F1

Alonso : Kubica est « le pilote le plus fort du monde »

A l'occasion des journées Vrooom de Madona di Campiglio, Fernando Alonso est revenu sur les chances de réussite de la Scuderia Ferrari en 2012 mais aussi sur son divorce, le manque d'essais ainsi que sur le cas de son ami, Robert Kubica.

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© Ferrari /

Après Stefano Domenicali et Luca di Montezemolo, c’était naturellement au tour des pilotes Ferrari de répondre aux questions des journalistes couvrant les journées Vrooom de Madona di Campiglio, l’occasion pour le double champion du monde espagnol, visiblement agacé par l’attention des médias sur sa vie privée, de faire une petite mise au point avec la presse : « Je ne veux pas parler de ma vie privée, et je n’y ferai pas exception cette fois-ci. On a dit que c’est parce que je passais trop de temps à Maranello, alors que j’ai passé Noël à Oviedo. Ensuite, on a écrit que j’étais à Oviedo alors qu’en réalité, j’étais à Los Angeles. Los Angeles en Californie, je veux dire. Mais, évidemment, ils ont confondu avec Los Angeles de San Rafael, qui se trouve à côté de Ségovie, près de Madrid. Ensuite, il a été écrit que j’étais en discothèque à Madrid, mais bien sûr, dans tous les cas, celui qui a copié/collé ceci, n’a pas noté qu’à ce moment-là, je participais au Grand Prix du Japon. »

D’humeur peu loquace, le pilote Ferrari, quatrième du dernier championnat, a commenté ses chances pour 2012 : « Je ne suis pas obligé de gagner, aucun sportif ne l’est. Je n’ai pas de boule de cristal, nous sommes le 12 janvier et je ne peux pas prévoir comment se passera la saison. Je ne suis, ni optimiste, ni pessimiste. […] J’ai vu la nouvelle voiture en soufflerie et sur l’ordinateur, mais ça ne vous donne que des nombres et des lignes. Nous devons comprendre ce qui arrive en piste. Je sais que pour vous, journalistes, chaque séance d’essais sera comme une course après laquelle vous tirerez des conclusions, mais nous ne commençons à comprendre le potentiel réel de notre voiture qu’à partir de la deuxième ou troisième course. Cependant, sur le papier, je pense que l’équipe a tout ce qu’il faut pour bien faire. »

Concernant l’engagement de Hirohide Hamashima en tant que responsable technique de la corrélation entre les pneus et la voiture, et de Steve Clarke en tant que responsable des opérations de piste, l’Espagnol assure qu’il « vaut mieux avoir de nouvelles personnes, un air nouveau, que de perdre du personnel. L’année dernière, nous avions des problèmes avec l’étalonnage de la soufflerie : cette année, il n’y pas de raison pour que ça ne se passe pas bien dès le début. »

Le vainqueur du dernier de Grand Prix de Grande-Bretagne en profite également pour regretter le manque d’essais : « Les motards ont le motocross et les pilotes ont le karting. Ce sont les choses qui se rapprochent le plus de ce que nous pilotons, mais ça reste toujours très différent et ça n’aide pas. Ce serait comme forcer Lionel Messi à s’entraîner avec une raquette plutôt qu’un ballon, ou obliger Rafael Nadal à jouer avec une raquette de tennis de tables. Quand ils reprendront la compétition, ils auront les mêmes problèmes que nous. Je conduis des karts parce que, pendant quatre mois, je ne peux rien faire d’autre que continuer à m’entraîner » conclut l’Espagnol.

Mais le natif d’Oviedo retrouve le sourire lorsqu’on évoque le cas de son ami Robert Kubica qui s’est fracturé la cheville en glissant sur une plaque de verglas : « Pour moi, le pilote le plus fort du monde, c’est lui. Je lui ai parlé hier, après son nouvel accident. Quand il reviendra à la compétition, il sera le meilleur sur la grille » garantit le pilote Ferrari avant de préciser, alors que la Scuderia s’efforce de démentir les rumeurs annonçant le retour du polonais en remplacement de Massa, qu’il s’entendait bien avec le Brésilien.

Toujours est-il que l’Espagnol devra se trouver un autre adversaire que Kubica en 2012, et lorsqu’on l’interroge sur celui qu’il aimerait affronter, il rétorque : « Mike Tyson ! » De toute évidence, lors de cette conférence de presse, l’Espagnol avait de quoi rivaliser avec le tempétueux boxeur américain.

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