Warning: Undefined array key "session_id" in /home/maro1589/public_html/article.php on line 252
F1. Pourquoi Mark Webber rate-t-il ses départs ?

Faites partie de l'équipe

Nous privilégions la qualité et l'expérience de lecture. Bénéficiez de nos contenus premiums et d'une expérience plus rapide et sans publicités.

Voir les avantagesDécouvrir les abonnements
Sans engagement
A partir de 4€ / mois

Pourquoi Mark Webber rate-t-il ses départs ?

F1. Auteur de trois pole positions en 2011, Mark Webber n'a pourtant jamais concrétisé cet avantage en course, la faute, bien souvent, à des départs moyens et parfois même catastrophiques, sur lesquels l'australien est revenu pour un journal australien.

Logo Mi mini
Rédigé par Par
© GEPA /

S'il reste un mystère à l'approche de cette fin de cette saison, c'est bien celui qui consiste à voir Sebastian Vettel compter 8 victoires alors que son coéquipier, qui avait été l'un des principaux challengers de l'Allemand dans sa quête du titre en 2010, n'en compte pas la moindre, malgré 3 pole positions. L'Australien semble d'ailleurs atteint d'une malédiction cette saison puisqu'il n'a jamais mené le premier tour alors qu'il s'élançait en tête du peloton. D'après l'analyse statistiques de James Allen, sur son blog, le pilote Red Bull a cédé pas moins de 22 places lors du premier tour depuis le début de saison, ce qui le place bon dernier dans cette statistique, loin derrière Sebastian Vettel et Lewis Hamilton qui en ont perdu 4 chacun et surtout Felipe Massa et Fernando Alonso qui ont respectivement gagné 4 et 8 sur l'ensemble de la saison, par rapport à leurs positions de départ.

« Un départ de Formule Un, c'est 60 à 70 % la voiture, et le reste incombe au pilote » se défend l'Australien dans les colonnes du Sydney Morning Herald. « Il y a eu quelques bons départs – Melbourne, Valence, Barcelone – mais c'est un domaine que je ne qualifierais pas comme notre point fort. Ferrari fait du bon travail sur les départs, Alonso en a produit quelques-uns d'explosifs comme à Barcelone, tout comme Felipe [Massa], parfois. Cependant, je pense que je peux réussir les miens quand l'aspect technique du processus de départ fonctionne bien » en mettant le doigt sur toute la spécificité d'un départ en Formule Un.

Sur son blog, il y a quelques semaines, Heïkki Kovalainen a expliqué en détail la procédure de départ d'une F1 : « Il y a beaucoup de variables et c'est assez technique. Il y a plus de personnes impliquées dans un départ que juste le pilote. Nous trouvons le point de patinage de l'embrayage avant même le tour de chauffe, alors que la voiture est toujours sur la pré-grille. Certains spectateurs pourront remarquer que les voitures bougent un peu et crissent quand elles sont sur la grille. C'est parce que nous calculons l'adhérence entre les pneus et l'asphalte et que nous cherchons le point de patinage. Pendant le tour de chauffe, les pneus se refroidissent un peu parce qu'on a retiré les couvertures chauffantes, alors, au moment du départ, généralement dans le dernier virage du tour de chauffe, où tout le monde conduit plutôt lentement, nous faisons un dernier contrôle de l'embrayage. […] Après le dernier virage, avant que je ne m'arrête sur mon emplacement, un ingénieur sur le muret des stands surveille les données télémétrique. Il peut alors adapter le réglage de l'embrayage et du point de patinage. […] Ensuite, juste avant le départ, je tourne un bouton sur la volant de quelques crans. Après ça, le succès du départ dépend du temps de réaction du pilote et des estimations faites par l'ingénieur. »

Le pilote ne fait donc que mettre en œuvre le départ – ce qui n'est pas la moindre des tâches – mais la qualité de sa mise en action dépend en grande partie du travail de préparation de l'embrayage, une science qui ne laisse que peu de marges pour l'erreur, comme ce fut par exemple le cas à Spa-Francorchamps où l'Australien, parti 3ème, s'était retrouvé seulement 8ème au terme du premier tour : « A Spa, ça dépendait plus des calculs du côté de Renault quant au niveau de couple nécessaire et Sebastian était à moins de 100 tours/minute de faire exactement le même départ que Mark » explique Christian Horner qui rappelle également que le départ sollicite énormément d'attention pour le pilote, ce qui ne laisse donc que peu le droit à l'erreur : « Ce n'est pas comme s'arrêter à un feu rouge sur Parramatta Road » explique Webber. « Si le départ initial – la première seconde du départ – se passe bien, le reste du départ se passe généralement bien. Les gars et moi étudions les datas après chaque course et il y a souvent une raison technique qui nous gêne dans la phase d'accélération jusqu'au premier virage. »

Force est, en effet, de constater que le pilote australien n'a pas toujours été aidé par sa monture, parfois abandonné par son système de récupération d'énergie (KERS), dont la défaillance a été criante au Grand Prix de Malaisie, un peu plus tôt cette saison, où il avait perdu 6 places par rapport à sa position de départ. Mais l'Australien ne baisse pas les bras : « Nous travaillons constamment pour nous améliorer. Il faut coordonner plusieurs choses, de la température exacte de l'embrayage, sur lequel le pilote n'a aucun contrôle, au temps de réaction, qui dépend complètement du pilote. Nous devons assembler tous ses éléments dans un délai très court, et nous n'avons qu'un essai par week-end, dans ces circonstances précises. »

Le pilote Red Bull peut cependant compter sur le soutien de Christian Horner qui rappelle que « Mark a pris quelques bons départs, malheureusement, les mauvais départs ont eu lieu quant il était aux avants-postes. » Webber souligne d'ailleurs lui-même le fait que « tous les regards, sur la piste comme à la maison, sont intensément focalisés sur le départ », éclipsant souvent des courses de bonne facture.

Votre avis

Vous avez déjà un compte ? Me connecter

Merci de choisir un pseudo.
Votre email est obligatoire pour valider votre commentaire.
Commentaire en attente de publication. Un email vous a été envoyé.
Le formulaire n'est pas valide.

Un e-mail de vérification vous sera envoyé avant la publication de votre commentaire.

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages
Sans engagement, à partir de 4€ / mois

Breaking news

Ne ratez plus aucune "breaking news" grâce à la nouvelle newsletter Motors Inside. Recevez dans la minute les infos importantes.

Un lien de vérification vous sera envoyé.
Merci de renseigner votre adresse e-mail.
Haut