F1

Sergio Perez satisfait de sa performance, pas des résultats

Le pilote Sauber tire un bilan mitigé de sa première saison en Formule Un, marqué par un accident, à Monaco, dont il assure avoir subi les séquelles jusqu’au milieu de l’été.

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© Sauber /

Après une première saison satisfaisante, au point d’en faire un des prétendants à la succession de Felipe Massa chez Ferrari, Sergio Perez tire pourtant un bilan mitigé de ses débuts dans la catégorie reine du sport automobile : « Je suis satisfait en ce qui concerne la performance dont j’ai fait preuve, mais je ne suis pas satisfait des résultats. En partie à cause de mon accident, j’ai raté deux courses – Monaco et Canada – lors desquelles la voiture et l’équipe se sont bien comportés. Après que je sois revenu dans la voiture, il m’a encore fallu quelques courses supplémentaires avant que je ne sois à nouveau à 100% de mes capacités. Mais au regard de ma performance d’ensemble en F1, je pense que je peux être satisfait de ma première saison. »

Tout frais émoulu du GP2 où, auréolé du titre de vice-champion et de quatre victoires, le pilote de bientôt 22 ans reconnaît a découvert le monde qui sépare la Formule Un des catégories inférieures : « La Formule Un est un monde complètement différent. Lorsque vous arrivez, tout est nouveau : le nombre de personnes avec lesquelles vous travaillez, la quantité et le niveau de travail exigé. Chaque détail est important, que ce soit dans la voiture ou en dehors. L’intérêt médiatique est énorme et tout cela réuni a aussi un impact sur votre vie privée. »

Le jeune mexicain reconnait d’ailleurs que la pression qui pèse sur les épaules d’un pilote de Formule Un est bien plus grande, notamment lorsque l’étiquette de pilote payant vous colle à la peau : « J’ai connu beaucoup de pression pendant toute ma carrière, mais, en Formule Un, c’est à un autre niveau. Lors des essais hivernaux, tout le monde disait que je n’étais qu’un pilote payant et c’est bon d’avoir prouvé le contraire. Il y a eu beaucoup de hauts et de bas durant la saison, et le soutien de l’équipe m’a toujours aidé à garder confiance. »

Parmi les hauts, le natif de Guadalajara retient surtout sa course de Suzuka : « Pour moi, j’ai réalisé ma performance la plus solide au Japon. J’ai fait le deuxième meilleur temps en course et j’ai pu dépasser quelques voitures. La stratégie de l’équipe a très bien fonctionné, j’étais heureux à la fin du Grand Prix. »

Mais la saison de “Checo” restera surtout marquée par le spectaculaire accident dont il fut victime dans les rues de Monaco et dont le pilote Sauber avoue lui-même sa surprise d’avoir mis autant de temps à s’en remettre, notamment au point de vue physique : « Physiquement, je devais attendre. Ce n’était pas facile, mais c’était important. Lorsque je suis remonté dans la voiture pour les essais libres, au Canada, j’ai réalisé les difficultés que j’avais. J’avais des vertiges et il était donc impossible de conduire. Deux semaines plus tard, à Valence, je me sentais beaucoup mieux et j’ai pu conduire. J’allais encore mieux à Silverstone puis au Nürburgring, mais ce n’est qu’à Budapest que je me suis senti complètement remis. Ça a vraiment été un très gros choc et j’ai découvert que ça prenait du temps pour récupérer physiquement d’une commotion cérébrale. Mentalement, ça a également été un choc. Ça m’a beaucoup aidé de rentrer à la maison, au Mexique, et c’était important de faire tout ce travail pour me préparer à nouveau à la compétition. »

Confirmé chez Sauber pour 2012, Sergio Perez tire les enseignements de 2011 pour mieux se préparer sa deuxième saison en Formule Un, celle de la confirmation, qui constitue souvent un véritable écueil : « J’ai beaucoup appris. Je pense qu’il est important d’être patient, concentré et de toujours se donner à 100%. Vous devez constamment vous améliorer dans chaque domaine et vous devez toujours être prêts à vous adapter à toutes les situations. Si les circonstances exigent que vous deviez changer votre style de pilote, vous devez vous y plier. »

Il ne reste donc plus qu’à souhaiter au mexicain qu’il dispose d’une monture en mesure de lui permettre de mettre en application les enseignements qu’il tire de sa première saison.

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1 commentaire
  1. Gravatar fd
    fdLe 15/12/2011, 11:58
    Il leurs faut un pilote minimum d'origine Italiens en pilote n°2 !!
    Massa est d'origine Italiens .
    Sergio Perez chez Ferrari je n'y crois pas un instant !
    Di Resta oui !!
    Bianchi oui
    Répondre
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