Jones : "Les nouvelles destinations ne nuisent pas à la F1"
La Formule 1 s'est rendue dans de nombreux nouveaux pays depuis plusieurs années et ce développement continue à se poursuivre. Alan Jones, ancien pilote australien, estime que ce développement est une bonne chose pour la F1.


Depuis plusieurs années, le calendrier de la Formule 1 a vu l'arrivée de plusieurs pays afin de développer l'image de la Formule 1 à l'international sous l'impulsion de Bernie Ecclestone. Et alors que certains estiment que la Formule 1 pourrait perdre son âme à trop s'éloigner de l'Europe, le champion du monde 1980 Alan Jones pense que ces nouvelles destinations ne sont pas une mauvaise chose pour la F1.
Après le retour de la Malaisie, l'arrivée de Bahrein, de la Chine, de Singapour, d'Abu Dhabi, de l'Inde et le retour des Etats-Unis ainsi que la future arrivée de la Russie, Bernie Ecclestone a contribué à développer la Formule 1 dans de nouveaux pays, notamment en Asie. Mais cela n'est peut-être pas encore fini, car le Mexique et l'Afrique du Sud seraient candidats à un retour en F1, tout comme la France.
Alan Jones trouve que l'arrivée de nouveaux pays ou le retour de la F1 dans certains pays est une bonne chose pour continuer à promouvoir et développer le championnat du monde de Formule 1.
«Et bien, je ne sais rien à propos de l'Afrique du Sud. Mais je pense que plus il y a de nouveaux endroits, ou plus vous pouvez vous rendre dans de nouvelles destinations cela ne va pas nuire, parce que cela met la F1 sous le nez de gens qui a) ne l'ont pas vu depuis longtemps ou b) qui ne l'ont jamais vu,» a confié Alan Jones au site YallaF1.
L'arrivée de nouvelles destinations pose tout de même un problème, comment gérer un plus grand nombre de course. En effet, 2012 sera l'année où il y aura le plus de courses depuis un moment - 20 Grand Prix étant prévus.
Avec l'arrivée future d'un Grand Prix à New-York et à Moscou et le retour de la France, de plus en plus d'alternance se mettent en place - notamment entre la Belgique et la France même si rien n'est encore officiel et peut-être également entre Valence et Barcelone même si là aussi rien ne semble encore fait.
Avec l'afflux de nouvelles courses, certains Grand Prix disparaissent - comme la Turquie - et les autres tentent tout de même de garder un pied en F1 en acceptant une alternance pour n'accueillir la Formule 1 qu'une année sur deux.