F1. Cela faisait presque deux ans, depuis le Grand Prix d’Abu Dhabi en 2009 et la présence de Romain Grosjean, qu’un pilote français n’avait pas pris part à un week-end officiel dans le cadre d’une saison de Formule 1. Jean-Eric Vergne a mis fin temporairement à cette absence tricolore, mais pour combien de temps ?
Si l’on fait un état récent des présences françaises en Formule 1, nous risquons fortement de nous limiter à une énumération de constructeurs ou de motoristes.
En effet, depuis une vingtaine d’année maintenant, Renault, avec une présence intermittente sur les grilles de départ (en tant que motoriste ou constructeur à part entière), représente à elle seule les dernières victoires tricolores en Formule 1.
Les titres de motoristes acquis avec Williams et Benetton dans les années 90 ainsi que les titres pilotes et constructeurs remportés par Fernando Alonso et Giancarlo Fisichella en 2005 et 2006 ont marqué l’histoire du sport automobile français.
La présence du manufacturier de pneumatiques Michelin, pendant six saisons, pour une lutte acharnée avec les Japonais de Bridgestone, a également marqué les esprits pendant une période de guerre des pneus qui tournait à l’avantage de la marque au Bibendum.
Au niveau des pilotes, la France entretient une longue tradition avec la Formule 1 qui démarre à la création du championnat dans les années 50, avec la victoire de Maurice Trintignant au Grand Prix de Monaco 1955 sur Ferrari, première étape d’une longue série de succès tricolores.