Alonso, au championnat pilotes. Red Bull s’assure quant à elle une marge de 131 points d’avance sur sa plus proche rivale : McLaren.
Résultat du Grand Prix de Belgique 2011 :
N° | Pilote | Equipe | Temps | Ecart | Tours |
1 | Vettel | Red Bull | 1h26:44.893 | 44 | |
2 | Webber | Red Bull | +3.7 | 44 | |
3 | Button | McLaren | +9.6 | 44 | |
4 | Alonso | Ferrari | +13.0 | 44 | |
5 | Schumacher | Mercedes GP | +47.4 | 44 | |
6 | Rosberg | Mercedes GP | +48.6 | 44 | |
7 | Sutil | Force India | +59.7 | 44 | |
8 | Massa | Ferrari | +66.0 | 44 | |
9 | Petrov | Lotus Renault GP | +71.9 | 44 | |
10 | Maldonado | Williams | +77.6 | 44 | |
11 | di Resta | Force India | +83.9 | 44 | |
12 | Kobayashi | Sauber | +91.9 | 44 | |
13 | Senna | Lotus Renault GP | +92.9 | 44 | |
14 | Trulli | Team Lotus | +1 tour | 43 | |
15 | Kovalainen | Team Lotus | +1 tour | 43 | |
16 | Barrichello | Williams | +1 tour | 43 | |
17 | D'Ambrosio | Marussia Virgin | +1 tour | 43 | |
18 | Glock | Marussia Virgin | +1 tour | 43 | |
19 | Liuzzi | Hispania Racing Team | +1 tour | 43 | |
20 | Perez | Sauber | Abandon | 28 | |
21 | Ricciardo | Hispania Racing Team | Abandon | 14 | |
22 | Hamilton | McLaren | Accrochage | 13 | |
23 | Buemi | Toro Rosso | Abandon | 7 | |
24 | Alguersuari | Toro Rosso | Accrochage | 0 |
Dommage pour Button qui aurait peut etre pu tenter une victoire si ses qualifs n'avaient été plombèes par une mauvaise strategie;Kobayashhi toujours aussi incisif (Hamilton en a payé le prix fort).
Bravo à Michael pour cette fabuleuse remontée....il a bien fété ses 20 ans de carrière marqueée par tant de succès inégalés .Pour un "hasbeen"comme diraient certains non fans, il a de bons restes...D
Rosberg n a pas démérité ...avec un départ canon et une course régulière.
Renault egale à elle mème quelquesoit le pilote....mais pour Senna on va encore attendre un peu avant de tirer sur l'ambulance....
Ferrari toujours la mème excuse "les pneus mediums ne nous vont pas....."
bon c'etait un gp sympa D manquait juste une averse au milieu pour rester bien éveillés D
D'accord avec toi Nioulargo concernant les SF et les pneus - jamais à leurs goût.
comme tu le dis aussi le DRS est un gadget anti sportif qui anihilie les talents des pilotes...pas top.
Dans le cas de Perez, il a senti un gros problème sur le train arrière et est rentré aux stands, mais Sauber recherche toujours l'origine du problème.
Et nos commentateurs se sont illustrés ce dimanche. Moncet nous a sorti une " info Moncet", genre que Pic était convoité par Team Lotus, Malbranque nous a appris que Maldonado était Argentin, et Laffite, qui, croyant que c'était encore la pub, nous dévoile au grand jour sa partialité ("Meuh, qu'est-ce qui fout là, celui-là", en parlant d'une Force India qui faisait sa course mais qui se défendait face à son pilote favori).
Spa est simplement l'illustration qu'avec un vrai circuit, il n'y a pas besoin de DRS. Il sera tout aussi peu utile à Monza !
Si les dépassement sont trop faciles avec le DRS ,pourquoi ont sert les fesses a chaque fois que Lewis H.en tente un, alors que tous les pilotes se dépassent comme jamais sans presque jamais se toucher.
Moi l'opposition que j'ai contre le DRS est une opposition de principe - il te suffira d'écouter le SAV de la F1 du Grand Prix de Chine. J'estime que le coup de pouce que donne le DRS devrait venir du pilotage et non pas d'un appendice aérodynamique.
D'ailleurs j'aimerai un éclairssisement : si on dépasse (via le DRS) dans la 1ère zone on a bien le droit de le remettre dans la 2ème ?
Non, pas pour Monza. En effet, cette fois il y aura 2 zones de détection. Donc un pilote qui en dépasse un autre dans la zone 1 ne peut pas activer son DRS une 2e fois s'il est devant à la 2e détection.
1ère détection : parabolique
1ère activation : ligne des stands
2e détection : entre les 2 lesmos
2e activation : entre lesmo 2 et chicane ascari