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F1. Pirelli : Objectifs 2012 !

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Pirelli : Objectifs 2012 !

F1. Motorsinside.com et Paul Hembery tirent les premiers enseignements de 2011 et se tournent vers 2012... et 2013.

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© Pirelli /

A l’approche de la dernière ligne droite du Championnat du monde de Formule Un, disputée hors d’Europe, et alors que le titre de Sebastian Vettel ne semble désormais plus qu’une formalité, certains esquissent déjà un premier bilan de cette saison /f1/actualite/11372-pirelli-tire-un-bilan-positif-de-son-implication-en-f1.html et lorgnent ainsi vers 2012.

Après le Grand Prix d’Italie, disputé sur ses terres, Pirelli n’échappe pas à la règle et Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport, a bien voulu se livrer à l’exercice du bilan, pour <b>Motorsinside.com</b>, en revenant sur les difficultés rencontrées et les enseignements tirés par le manufacturier italien, au cours de cette première saison dans la catégorie reine depuis 1991 : « Le challenge évolue toujours en Formule Un. Au début, le plus gros défi était certainement le temps : nous sommes passés de l’annonce de l’accord en juin 2010 aux essais de nos premiers prototypes sur circuit en tout juste deux mois ;puis, seulement quatre mois après, toutes les équipes ont essayé nos pneus pour la première fois après le Grand Prix d’Abu Dhabi. Ensuite, bien sûr, nous n’avons eu que trois mois après ces essais pour préparer notre premier Grand Prix, en /f1/actualite/11372-pirelli-tire-un-bilan-positif-de-son-implication-en-f1.html, en Australie. Cependant, grâce à l’effort extraordinaire de chaque personne concernée, nous l’avons fait. »

Depuis, force est de constater qu'avec l'aide du manufacturier italien et du DRS – qui serait directement responsable de 29% des dépassements lors des 9 premières courses, selon Mercedes -, nos dimanches après-midi sont devenus un peu plus excitants que par le passé. Un chiffre à lui seul suffirait à mesurer l'effet conjugué de ces deux nouveaux ingrédients de la F1 : 854, soit le record de dépassements, série en cours, depuis 1982 selon les statistiques du site < i>Cliptheapex.com</i>qui débutent justement l'année du sacre de Keke Rosberg. D'ailleurs, le record de dépassements sur piste sèche, jusque-là détenu par la course de Long Beach en 1983 – toujours selon cette même source – a été battu à 4 reprises cette année, atteignant de nouveaux sommets avec 126 dépassements à l'occasion du Grand Prix de Turquie. Mais s'il ne fallait retenir qu'une seul course, cette saison, pour illustrer la prestation que souhaite offrir Pirelli aux écuries et aux spectateurs, laquelle serait-ce ?

« Quand nous avons commencé à discuter de l’accord de fourniture pour cette année, nous avons demandé aux équipes ce qu’elles attendaient exactement des pneus en /f1/actualite/11372-pirelli-tire-un-bilan-positif-de-son-implication-en-f1.html et elles ont répondu : « le Canada », en parlant du Grand Prix qui s’y est disputé l’an dernier » nous explique Paul Hembery. « Nous avons eu un Grand Prix du Canada qui a été encore plus spectaculaire cette année, alors – malgré l’interruption par la pluie au milieu - le Canada a de nouveau été une course fantastique, précisément parce que les pneus étaient si cruciaux pour le résultat. Nous avons eu un vainqueur qui a fait son chemin du fond du peloton en utilisant la bonne stratégie.
Mais aussi, beaucoup de personnes m’ont dit après le Grand Prix de Chine que ça avait été l’une des meilleures courses qu’ils n’avaient jamais vues, et elle s’est disputée intégralement sur le sec. C’est donc difficile de n’en retenir qu’une et peut-être que la meilleure course de la saison reste à venir… »

En effet, Paul Hembery semble déterminé à vouloir continuer dans cette direction, à apprendre de cette saison /f1/actualite/11372-pirelli-tire-un-bilan-positif-de-son-implication-en-f1.html dont le bilan – sportif et économique – est globalement positif : « Le défi maintenant, je pense, est de garder notre produit frais et excitant. Les écuries de Formule Un atteignent un tel niveau que, peu importe les mesures que vous introduisez, elles s’y adapteront en très peu de temps. Alors nous devons continuellement nous réinventer afin d’aider à promouvoir les courses les plus excitantes possibles. C’est sans doute une chose que nous avons appris, mais il en reste plein d’autres : nous avons énormément appris dans chaque domaine, comme on pourrait s’y attendre après notre première saison en Formule Un depuis 20 ans, et nous continuons d’apprendre. »

Le dernier forum des Fans organisé par la FOTA au siège milanais de Pirelli, en préambule du Grand Prix d'Italie, a été l'occasion pour Paul Hembery d'esquisser ce que pourrait proposer le manufacturier à l'avenir : « Je n'attends pas de surprises majeures l'année prochaine. Nous étudions de nouveaux composés qui pourraient améliorer les temps au tour d'une seconde et deux dixièmes, mais c'est trop. Nous espérons une amélioration maximale de six à huit dixièmes par tour et, pour y arriver, nous avons conçu un nouveau pneu arrière. Il y aura également un nouveau pneu pluie [ndlr : tandis que l'actuel pneu médium deviendra le pneu dur, laissant la place à un éventuel nouveau pneu médium], alors les changements pour l'année prochaine ne seront pas vraiment visibles de l'extérieur. Nous pensons également changer les couleurs de pneus pour améliorer la visibilité. »

En effet, sur ce dernier point, il convient de rappeler que, toutes aussi excitantes qu'elles soient de nouveau, les courses de F1 ont semblé, pour de nombreux observateurs, illisibles. Pirelli a en effet permis à la Formule Un de renouer avec la stratégie qui était tombée en désuétude ces dernières années, avec des pneus Bridgestone capables de durer la distance de tout un Grand Prix et avec, depuis 2010, la fin des ravitaillements. Afin de permettre aux spectateurs et téléspectateurs de comprendre les données exactes de la course, Bridgestone avait décidé de marquer ses pneus pour que chacun puisse savoir qui faisait quoi, mais Pirelli a souhaité aller plus loin en adoptant un code couleur spécifique pour chacun de ses mélanges. Le choix des couleurs n'a cependant pas été le plus heureux – argent et blanc pour distinguer les pneus médiums des pneus durs – et Pirelli réfléchit donc à la possibilité de modifier les couleurs pour rendre les différences de gommes encore plus évidentes. Sur place, à Monza, notre correspondant à évoquer, avec Pirelli, la possibilité d'indiquer en temps réel aux téléspectateurs, par un affichage sur l'écran, les pneus qu'utilisent chaque pilote. Une idée qui semble cependant ne pas pouvoir être mise en application, les délais de transmission de l'information faisant qu'il y aurait un décalage d'un à deux tours entre le moment où le pilote change de pneus et la mise à jour de l'affichage à l'écran. Pirelli préfère donc travailler sur la visibilité directement sur ses pneus qui répondra ainsi aux exigences des téléspectateurs et à celles des spectateurs, présents sur place.

Lors du Forum de la FOTA, Paul Hembery a aussi réaffirmé sa volontaire de réviser l'allocation des pneus aux pilotes, afin d'éviter la gestion à l'économie que font certaines écuries pendant les qualifications et la course et, ainsi, de lutter contre le gaspillage et le transport inutile de pneus qui ne sont pas utilisés : « Nous sommes partenaires de toutes les écuries, mais nous ne sommes pas totalement libres de faire ce que nous voudrions. Nous avons formulé quelques propositions, comme les pneus de qualifications et un meilleur usage de l'allocation de pneus que ce que nous faisons actuellement. Ces discussions sont tournées vers 2013 et nous pourrons laisser les écuries choisir les composés, ce que nous avons déjà fait par le passé en WRC. Mais ce ne sont que des points de réflexions et, pour dire la vérité, nous sommes heureux de ce que nous avons accomplis jusqu'à maintenant, donc nous ne devrions pas exagérer les problèmes. […] Nous avons reçu un mémo des pilotes [ndlr : la veille du forum], nous demandant de revoir l'allocation des pneus parce qu'à la fin de chaque course, il leur en reste des trains inutilisés, généralement du plus dur des deux composants. Les pilotes veulent que nous trouvions une manière de les utiliser, que ce soit en qualifications ou ailleurs durant le reste du week-end. C'est quelque chose que nous voulons résoudre pour 2012. »

Finalement, 2012 ne devrait donc s'inscrire que dans la continuité de /f1/actualite/11372-pirelli-tire-un-bilan-positif-de-son-implication-en-f1.html, mais comme a pu nous le confier Paul Hembery, Pirelli n'entend pas se reposer sur ses lauriers. Le manufacturier a notamment conscience que, face à des écuries souvent réfractaires aux changements, il convient de s'armer de patience et vise donc 2013, dont les écuries pourraient avoir un avant-goût dès les essais du Mugello, prévus en cours de saison 2012. Lors du Forum FOTA, Paul Hembery a notamment esquissé l'idée de proposer un service à la carte aux écuries qui pourraient choisir, avant chaque course, les pneus qu'elles souhaitent utiliser : « En termes de logistique, nous devons savoir à l'avance quels pneus prendre. Nous disputons beaucoup de courses hors d'Europe, pour lesquels nous devons prévoir le transport quelques mois à l'avance. Nous sommes prêts à en discuter, mais ça prendra du temps à finaliser. Nous parlons de logistique avec les équipes et nous en parlons aussi au niveau technique parce que nous ne pouvons pas être trop extrêmes avec nos décisions techniques. »

Reste donc à savoir si, à la lumière de cette première saison, le manufacturier italien souhaite prolonger son bail avec la Formule Un, au-delà de 2013, date à laquelle prendra fin son contrat : « Nous sommes ici pour rester, à moins que ça ne devienne trop couteux » déclarait, il y a quelques mois, Marco Tronchetti Provera, PDG de Pirelli. « Le retour sur investissement doit être positif, sinon, ça n'est pas convenable. » A l'occasion du Grand Prix d'Italie, Provera avait tiré <a href="/f1/actualite/11372-pirelli-tire-un-bilan-positif-de-son-implication-en-f1.html"target="_blank"title="">un bilan plutôt positif de l'implication de sa société en Formule Un</a>.

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